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l'épilogue

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l'épilogue - Page 8 Empty Luc Richard veut attaquer l'Etat pour faute lourde

Message par mimou Ven 17 Juin - 14:11


L'affaire du "Grêlé" semblait s'être éteinte en septembre 2021, avec le suicide de François Vérove, sur le point d'être confondu.
Mais le frère de la première victime de ce violeur et tueur en série annonce à TF1 son intention d'attaquer l'État pour faute lourde.
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Il ne lui reste comme souvenir que cette petite boîte, que la justice vient de lui restituer. A l'intérieur, la paire de baskets que sa sœur portait le jour de sa mort, ou des stylos tombés du cartable de la fillette. "Il fallait que je me contente de cela, donc je l'ai assez mal vécu", témoigne Luc Richard-Bloch dans la vidéo du 20H de TF1 en tête de cet article. Il est le frère inconsolable de Cécile, la première victime connue de François Vérove, que celui-ci avait violée et tuée en mai 1986, alors qu'elle n'avait que 11 ans. L'affaire du "Grêlé" venait de commencer. Elle ne s'achèverait que 35 ans après, avec le suicide de celui que la justice était sur le point de confondre.

LIRE AUSSI
VIDÉO - Un tueur en série dans la police : l'enquête de "Sept à Huit" sur l'affaire du "Grêlé"
La justice attribue au moins trois meurtres et cinq viols au "Grêlé", qui doit son surnom à un portrait-robot qui a longtemps tapissé les commissariats de France. Avec son suicide au Grau-du-Roi (Gard) en septembre 2021, l'action de la justice est théoriquement éteinte, ce qui est inconcevable pour le frère de Cécile. D'autant que Vérove a mis fin à ses jours parce qu'il savait qu'il serait bientôt arrêté, ainsi qu'il le confirme à ses proches dans sa lettre d'adieu.

"On l'a prévenu cinq jours à l'avance", dénonce Luc Richard-Bloch, "et on l'a convoqué pour un motif bien spécifié (...), il y avait tous les ingrédients pour pousser l'individu au suicide". François Vérove venait en effet d'être convoqué, de même que 750 autres hommes pour un prélèvement ADN. Or, l'ancien gendarme et policier a laissé son empreinte génétique sur pratiquement toutes les scènes de crime, ce qui avait d'ailleurs établi qu'il s'agissait du même auteur. N'ayant jamais été condamné, il était cependant passé jusqu'en septembre dernier sous les radars de la justice.

On savait qu'il pouvait s'agir d'un policier, mais on a mis quinze ans à considérer cette hypothèse comme plausible
Luc Richard-Bloch

Le soupçon du frère de Cécile, c'est aussi que les enquêteurs n'ont jamais réussi à admettre que le criminel pouvait être un des leurs. Pourtant, il s'était fait ouvrir la porte par plusieurs victimes grâce à une carte de police, et sa haute stature sportive avait dès le début fait pencher Luc pour un membre des forces de l'ordre ou un militaire. Lui, qui avait croisé le suspect le matin même du meurtre de sa sœur, déplore que l'hypothèse n'ait pas sérieusement été envisagée. "On savait qu'il pouvait s'agir d'un policier", martèle Luc Richard-Bloch, "mais on a mis quinze ans à considérer cette hypothèse comme plausible, et pour ça j'en veux aux institutions".

Le frère de Cécile estime qu'il y a eu trop de ratés dans cette enquête, de la négligence de la piste policière, à la convocation d'un suspect qui ne pouvait que le pousser à s'échapper, même par la mort. Il veut désormais attaquer l'État pour faute lourde. L'affaire du "Grêlé" n'est donc peut-être pas tout à fait refermée.

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l'épilogue - Page 8 Empty après plus de trente ans le système judiciaire m'a rattrapé-pourquoi l'enquête n'est-elle pas terminée ?

