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la traque du grelé

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la traque du grelé  - Page 4 Empty les études sur les criminels

Message par mimou Mer 17 Mar - 12:09

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Message par mimou Mer 17 Mar - 12:07

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Message par mimou Lun 15 Mar - 16:54

https://www.lefigaro.fr/sciences/2018/11/02/01008-20181102ARTFIG00109-crimes-l-enigme-du-passage-a-l-acte.php

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Message par mimou Lun 15 Mar - 16:16

https://www.lefigaro.fr/actualite-france/quand-les-gendarmes-rechauffent-les-cold-cases-20201009

Quand les gendarmes réchauffent les «cold cases»

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Message par mimou Lun 15 Mar - 16:07

https://www.lefigaro.fr/actualite-france/la-chancellerie-veut-relancer-les-cold-cases-20210208

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Message par mimou Lun 15 Fév - 19:04

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Message par mimou Mer 25 Nov - 7:42

Peur sur la ville est un film policier franco-italien écrit et réalisé par Henri Verneuil, sorti en 1975.

Le film met en vedette Jean-Paul Belmondo dans le rôle d'un commissaire de police parisien traquant un tueur en série qui terrorise la capitale. La distribution est complétée par Charles Denner, Adalberto Maria Merli, Lea Massari, ainsi que Rosy Varte et Jean-François Balmer, dont c'est l'un des premiers films.

Tourné au cours de l'automne 19741, le long-métrage, connu pour l'implication de Belmondo dans les cascades, qu'il exécute lui-même, dont celle sur le pont de Bir-Hakeim, sort en avril 1975 et rencontre un énorme succès commercial avec près de quatre millions d'entrées.


Sommaire
1 Résumé
2 Fiche technique
3 Distribution
4 Lieux de tournage
5 Autour du film
6 Sortie et accueil
6.1 Accueil critique
6.2 Box-office
7 Notes et références
7.1 Notes
7.2 Références
8 Liens externes
Résumé
Au dix-septième étage de la tour Les Poissons à Courbevoie, Nora Elmer (qui vient juste de perdre son mari) est réveillée par un coup de téléphone anonyme : un personnage mystérieux la menace de mort parce qu'elle a un amant qu'elle a continué à voir même après le décès de son mari. L'inconnu lui annonce qu'il va venir chez elle pour la tuer. Quand un homme sonne par erreur à sa porte, elle prend peur, fait un malaise cardiaque et se tue en tombant du balcon.

Le commissaire Letellier et son adjoint Moissac, de la brigade criminelle, sont chargés de l'enquête. Mais Letellier se désintéresse de l'affaire lorsqu'il apprend que son vieil ennemi, le gangster Marcucci, est de retour en ville. Deux ans plus tôt, Letellier a poursuivi Marcucci après un braquage dans les rues d'Asnières-sur-Seine ; non seulement le gangster a réussi à s'enfuir mais, en plus, un de ses collègues et un passant ont été tués dans la course-poursuite. À cause de ce double échec, Letellier a été viré de la brigade antigang pour être muté à la criminelle, ce qu'il n'a jamais admis.

Letellier est contacté par un homme se faisant appeler Minos, en référence à l'Enfer, le premier tome de la Divine Comédie, de DanteN 1 : il annonce qu'il est responsable de la mort de Nora et qu'il va s'attaquer à toutes les femmes un peu trop libertines. Letellier et Moissac rencontrent plusieurs femmes récemment harcelées au téléphone par des maniaques, dont Hélène Grammont, infirmière dans un hôpital. En interrogeant Hélène, Letellier et Moissac rencontrent Pierre Valdeck, un infirmier borgne.

Minos assassine une autre femme, Germaine Doizon, au nez et à la barbe de Letellier. Celui-ci le poursuit sur les toits et dans les rues de Paris. Pendant la poursuite, Minos perd son œil en verre, qui se casse, mais Letellier en récupère les morceaux. Alors qu'il talonne Minos, Letellier apprend par un de ses collègues que Marcucci est dans le coin : il laisse filer Minos pour aller régler ses comptes avec Marcucci. Poursuivi, ce dernier se réfugie dans le métro. Au cours d'une fusillade dans une rame, Letellier abat enfin Marcucci. Mais dès le lendemain, à cause de Minos, tous les journaux accusent le commissaire d'avoir laissé s'enfuir un tueur en série, pourtant bien plus dangereux, pour aller régler ses comptes avec un gangster.