Message par mimou Ven 17 Juin - 8:38

https://www.tf1.fr/amp/tf1/jt-20h/videos/affaire-du-grele-pourquoi-lenquete-nest-elle-pas-terminee-01285948.html

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l'épilogue - Page 8 Empty une arme à double tranchant

Message par mimou Mer 15 Juin - 20:06

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1741864/ethique-deontologie-policiere-adn-enquetes-non-resolues-justice

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l'épilogue - Page 8 Empty la fin du crime parfait

Message par mimou Mer 15 Juin - 20:03

https://www.francetvpro.fr/contenu-de-presse/34001692

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l'épilogue - Page 8 Empty la généalogie au secours des enquêteurs

Message par mimou Mer 15 Juin - 19:58

https://www.rfgenealogie.com/infos/une-serie-americaine-sur-la-genealogie-policiere-lancee-le-19-mai

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l'épilogue - Page 8 Empty tracer des arbres généalogiques pour attraper des tueurs

Message par mimou Mer 15 Juin - 12:36

https://www.cbsnews.com/news/1985-baby-death-maine-arrest-lee-ann-daigle/

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l'épilogue - Page 8 Empty 5 affaires criminelles non résolues en FRANCE

Message par mimou Mar 14 Juin - 16:58

https://www.msn.com/fr-fr/actualite/monde/5-affaires-criminelles-myst%C3%A9rieuses-et-toujours-non-r%C3%A9solues-en-france/ar-AAYrh9X?ocid=msedgdhp&pc=U531&cvid=0c965658af4a46ceac758bf2d2e5544f

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l'épilogue - Page 8 Empty la piste oubliée

Message par mimou Mar 14 Juin - 10:12

https://www.youtube.com/watch?v=zLNMdrD-fN4

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l'épilogue - Page 8 Empty affaire KARINE LEROY

Message par mimou Mar 14 Juin - 10:07

https://www.youtube.com/watch?v=n0ck0vNApRQ

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l'épilogue - Page 8 Empty la police scientifique évolue

Message par mimou Ven 10 Juin - 20:24

l'épilogue - Page 8 Adn_su10

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l'épilogue - Page 8 Empty au bout de l'enquête

Message par mimou Jeu 9 Juin - 21:21

https://www.youtube.com/watch?v=aCaRFOBizkc

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l'épilogue - Page 8 Empty profilage-criminel-quand-le-crime-parle

Message par mimou Sam 21 Mai - 15:27

https://www.science-et-vie.com/les-podcasts-de-science-et-vie/podcast-6-8-profilage-criminel-quand-le-crime-parle-61420.html

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l'épilogue - Page 8 Empty ADN bientôt tous fichés

Message par mimou Lun 16 Mai - 16:10

https://www.france.tv/france-5/le-monde-en-face/3366544-emission-du-dimanche-15-mai-2022.html

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l'épilogue - Page 8 Empty adn-la-fin-du-crime

Message par mimou Lun 16 Mai - 16:09

https://www.france.tv/documentaires/societe/3366553-adn-la-fin-du-crime.html

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l'épilogue - Page 8 Empty L’affaire du « Grêlé » (épisode 2)

Message par mimou Dim 15 Mai - 9:25

L’affaire du « Grêlé » (épisode 2) : un podcast de notre série « Au cœur du crime »
Photo prise à Paris le 6 mai 1986 devant l’immeuble où le corps d’une fillette de 11 ans, violée et tuée par « le Grêlé », avait été retrouvé. (PIERRE VERDY / AFP)Photo prise à Paris le 6 mai 1986 devant l’immeuble où le corps d’une fillette de 11 ans, violée et tuée par « le Grêlé », avait été retrouvé. (PIERRE VERDY / AFP)
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« Le Grêlé » a sévi entre 1986 et 1994 sans jamais être identifié. Ce violeur de petites filles, tueur en série, était gendarme puis policier. Dans un livre passionnant « le Grêlé, le tueur était un flic » paru au Seuil, Patricia Tourancheau retrace son parcours criminel. Elle revient, pour « l’Obs », sur la vie au-dessus de tout soupçon de cet époux et père qui semblait sans histoire.

Par Cécile Deffontaines
·
Publié le 12 mai 2022 à 10h10
Temps de lecture 7 min
« Au cœur du crime »
Ils sont avocats, juges, policiers, gendarmes, experts ou journalistes. Tous ont été marqués à tout jamais par une affaire criminelle. Dans cette série de podcasts, ils racontent. Abonnez-vous sur Apple Podcasts ou sur Google Podcasts.

ADN masculin XY 16.17.16.17.7.9.3. Le 23 juillet 1996, les experts en identification génétique du CHU de Nantes, des pionniers, caractérisent enfin l’empreinte personnelle de l’un des plus monstrueux tueurs en série qui aient sévi en France. Voici donc l’ADN du « Grêlé », surnom donné par le journal « France Soir » à ce criminel à la peau abîmée, un violeur de petites filles recherché par les enquêteurs de la brigade criminelle de Paris depuis 1986.

La suite après la publicité

Dix ans qu’ils traquent sans relâche cet individu retors qui leur échappe comme une anguille. Mais voilà : les policiers ont beau connaître désormais son précieux code génétique, impossible de trouver son identité. Il ne « matche » avec aucun ADN d’aucun fichier. A croire que cet homme n’a jamais eu affaire à la justice, jamais fait de vagues. Ils le traqueront plus de vingt ans encore, jusqu’au dénouement en septembre dernier. Une histoire haletante que retrace dans « le Grêlé, le tueur était un flic » (Seuil), avec moult révélations, la journaliste Patricia Tourancheau.

Ecoutez notre podcast :


Podcast Le Grêlé, épisode 2
En embuscade dans l’ascenseur
Le 5 mai 1986, un individu âgé de 25 à 30 ans est croisé à plusieurs reprises dans l’ascenseur du 116 de la rue Petit (Paris 19e). Au troisième sous-sol, on va retrouver le corps de Cécile Bloch, 11 ans, violée et assassinée, enroulée dans un morceau de moquette. Des habitants de l’immeuble, et même le grand frère de la victime, Luc-Richard Bloch, ont remarqué cet homme louche, excessivement obséquieux, très grand, athlétique. Très vite, il apparaît que l’inconnu a trafiqué l’ascenseur, coupé la lumière, installé un matelas… Bref, préparé son coup.

Le tueur a laissé des traces biologiques sur la scène de son crime et on identifie tout de suite son groupe sanguin : A +, unique donnée qu’il est possible de relever à l’époque. Les témoins dessinent sans peine un portrait-robot représentant un jeune homme au visage presque tranquille, au menton prononcé, mangé par l’acné. Le « Grêlé » vient de tuer pour la première fois.

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Ingrid, 11 ans, séquestrée, violée
En décembre 1996, six mois après sa découverte, l’ADN du meurtrier « matche » avec des traces biologiques relevées sur la scène de viol d’Ingrid, 11 ans, qui a eu lieu le 29 juin 1994. Cette fois, le crime ne s’est pas déroulé dans une cave à Paris, mais dans une ferme abandonnée de la banlieue parisienne. La fillette est kidnappée vers 14 heures par un homme en voiture, une Volvo, et emmenée 60 km plus loin. Ingrid supplie son ravisseur :

« Je suis trop jeune, je suis une petite fille. »
Mais il la viole, avant de s’enfuir vers 17 heures. La petite en réchappe. Le Grêlé a encore frappé.

Les révélations de l’ADN ne s’arrêtent pas là. Cinq ans plus tard, en janvier 2001, les enquêteurs le comparent à l’empreinte génétique trouvée sur une autre scène de crime, resté lui aussi irrésolu. Ils sont stupéfaits : un double meurtre particulièrement sordide, commis dans le Marais le 29 avril 1987, et complètement différent, puisqu’il s’agit de deux adultes, un homme et une femme, a été perpétré par le même tueur. Ici, l’assassin s’est acharné : il a violé, étranglé et poignardé Irmgard, une Allemande de 19 ans, jeune fille au pair, qu’il a ligotée en position de crucifixion. Il a garrotté (la méthode d’étranglement utilisée dans l’Espagne de Franco) son patron, Gilles, 38 ans. Et écrasé sa cigarette sur leurs corps nus.

En apparence, rien à voir avec le meurtrier pédophile de la rue Petit. Pourtant, c’est bien un seul et même homme qui a tué ces trois innocents. Un assassin au profil surprenant, identifié comme le dernier amant d’Irmgard. Les enquêteurs découvrent un nom inscrit dans le carnet de conquêtes de la jeune Allemande : « Elie Lauringe ». Mais aucun « Elie Lauringe » ne sera jamais retrouvé : il a donné un pseudonyme.

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« Une trentaine de victimes »
« Au bas mot, le Grêlé a fait trente victimes », au sens large, écrit Patricia Tourancheau, avançant les chiffres de « six personnes assassinées » et « dix survivantes de tous âges qu’il a violées ». Certaines de ces victimes pourront lui être reliées formellement grâce à l’ADN ; d’autres ne le pourront jamais, à cause de la destruction ou de la perte des précieux scellés…

Ainsi, un mois avant le meurtre de Cécile Bloch, il y a eu une tentative d’homicide contre Sarah, 8 ans, son tout premier méfait connu. Dès 1986, les enquêteurs ont fait le rapprochement entre ces deux affaires en raison de grandes similitudes. Mais le labo ne parviendra pas à extraire l’ADN des traces de sperme de la scène de crime de Sarah ; impossible d’avoir la preuve scientifique que c’est bien le Grêlé qui a tenté d’assassiner la petite fille…