Désavoué par ses supérieurs, Letellier se retrouve chargé de protéger Hélène Grammont, l'infirmière que Minos a aussi menacée de mort. Toutefois, Hélène est appelée en urgence et doit se rendre à l'hôpital. Letellier l'accompagne jusqu'au hall de l'établissement mais Minos attend Hélène dans son vestiaire et la tue.

Après ce nouvel échec, Letellier est plus motivé que jamais. Le laboratoire lui apprend que l'objet que Minos a perdu et qui s'est cassé est en fait un œil de verre. Valdeck s'étant audacieusement présenté au commissariat, avec son œil borgne, afin de signaler que toutes les victimes étaient passées par l'hôpital, Letellier comprend que le tueur Minos et l'infirmier Pierre Valdeck ne forment qu'une seule et même personne. En investissant son appartement, Letellier et Moissac découvrent que Valdeck prévoit de tuer une star du porno appelée Pamela Sweet.

Démasqué, Valdeck se retranche dans l'appartement de cette star et la prend en otage avec toute sa famille. Il menace de les tuer tous et de faire exploser le quartier si les autorités ne répondent pas à ses exigences. Minos entend à la radio le témoignage de sa mère et l'analyse d'un psychiatre sur sa démence, ce qui le rend encore plus agressif. Letellier fait croire à Valdeck que ses conditions sont acceptées. Au petit matin, un hélicoptère fait descendre Letellier avec un harnais jusqu'à l'appartement. Il passe par la fenêtre et saute sur Minos, en continuant à le frapper même après l'avoir assommé ; ses collègues entrent dans l'appartement, sécurisent les otages, et interviennent avant qu'il le tue. Minos, inconscient, est emmené par trois policiers et le commissaire divisionnaire félicite Letellier d'avoir si bien rattrapé ses précédents échecs.

Fiche technique
Titre : Peur sur la ville
Réalisation : Henri Verneuil
Scénario original : Henri Verneuil
Adaptation : Henri Verneuil, Jean Laborde et Francis Veber
Dialogues : Francis Veber
Décors : Jean André2
Costumes : Francesco Smalto
Photographie : Jean Penzer
Montage : Pierre Gillette
Musique : Ennio Morricone, interprétation : Rosa Balistreri
Assistants réalisateur : Philippe Lefebvre, Marc Grunebaum
Bagarres réglées par : Claude Carliez
Cascades réglées par : Dan Vieru - réalisés par : Jean-Paul Belmondo (non crédité)
Cascades automobiles : Rémy Julienne
Bruitages : Daniel Couteau
Générique : Les films Michel François
Directeur de Production : Jacques Juranville
Société de distribution : AMLF (France), Columbia Pictures (États-Unis)
Budget : 12 millions de francs3
Pays d'origine : France, Italie
Langue : français
Format : couleur (Eastmancolor) – 35 mm – 1.66 : 1 – son mono
Genre : policier, action, thriller
Durée : 120 minutes

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Message par mimou Dim 8 Nov - 12:50

https://www.leparisien.fr/faits-divers/didier-seban-et-corinne-herrmann-avocats-en-diable-08-11-2020-8407214.php

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Message par mimou Dim 11 Oct - 17:59

Cold cases : «Ces affaires ne doivent pas tomber dans l’oubli»
Le colonel Fabrice Bouillié détaille le fonctionnement et la mission de la «Division cold case» créée par la gendarmerie.
Fabrice Bouillié est à la tête du service central du renseignement criminel et chef de la nouvelle « Division cold case » de la gendarmerie.
Fabrice Bouillié est à la tête du service central du renseignement criminel et chef de la nouvelle « Division cold case » de la gendarmerie. DR
Par Vincent Gautronneau
Le 11 octobre 2020 à 09h14
Complexes, anciens, ils ont mis en échec des dizaines d'enquêteurs et continuent de hanter des familles entières. Les cold cases constituent « un enjeu humain très fort », estime le général Bernard Thibaud, sous-directeur de la PJ de la gendarmerie. Pour tenter de résoudre certains de ces dossiers insolubles, la gendarmerie vient d'officialiser la création d'une « Division cold case ». Ses 33 gendarmes seront dirigés par le colonel Fabrice Bouillié.

LIRE AUSSI > Meurtre de Chantal de Chillou : 19 ans après son crime, le tueur du lac a-t-il d’autres secrets ?

Pourquoi cette division peut-elle aider à résoudre des cold cases ?

FABRICE BOUILLIE. Depuis la cellule Ariane et l'enquête sur Nordahl Lelandais, nous avons appris à travailler avec des profils très différents. On fait collaborer des analystes, des enquêteurs, des scientifiques, des psycho criminologues… C'est une méthode efficace sur les cold cases car cela apporte un œil neuf. Notre mission est de faire émerger de nouvelles hypothèses ou d'aider les enquêteurs à sortir du tunnel dans lequel ils peuvent se trouver quand ils ont poussé une piste qui n'a pas abouti. Mais par respect pour les victimes et les familles, ces affaires ne doivent pas tomber dans l'oubli.

La division s'appuie sur des psycho criminologues. Quel est leur apport sur un cold case ?

Cette spécialité n'existait pas au moment de certains crimes qui restent encore non résolus. Ces experts sont capables de dégager des pistes qui n'avaient pas forcément été imaginées. Grâce à une scène de crime, ils peuvent par exemple déterminer le profil d'un auteur. Si une victime est recouverte après des sévices, on peut par exemple voir que le tueur la connaît, qu'il a eu honte de son crime. On va donc se concentrer sur des proches, des gens qui fréquentaient la victime.

Comment vous servez-vous des évolutions de la science ?

Quand nous prenons un dossier, des analystes reprennent tous les scellés. Ils font un tri en fonction des expertises initiales, de l'état de la science à l'époque. Ensuite, ils vont déterminer ce qui mérite d'être réanalysé à l'aune des nouvelles technologies. Enfin, l'œil neuf offert par la division peut pousser les experts à se pencher sur des scellés écartés à l'époque… Si on dégage de nouvelles pistes, des scellés qui semblaient sans intérêt il y a 20 ans et n'avaient donc pas été analysés peuvent devenir la clé d'une enquête.

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Sur combien de dossiers travaille actuellement la division ?

Nous gérons 14 dossiers en lien avec les sections de recherches saisies. Pour certains, nous sommes dans une étude de faisabilité : il s'agit d'évaluer si nous pouvons dégager de nouvelles pistes, analyser de nouveaux éléments. D'autres dossiers sont plus avancés…


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Message par mimou Dim 11 Oct - 7:44

Les experts Pontoise : à la rencontre des gendarmes scientifiquesLes experts Pontoise : à la rencontre des gendarmes scientifiques
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Elle incarne une chef de groupe dans « Section de recherches », série phare de TF1. L’actrice Elise Tielrooy, qui s’est aussi lancée dans le thriller futuriste, planche sur son troisième livre. Le 8 juin dernier, nous l’avons accompagnée à la rencontre des gendarmes scientifiques à l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale ( IRCGN) à Pontoise. ADN, empreintes et profil psy : reportage avec des experts à la pointe ! >> Comment écrivez-vous, Elise Tielrooy ? >>

Pour les accros aux faits divers, c’est un peu le Graal de pénétrer ici. C’est d’ailleurs suite à l’affaire Grégory que l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN) a été créé en 1987, à Rosny-sous-Bois. Depuis trois ans, bureaux et labos à la pointe de la technologie ont déménagé à Pontoise, au sein de l’immense Pôle judiciaire - quasiment 27 000 mètres carrés -. Chaque jour, ce sont 260 experts et techniciens - des militaires mais aussi des civils – qui viennent en renfort des gendarmes enquêteurs partout en France ou qui réalisent des expertises scientifiques à la demande des magistrats. Ici, on ne parle pas des enquêtes en cours, logique, mais nous sommes face à ces acteurs de l’ombre, ceux qui permettent aux enquêtes de ricocher avec ce qui paraît au commun des mortels comme des rebondissements spectaculaires. Mais eux pensent avant tout aux victimes, à leurs proches, à tous ceux à qui une enquête de gendarmerie résolue va permettre parfois, doucement, pas à pas, de faire le deuil. C’est la petite trace de sang ou l’empreinte invisible à l’œil nu qu’ils traquent sans relâche. Ce sont eux par exemple qui travaillent non-stop sur l’affaire Maëlys. Ce sont également eux qui ont créé le célèbre Bluestar, vous savez, le révélateur de sang. Plus récemment, le chef d'escadron Hubac et son équipe ont mis au point, au sein du service central d'analyse génétique de la gendarmerie, un laboratoire mobile d’analyses ADN. « Une première mondiale ! » Une heure est nécessaire pour installer ce LABADN - c’est son nom - composé d’une camionnette blanche et de tentes gonflables s’élevant autour. Et il suffit de 2h30 aux experts pour en sortir un ADN. Ce labo résolument moderne peut donc se déplacer partout. La première fois qu’il a été utilisé ? Lors de l’attentat de Nice : en 48 heures, ce sont 200 ADN qui seront extraits, « des victimes et leur parentèle ». En janvier dernier, le LABADN s’est cette fois déplacé en Corse pour effectuer des prélèvements ADN sur 286 femmes. Un jeune enseignant avait été retrouvé assassiné en 2016, avec sur son corps des traces d’ADN féminin. Reste désormais à faire « matcher » les profils pour trouver la coupable.