En 1987, le Grêlé frappe à de multiples reprises. Cyril, 14 ans, et Jennifer, 12 ans, ont été abusés le 1er avril 1987 à l’issue d’une boum à laquelle un « policier » dénommé « François » s’est invité, prétextant devoir arrêter leur tapage. Fabienne, 16 ans, est enlevée le lendemain par un homme qui utilise la voiture volée aux parents de Cyril. Le véhicule s’embourbe et l’assassin s’enfuit, épargnant la jeune fille ; Andréa, 26 ans, est violée peu après, le 11 mai, sans qu’il reste de preuves scientifiques ; Sylvia, 34 ans, est violée chez elle le 2 septembre ; Armelle est violée chez elle le même jour, deux heures plus tard : « La Crim imputera ce viol au Grêlé en 2021 », note la journaliste. Marianne, 14 ans, est violée le 27 octobre après avoir été abordée dans l’ascenseur par un « policier ». Le portrait-robot qu’elle dresse est stupéfiant de ressemblance avec la photo inédite de François Vérove jeune que publie Patricia Tourancheau : même orbites sombres, même regard inquiétant…

Le 28 octobre 1991, à Nanterre, deux fillettes de 10 ans, Christelle et Valentine, sont victimes de viol et de tentative de viol. Les scellés de sperme ont été détruits. Dans l’affaire du meurtre de Sophie Narme, une jeune agent immobilier de 23 ans, commis le 4 décembre suivant, il n’y a pas de preuve : « Les lamelles de spermatozoïdes ont été perdues », note la journaliste, qui pointe toutes ces erreurs tragiques. Mais le Salvac (Système d’Analyse des Liens de la Violence associée aux Crimes), un système d’analyse lancé en 2003, a identifié des correspondances entre le mode opératoire de l’auteur du meurtre de Sophie et celui des « suppliciés du Marais »…

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Il y a aussi Karine Leroy, 19 ans, violée et étranglée le 9 juin 1994, vingt jours avant la séquestration d’Ingrid. L’ADN n’a pu être caractérisé, mais le crime est « rapproché de ceux du Grêlé », note la journaliste. Combien encore ? On ne compte plus les enfants et les jeunes filles abordés.

Vérove, prénom François
Le 24 septembre 2021, Isabelle Vérove reçoit un appel : la police souhaite relever l’ADN de son époux, dont le nom est apparu parmi 750 hommes ayant appartenu à la garde nationale, à Paris, dans les années 1980. La justice n’a jamais abandonné ses recherches pour retrouver le Grêlé et la nouvelle juge d’instruction, Nathalie Turquey, est persévérante.

François Vérove ne réagit pas quand son épouse lui fait part de cet appel. Il note le rendez-vous, pris pour le 29, dans son agenda électronique. Le couple se promène sur la plage, près de leur maison de la Grande-Motte (Hérault). Comme d’habitude.

Le 27, François part sur son vélo électrique en faisant un coucou de la main à sa femme, lui lançant : « Bisous, au revoir chérie », et disparaît. Le 29 septembre, il est retrouvé dans un appartement, mort. C’est un suicide par médicaments. Il a laissé une lettre d’aveux dans laquelle il explique être le tueur que la police traque depuis trente-cinq ans. Le lendemain, son ADN est comparé celui du Grêlé : c’est lui. Pour sa famille, tout s’effondre. Sa fille, qui est policière en banlieue parisienne, changera de nom de famille.

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« Parasite de l’escadron »
Patricia Tourancheau retrace ensuite son parcours « officiel ». Entre 1983 et 1988, au plus fort de sa carrière criminelle, le jeune homme est gendarme à la cavalerie de la Garde républicaine, autant dire le gratin. A cheval, en tenue d’apparat, il défile le 14-Juillet sur les Champs-Elysées… Il portait son uniforme à son mariage, en février 1985. Un peu plus d’un an plus tard, il attaque Sarah. Puis va encore violer, torturer et tuer dans la capitale. En 1988, la naissance de sa fille semble donner un premier coup d’arrêt à ses crimes.

Puis il entrera dans la police, sera muté dans le Sud, deviendra syndicaliste… Au fil du temps, François Vérove s’adapte, change d’affectation et de lieu de vie. Un moyen d’échapper aux limiers qui ne lâchent jamais sa piste, aussi brouillée soit-elle ?