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Le lieutenant-colonel Chilliard, le chef d'escadron Hubac et Elise Tielrooy.

Au cœur du service central d’analyse génétique, surchaussures, blouse et charlotte obligatoires. Derrière les vitres, des techniciens masqués s’activent dans des salles stériles. Aucun air du couloir ne doit pénétrer dans le sas. Le chef d'escadron Hubac nous décrypte les différentes étapes : le prélèvement, l’extraction, l’amplification et la révélation de l’ADN. « La phase d’extraction est la plus longue mais aussi la plus contaminante. » Même un postillon va forcément atterrir quelque part donc la vigilance est de mise ! Les chiffres donnent le tournis : ce sont 135 000 prélèvements qui se font chaque année, soit 600 par jour au labo. On nous présente ensuite le GendSAG : « Même les experts Miami ne l’ont pas celui-là ! », plaisante le militaire. Cet outil révolutionnaire permet « l’analyse instantanée de traces biologiques ». Sur une scène de crime sanglante ou une catastrophe de masse, il est ainsi possible d’identifier rapidement les auteurs et les victimes. Dans ce département, ces passionnés travaillent désormais également à faire parler… les os.

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« NOTRE TRAVAIL EST D’AIDER LES ENQUÊTEURS À LA COMPRÉHENSION DE LA SCÈNE DE CRIME. »

Nous poursuivons notre visite, direction le Département des sciences et du comportement, le plus féminin paraît-il. Quatre analystes femmes, spécialisées en psychologie criminelle, travaillent en binôme avec deux enquêteurs, se relayant ainsi 24h/24. Cette cellule a été créé en 2001, « suite à une affaire de tueur en série type Allègre », nous explique la Capitaine Le Maout. « 90% des dossiers que nous suivons sont des homicides particulièrement violents, sans mobile apparent. Notre travail est d’aider les enquêteurs à la compréhension de la scène de crime : pourquoi la victime a-t-elle autant de blessures par exemple ? » En gros, « dis-moi ce que tu as fait à ta victime et je te dirai qui tu es », résume-t-elle. Leur quotidien n’est jamais le même et « la liste des horreurs pas exhaustive ». On voit parfois dans les séries une victime avoir le visage recouvert et à chaque fois les enquêteurs expliquent que c’est un signe que l’agresseur la connaissait : alors, info ou intox ? « On appelle cela un geste de réparation : cela peut en effet signifier que l’agresseur connaissait sa victime et, s’il l’a violée et assassinée, c’est possible qu’il remonte son pantalon et sa culotte. Parfois, il recouvre son visage juste parce que c’est une vision ragoûtante », décrypte-t-elle. Ces pros tentent de déterminer les liens de l’agresseur avec la victime, l’existence de troubles de la personnalité et si celui-ci pourrait recommencer. Un travail de fourmi pour imbriquer les pièces du puzzle et esquisser un scénario… que les enquêteurs valideront ou non grâce à leurs investigations. Leur force ? Leur humanité. Et leur abnégation virant à l’acharnement pour faire parler les scènes de crimes. Quand ils rentrent chez eux, ils coupent, se font une bulle. Vie de famille, amis, sport : tout est bon pour prendre de la distance. Mais ils n’oublient pas, jamais. La Capitaine Le Maout croit-elle encore en la nature humaine ? « Parfois », lâche-t-elle dans un sourire.

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La Capitaine Le Maout

« NOUS AVONS DES TRACES FRAÎCHES SUR LA MAJEURE PARTIE DES SCÈNES DE CRIME. »

Ici, à chacun sa spécialité. En tout, l’IRCGN compte 16 départements. Le capitaine Ledroit, son truc à lui, ce sont les empreintes digitales. « Saviez-vous que depuis 1902 on peut identifier une empreinte ? », nous lance-t-il, évoquant cette fameuse empreinte digitale composée de dix dessins uniques (même pour les vrais jumeaux !).

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Le capitaine Ledroit

Pour relever des empreintes, « la poudre marche surtout sur des surfaces touchées récemment. Et nous avons des traces fraîches sur la majeure partie des scènes de crime », explique le capitaine. Mais, il existe des dizaines d’autres techniques pour chercher des traces papillaires sur une scène. La révélation chimique, par exemple. Dans un labo, nous voyons apparaître une empreinte digitale après 48h de traitements. Grâce à des lasers ou des filtres de couleur se dessinent même du sang ou des traces de maquillage. Equipées de lunettes, nous découvrons comment cinq minutes de traitement à la lumière verte fait apparaître des images incroyables.

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Révéler des traces sur des enveloppes, même sur du papier poreux mouillé, c’est désormais possible. Le métal, le plastique, le verre ou l’adhésif ? Même pas peur ! Grâce à une sorte de super glue méga intelligente, les gendarmes scientifiques réussissent à mettre en lumière des empreintes des jours, des semaines, voire même des années après. Impressionnant.

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« RELIER UN LIEU, UN OBJET ET UN HUMAIN. »

D’ailleurs, avez-vous déjà entendu parler d’empreinte olfactive ? Depuis 2012, le chef d’escadron Cognon travaille sur ce qui s’appelle la chimie analytique, au sein du département Environnement Incendies Explosifs. Ce sont les incendies qui occupent 70% de son temps. Son équipe et lui vont chercher « quel type de produits inflammables a été utilisé », « travailler sur les résidus des incendies, se déplacer pour effectuer des prélèvements ou travailler sur photo ». Leur job ? « Relier un lieu, un objet et un humain ». Les chiens pisteurs de la gendarmerie sont extrêmement doués pour cela, mais leur travail n’est pas exploitable lors d’un procès. Il fallait donc imaginer « une solution complémentaire ». Le chef d’escadron nous explique comment il est possible désormais de « prendre un individu et de l’isoler par l’odeur ». L’idée ? Capturer cette odeur et en isoler les molécules piégées. Lorsqu’elles se retrouvent à l’état de vapeur, cela va permettre de réaliser une chromatographie, comprenez une complexe méthode d’analyse chimique. Le chef d’escadron Cognon nous raconte le test qu’ils ont réalisé avec une ancienne stagiaire qui avait occupé un bureau durant des mois. Les experts ont réussi à capturer son odeur sur le combiné téléphonique, l’ont isolImaginez comment ce procédé - encore en phase de test - va pouvoir à l’avenir faire avancer les enquêtes. « L’odorologie n’est pas reconnue par la justice mais, un jour, probablement que oui ! »

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Le chef d’escadron Cognon

Passage express cette fois en zone de médecine légale. Ici, la salle d’autopsie est unique en Europe. Une deuxième salle permet par exemple aux magistrats de suivre l’examen via un écran dans la pièce à côté. Ainsi ne regardent que ceux qui le souhaitent vraiment, ce qui évite quelques évanouissements (et ça, on veut bien le croire). Un peu plus loin, un scanner dédié aux morts, qui permet ainsi de détecter une hémorragie avant une autopsie. Les experts utilisent également la reconstruction 3D pour reconstituer le visage d'un mort défiguré. Ici sont aussi entreposés des squelettes auxquels il va s’agir de redonner une identité. Savez-vous d’ailleurs combien de squelettes sont retrouvés chaque année en France ? 300 ! Et surtout au mois de mai ou lors des périodes de chasse et de cueillette de champignons...