S’il est un bon époux, qui laisse des mots doux à sa femme tous les matins, et un père attentionné pour ses deux enfants, François Vérove voit son image se dégrader fortement au travail, comme le révèle Patricia Tourancheau. D’abord identifié comme un bon élément, sérieux, courtois, il est peu à peu considéré comme un cossard, jusqu’à être qualifié de « parasite de l’escadron » de cavalerie par son commandant, en juin 1987. Il est viré mais se recase dans la police où il devient motard. Il multiplie les arrêts maladie pour de prétendus problèmes de dos, tandis qu’il continue ses agressions, bien loin d’être cloué au lit.

Un tueur en série qui se serait arrêté ?
Après 1994 et l’agression sauvage d’Ingrid, les enquêteurs ne lui attribuent plus aucun méfait. A cette époque, François Vérove souffre d’une grave dépression et se fait soigner dans un centre médico-psychologique (CMP) géographiquement très proche du lieu de l’enlèvement d’Ingrid… Il affirme dans sa missive que cette thérapie l’a sauvé de ses « pulsions », dont il aurait été débarrassé en 1997, en cassant « cet instinct de mort ». A-t-il commis d’autres crimes entre 1994 et 1997 ? Rien ne permet pour le moment de l’avancer. François Vérove était peut-être conscient que les nouvelles techniques de l’ADN finiraient par le confondre, s’il continuait ses crimes.

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Message par mimou Sam 14 Mai - 8:31

https://www.radio-en-ligne.fr/podcasts/au-coeur-du-crime

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l'épilogue - Page 8 Empty l-affaire-du-grele-

Message par mimou Sam 14 Mai - 8:19

https://www.nouvelobs.com/au-coeur-du-crime/20220512.OBS58352/l-affaire-du-grele-episode-2-un-podcast-de-notre-serie-au-c-ur-du-crime.html

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Message par mimou Lun 2 Mai - 18:17

https://www.rtl.fr/programmes/les-voix-du-crime/7900127953-36-le-grele-autopsie-d-un-tueur-en-serie-francais-1-2

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l'épilogue - Page 8 Empty les-voix-du-crime 2/2

Message par mimou Lun 2 Mai - 18:15

https://www.rtl.fr/programmes/les-voix-du-crime/7900132521-37-le-grele-identifie-quelles-suites-pour-l-enquete-2-2

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l'épilogue - Page 8 Empty Les faits divers sont toujours venus à moi

Message par mimou Dim 24 Avr - 14:31

Un apéro avec Patricia Tourancheau : « Les faits divers sont toujours venus à moi »
Pastis et tabac, flics et voyous : la journaliste experte ès « cold cases » apprécie les mélanges. Ex- « Libé », désormais aux « Jours », cuir sur les épaules, elle vient de sortir un livre enquête consacré au « Grêlé ».

Par Magali Cartigny
Publié le 16 avril 2022 à 03h57 - Mis à jour le 16 avril 2022 à 05h49
Temps deLecture 7 min.
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Patricia Tourancheau, au Café Bolivar, Paris 19e, le 19 mars 2022.
Patricia Tourancheau, au Café Bolivar, Paris 19e, le 19 mars 2022. ELISA HABERER POUR « LE MONDE »
Une vapoteuse dans la main droite, la baronne du « polar du réel » réajuste son blouson en cuir. Taille 36, comme sa minijupe en jean. Patricia Tourancheau aimerait bien sourire pour la photo mais il faudrait déjà qu’elle jette son chewing-gum. « Sur les faits divers, faut toujours faire une tête d’enterrement », regrette-t-elle. Elle tend sa carte de visite professionnelle à la photographe. Un gros ratage : « On dirait celle d’un concessionnaire automobile. » Un logo en losange sur fond orange. Ça la fait marrer. La spécialiste des cold cases sur le site d’info Les Jours s’est plantée dans la présentation. Elle en a encore 200 comme ça sous le coude. Qu’elle lève pour verser de l’eau dans son pastis – « une boisson d’homme » qu’elle a fini par adopter à force de fréquenter les flics de la brigade de répression du banditisme.