« JE NE PENSAIS JAMAIS ME TROUVER EN PRÉSENCE DE LA PHOTO D’UNE ODEUR. »

En repartant, nous comme anesthésiées. Sonnées. Bluffées aussi. « Ce qui m’a marquée ? On entre dans un autre monde : clos, concentré (en savoir et en technologie) et peuplé de personnes passionnées. Tout y devient incroyable : je ne pensais jamais me trouver en présence de la photo d’une odeur par exemple ! Ces scientifiques remontent littéralement le temps en suivant les traces que l’on laisse en permanence derrière nous. J'ai d’ailleurs été médusée par le nombre de traces que l’on sème partout, juste en existant ! », nous confiera Elise Tielrooy quelques jours plus tard. Et puis, elle va devoir aussi… se remettre au boulot ! « Je vais devoir réécrire quelques scènes de mon prochain roman : j’ai encore du mal à tuer sur papier… », plaisante-t-elle. Le plus dur pour les auteurs de polars ? La scène du meurtre, évidemment !

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Merci à tous les « experts » et aussi au Général de brigade Touron, au Colonel JAM et au lieutenant-colonel Chilliard.


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Message par mimou Dim 11 Oct - 7:11

https://www.gendarmerie.interieur.gouv.fr/pjgn/actualite/vu-dans-les-medias/elle-les-experts-pontoise-a-la-rencontre-des-gendarmes-scientifiques

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Message par mimou Lun 31 Aoû - 14:20

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Message par mimou Lun 17 Aoû - 16:57

ADN : l’interminable traque du « Grêlé »
Par Raphaëlle Rérolle
Publié le 09 août 2019 à 05h26 - Mis à jour le 09 août 2019 à 20h25

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ENQUÊTEADN, la reine des preuves (5/6). Au moins trois meurtres et cinq viols entre 1986 et 1994 en région parisienne. Cette affaire est aussi celle des défaillances du 36, quai des Orfèvres.

Il n’a pas de nom, juste des surnoms, un visage et du sang sur les mains. Ce fantôme qui hante encore les archives de la police judiciaire parisienne, les équipes de la brigade criminelle l’ont traqué pendant plus de vingt ans sans jamais parvenir à le coincer. A force de le fréquenter, elles avaient fini par lui donner des sobriquets. D’abord « Notre ami », par dérision, puis « le Grêlé », en référence à l’aspect de sa peau, décrit par des témoins et des victimes. Agissant à découvert comme s’il était sûr de pouvoir glisser entre les mains de ses poursuivants, l’inconnu a laissé derrière lui un nombre ahurissant de traces. Mégots, sperme, empreintes, il semble s’être moqué de la police scientifique et, d’une certaine façon, l’avenir lui a donné raison. Car l’histoire du Grêlé, responsable d’au moins trois meurtres et cinq viols en région parisienne entre 1986 et 1994, est aussi celle de l’identité judiciaire parisienne et de ses défaillances jusqu’au milieu des années 1990.

Groupe sanguin A +
L’apparition du Grêlé dans les radars de la police judiciaire (PJ) remonte au 5 mai 1986. A l’heure du déjeuner, la mère de Cécile Bloch, 11 ans, s’inquiète de ne pouvoir joindre sa fille au téléphone. Cécile est une enfant sérieuse, autonome, qui prend ses repas de midi seule, quand ses parents travaillent. Contactée, la directrice du collège répond que la petite n’est pas venue à son cours de 9 heures ni aux suivants. Les parents, fous d’inquiétude, se précipitent alors vers leur domicile, situé au 116 rue Petit, dans le 19e arrondissement, et commencent à fouiller la résidence.

C’est le gardien qui, scrutant les recoins mal éclairés du troisième sous-sol, découvrira le corps, comme le raconte Patricia Tourancheau dans son livre Le 36. Histoires de poulets, d’indics et de tueurs en série (Seuil-Les Jours, 2017). La fillette est recouverte d’un vieux morceau de moquette dont seule dépasse une main déjà raide et dressée vers le plafond, dans un dernier geste de défense. Elle a été violée, blessée à l’arme blanche et étranglée.

Les policiers du bureau 302 de la « crim’ » (brigade criminelle) ne retrouvent pas d’arme sur place et pas même d’empreintes digitales, mais réussissent à prélever un peu de sperme sur la culotte de Cécile. A défaut de savoir qui est le Grêlé, on connaît désormais son groupe sanguin, A +. Si elle a le mérite de resserrer un peu le champ des possibles, cette information n’est cependant pas très discriminante, puisque ce caractère est l’un des plus répandus en Europe.