Il est 18 heures et nous sommes dans son QG, le Bolivar, dans le 19e arrondissement de Paris. La journaliste habite la rue d’à côté. A 900 mètres de là, le 5 mai 1986, à 8 h 45, Cécile Bloch, 11 ans, a pris l’ascenseur pour aller au collège. Quelques heures plus tard, les gardiens de l’immeuble la retrouvent inerte au troisième sous-sol sous un tapis de moquette, à moitié nue. Violée, étranglée, poignardée. Ce crime atroce, qui a hanté trois générations d’enquêteurs, est le point de départ du passionnant livre enquête de Patricia Tourancheau : Le Grêlé. Le tueur était un flic (Seuil, 272 pages, 19 euros), sorti le 4 mars. L’une des plus grandes énigmes de l’histoire criminelle a été résolue le 29 septembre 2021, avec le suicide de François Vérove, policier de 59 ans, assassin et violeur, qui a fait plus d’une vingtaine de victimes.

Lire aussi : Article réservé à nos abonnés L’ADN d’un ancien policier et gendarme qui s’est suicidé correspond à celui découvert sur les scènes de crime du « Grêlé »
Pendant deux mois, « j’ai mangé avec “le Grêlé”, dormi avec “le Grêlé” » – le surnom du tueur. Une obsession. Quarante-sept jours pour 272 pages, à taper sur son ordi comme une dératée avec son seul index droit, « comme une poule qui picore », en enchaînant les clopes. La cigarette fait partie intégrante du processus, ses anciens collègues à Libé, où elle a passé près de trente ans à suivre la police et les « faits div », peuvent en témoigner, quand elle branchait le ventilo à son bureau pour envoyer la fumée vers le vasistas. « Y en a qui râlaient… » En mars 2020, c’est la cata : ses menthols vont être interdites deux mois plus tard. « J’ai fait un truc de malade. J’ai cassé mon compte épargne et écumé tous les tabacs de Paris. » Elle a fini par choper deux cartons de 25 cartouches qu’elle a rapportés dans des valises. « J’ai tenu quatorze mois. » Aujourd’hui, elle insère une carte à la menthe dans son paquet pour infuser le tabac. Quand Patricia a une idée en tête…

La fête du siècle
En 1985, alors qu’elle étudie à l’IUT de journalisme de Bordeaux, elle prend le train pour Paris. Libération ne répond pas à sa demande de stage ? Elle ira le décrocher elle-même et fera le siège du bureau du chef des « infos géné » pendant deux jours. Pour son premier reportage, on l’envoie à la cité des 4 000 à La Courneuve pour suivre une saisie des stups : de la drogue dans les petits pains du McDo. Quelques mois plus tard, alors qu’elle débute en tant que correspondante de Libé à Nantes, un braqueur prend en otage la cour d’assises de Loire-Atlantique. C’est la toute première intervention du RAID en France. Elle est la première sur place.

Patricia Tourancheau le 19 mars 2022 dans un bar parisien. La journaliste a publié, quelques jours auparavant, « Le Grêlé : le tueur était un flic » (Seuil).
Patricia Tourancheau le 19 mars 2022 dans un bar parisien. La journaliste a publié, quelques jours auparavant, « Le Grêlé : le tueur était un flic » (Seuil). ELISA HABERER POUR "LE MONDE"
« Les faits divers sont toujours venus à moi. » Celle qui s’est constitué au fil des années un carnet d’adresses à faire pâlir un ministre s’est souvent retrouvée au bon endroit au bon moment. Plutôt au pire moment. Cinq jours après son départ de Libé, le 7 janvier 2015, les frères Kouachi, qui viennent de faire un massacre à Charlie Hebdo, encastrent leur voiture dans un plot en bas de son immeuble et volent un véhicule à un vieux monsieur. Elle recueille le premier témoignage, et revient taper de l’index pendant douze jours à Libé, qui accueille alors les survivants du journal satirique dans ses locaux. Le soir même, elle décommandera les 400 invités de son pot de départ prévu le 9 janvier. Une cinquantaine de personnes se pointeront quand même avec du champagne.

« Au début, je faisais la nana un peu évaporée et je laissais traîner mes oreilles partout. Je prenais des notes aux toilettes »

La fête aura bien lieu, le 16 janvier 2015. A-t-elle pensé, alors qu’elle prononçait son discours devant 200 personnes, debout sur une chaise en plastique à moitié transpercée par ses talons, à ce jour où elle a gravi les marches du 36, quai des orfèvres, pour son premier rendez-vous avec Fredéric Péchenard, alors numéro trois de la Crim’ ? « J’étais dans mes petits souliers… » Elle raconte, dans son livre Le 36 (Seuil/Les Jours, 2017), comment s’est nouée cette relation de confiance entre cette Vendéenne d’extrême gauche de milieu modeste et ce bourgeois chiraquien. Dès le début, elle lui annonce la couleur : « Vous me dites tout et moi je fais le tri. » Vingt ans plus tard, au pot de départ, « la Pêche » viendra rendre hommage à « la Poulette » au dernier étage de Libé, aux côtés des faussaires, braqueurs, avocats de Corse et de Navarre, magistrats, policiers de l’antigang. Nadine Vaujour, qui a fait évader son mari en hélico, est là. Tout comme François Besse, l’ex-associé de Mesrine, venu incognito. Et le gang des postiches. Les gendarmes et les voleurs qui trinquent ensemble – et tentent au passage de choper des infos. « Une soirée de malade ! »

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Presque aussi émouvante que ce 29 septembre 2018 lorsque, à la demande de sa mère, elle a fait une séance de dédicace à l’Hyper U de sa ville natale, Chantonnay (Vendée). Ses quatre institutrices étaient là. Celles qui lui ont offert ses premiers livres comme prix d’excellence. Le Petit Esquimau et Tacho le petit Mexicain sont toujours dans sa bibliothèque. Sa mère, si fière de cette fille, dont elle conserve toutes les coupures de presse dans des carnets. Patricia, l’aînée de la famille, l’aidait à répondre au téléphone de l’entreprise d’autocars au décès de son père. Elle a 13 ans et s’occupe de ses deux petites sœurs, quand maman, au volant du bus, ramasse les scolaires et les ouvriers du coin. Elevée au milieu des chauffeurs et des mécanos, « Patou », adolescente, est déjà entourée de bonshommes. Elle fuira la Vendée – « trop catho, trop réac » – dès la 2de pour un internat à Nantes, avant de suivre des études de sociologie.

Maîtrise du jeu
On imagine la tête des policiers de la PJ de Lyon quand elle a débarqué avec son Perfecto râpé et sa minijupe, la langue des Rolling Stones imprimée sur les fesses. C’est une prostituée à Bangkok, alors qu’elle enquête sur la reconversion d’un bandit lyonnais, qui la lui a donnée en échange d’un short. « La minijupe, c’est pas une stratégie, mais j’avoue qu’il y avait un peu de provocation. » Jouer les naïves, pour ne pas que les flics se méfient. « Au début, je faisais la nana un peu évaporée et je laissais traîner mes oreilles partout. Je prenais des notes aux toilettes. »

« Le pendant de toutes ces affaires noires, c’est pouvoir danser et se marrer »

Plus tard, la journaliste joue franc jeu. « Je laisse toujours mon carnet sur la table, pour que mes sources comprennent qu’il y a une distance, qu’on n’est pas potes. » Même si, parfois, elle fait la java toute la nuit aux soirées de la police. « Le pendant de toutes ces affaires noires, c’est pouvoir danser et se marrer. Mais je maîtrisais le truc, je n’étais pas dupe. Ils savaient que j’allais voir les voyous en face, et essayaient de me tirer les vers du nez. »

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Alors qu’elle se fait une tartine de rillettes, elle regarde sa montre : « Faut que je fasse gaffe à l’heure, y a rugby. » Je la laisse savourer la victoire du XV de France face à l’Angleterre. Le lendemain, Patricia Tourancheau m’envoie par e-mail la fausse « une » que ses confrères lui avaient fabriquée pour son départ. Sous le titre « Fête entrer l’accusée », on la voit sur une photo de 1993, les mains en l’air, entourée d’une dizaine de journalistes, face à Christian Didier. Les flics viennent de débarquer alors que l’assassin de René Bousquet, l’ancien chef de la police de Vichy, tient une conférence de presse dans une chambre d’hôtel. Patricia, dans sa robe avec des petits chiens, a deux réflexes : protéger son ventre – elle est enceinte de six mois – et arracher le micro qu’elle avait posé sur la chemise de Didier. Dans le métro du retour, son collègue Sorj Chalandon s’inquiète de sa drôle de démarche, craignant pour le bébé. Elle a planqué l’enregistrement dans sa culotte. Chez les Eclaireurs, enfant, elle était cheffe de l’équipe des kangourous. Leur slogan : « Agile et sauteur ».

Retrouvez tous les « Un apéro avec… » ici

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l'épilogue - Page 8 Empty une psychologue bien loin de la réalité !

Message par mimou Sam 23 Avr - 20:49

https://www.dailymotion.com/video/x65ow4p

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l'épilogue - Page 8 Empty -retour-sur-lenquete-qui-a-permis-de-retrouver-le-grele-fameux-tueur-en-serie-francais

Message par mimou Ven 22 Avr - 21:46

https://www.rts.ch/info/monde/12978420-retour-sur-lenquete-qui-a-permis-de-retrouver-le-grele-fameux-tueur-en-serie-francais.html

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l'épilogue - Page 8 Empty livre de P. Tourancheau "Le Grêlé"

Message par mimou Lun 18 Avr - 17:20

https://youtu.be/UczGdnmgrCc?t=10

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l'épilogue - Page 8 Empty 1993 : Deux flics à la cité des Bosquets

Message par mimou Lun 18 Avr - 15:54

https://youtu.be/IpRoiLEVFyk

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l'épilogue - Page 8 Empty L’ADN a parlé

Message par mimou Sam 16 Avr - 10:03

L’ADN a parlé
«Le Grêlé», tueur en série parisien recherché depuis trente-cinq ans, était gendarme
Avant de se suicider au Grau-du-Roi, un ancien gendarme de 59 ans a avoué dans une lettre être «le Grêlé», un tueur en série recherché depuis les années 80. Les analyses ADN ont confirmé son identité au terme d’une enquête qui a duré trois décennies.

Portrait-robot du tueur de Cécile Bloch, surnommé le «Grêlé». (Emmanuel Pagnoud/MAXPPP)
par Juliette Delage
publié le 30 septembre 2021 à 17h30
(mis à jour le 1er octobre 2021 à 8h55)
Un dénouement après trente-cinq ans. L’un des plus vieux cold cases de l’histoire judiciaire française résolu par un coup de théâtre. Le corps d’un homme retrouvé au Grau-du-Roi, dans le Gard, est bien celui du «Grêlé», un tueur et violeur en série recherché depuis les années 1980. L’ADN de cet ancien gendarme de 59 ans, devenu policier avant de prendre sa retraite, s’est révélé correspondre au profil génétique retrouvé sur plusieurs scènes de crime, a fait savoir le parquet du Gard dans la soirée de jeudi.

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François V. a mis fin à ses jours dans un appartement loué sur Airbnb après avoir vidé ses comptes en banque. L’ancien gendarme a laissé une lettre dans laquelle il révélait son autre visage, affirmant être «le Grêlé», jamais confondu par la justice et soupçonné d’avoir commis six meurtres et quatre viols entre 1983 et 1994.

Jeudi, après les révélations de M6 et du Parisien, la prudence était de mise. «Des suspects au profil idéal, il y en a eu énormément dans cette affaire», met en garde Patricia Tourancheau, ancienne journaliste à Libération et autrice du 36. Histoires de poulets, d’indics et de tueurs en série, un ouvrage dédié aux services de la police judiciaire, qui consacre une centaine de pages au «Grêlé». François V. s’est donné la mort alors qu’il était convoqué dans le cadre de l’affaire pour effectuer un prélèvement ADN. Son profil correspond aussi à la piste d’un membre des forces de l’ordre, explorée grâce à plusieurs indices parmi lesquels une carte barrée d’un bandeau tricolore.

Quatre meurtres et six viols
Le 5 mai 1986, le corps sans vie de la petite Cécile Bloch, 11 ans, est retrouvé au sous-sol de son immeuble du XIXe arrondissement de Paris, enroulé dans un bout de moquette. Elle a été violée et poignardée. A travers plusieurs témoignages de résidents ayant aperçu un suspect, les enquêteurs constituent son portrait-robot : un homme entre 20 et 25 ans, un peu négligé, mais surtout un visage irrégulier, recouvert de traces d’acné ou de variole. D’où ce surnom du «Grêlé» que lui attribue bien vite la presse.

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Ce tueur en série pourrait être impliqué dans d’autres affaires : le meurtre de Gilles Politi, 38 ans et Irmgard Mueller, 20 ans, tués le 29 avril 1987, celui de Karine Leroy, disparue de la cité Beauval à Meaux, à 19 ans, le 9 juin 1994. Le «Grêlé» est également soupçonné dans six affaires de viol.

Cet ancien militaire travaillait en région parisienne entre les années 80 et 90, selon Le Point. Il aurait ensuite posé ses valises dans le sud de la France où il s’est marié et a eu deux enfants. Selon le Parisien, il a expliqué dans sa lettre qu’il n’était «pas bien dans sa vie» quand il a commis ses crimes mais qu’il s’était «pris en main» et qu’il n’avait «rien fait» depuis 1997.

Mise à jour à 8h45 le 1er octobre avec la confirmation ADN.

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