Chasse à l’homme
En revanche, le meurtrier a laissé une trace visuelle qui va s’avérer utile : plusieurs personnes l’ont vu rôder dans la résidence avant le crime et s’enfuir aussitôt après. L’un de ces témoins, le demi-frère de Cécile, est étudiant en biologie à Paris. Une demi-heure avant l’agression, Luc Richard-Bloch a pris l’ascenseur avec un inconnu au comportement bizarre, trop poli – presque obséquieux. En trois étages, le jeune homme a eu le temps d’observer cet individu de type européen, âgé de 25 à 30 ans. Corpulence moyenne, grand, cheveux châtains, mèche sur le côté, il a les joues couvertes de tavelures, comme s’il avait souffert d’une acné sévère. Ajoutés à ceux des autres témoins, ces souvenirs serviront à établir un portrait-robot qui reste, à ce jour, la première figure connue du prédateur.

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La longue traque d'un tueur en série
Commence alors une chasse à l’homme qui conduira les enquêteurs à ratisser les environs, soumettant le fameux croquis à des dizaines de personnes. Pendant ce temps-là, dans ce qui ressemble à la préhistoire de la police (pas d’ordinateurs, donc pas de bases de données numériques), un membre du bureau 302 de la crim’ épluche des centaines de fiches d’archives et finit par tomber sur un précédent vieux de quelques semaines. Le 7 avril 1986, une petite Sarah de 8 ans a été violée au quatrième sous-sol d’un immeuble du 13e arrondissement par un grand type rencontré dans l’ascenseur. Le mode opératoire ressemble à celui de la rue Petit, sauf que cette fois, l’enfant a survécu. Les policiers ont recueilli des indices, mouchoirs en papier et marques de sperme, mais ils se sont contentés de les mettre sous scellés en les emballant dans des pochettes plastifiées, sans savoir que la préservation de l’ADN nécessite de sécher les objets et de les tenir à l’abri de la lumière.

« Au début des années 1980, la France était au niveau zéro de la police scientifique. Ne serait-ce qu’en termes de moyens : pour un policier scientifique en France, il y en avait 60 en Allemagne »
commissaire divisionnaire Richard Marlet

Il faut dire qu’à l’époque, la technique des empreintes génétiques a bien vu le jour en Angleterre, mais elle est toute récente et n’interviendra dans une affaire criminelle que fin 1986. Dès cette date, en Grande-Bretagne, le procédé permettant d’identifier une personne à partir de son matériel biologique sert à confondre des coupables ou innocenter des suspects. Mais en France, c’est une autre affaire. La majorité des policiers n’ont jamais entendu parler de cette science, qui leur paraîtra d’abord relever du charlatanisme. Et puis, à Paris, les services de police scientifique du 36, quai des Orfèvres sont tragiquement démunis.

Aujourd’hui à la retraite, le commissaire divisionnaire Richard Marlet se souvient de l’état de déshérence dans lequel se trouvaient les sections techniques de recherche et d’identification de l’identité judiciaire quand il en a pris la tête, en 1995. « Au début des années 1980, dit-il, la France était au niveau zéro de la police scientifique. Ne serait-ce qu’en termes de moyens : pour un policier scientifique en France, il y en avait 60 en Allemagne. Quand je suis arrivé à l’identité judiciaire, rien ne fonctionnait. C’était l’endroit où l’on versait les plus mauvais éléments. Certains ne trouvaient aucune trace, parfois même pas les empreintes des gens qui vivaient sur les lieux d’un crime. »

Sinistre parcours
Pas étonnant, dans ces conditions, que les demandes émanant de la famille Bloch soient restées lettre morte. Fin 1986, le demi-frère de Cécile signale à la police qu’il a entendu parler de l’invention d’Alec Jeffreys, le généticien britannique responsable de la découverte des empreintes génétiques. Ne pourrait-on se servir de l’ADN pour chercher le meurtrier de sa sœur ? Il propose même de faire réaliser l’opération à ses frais. Silence. Quelque temps plus tard, le père de la fillette pose la même question. On lui apprend alors que tout le sperme disponible a été consommé pour identifier le groupe sanguin du tueur.

Pendant que l’enquête stagne, le Grêlé poursuit son sinistre parcours. Une adolescente de 14 ans, Marianne, est attaquée chez elle par un homme de haute taille, qui se présente d’abord comme un policier chargé de lutter contre le trafic de stupéfiants. Ligotée, puis violée, la jeune fille est ensuite bâillonnée et laissée sur son lit dans l’appartement familial du 14e arrondissement. A son tour, elle dresse un portrait-robot proche de celui du Grêlé, mais en plus inquiétant, yeux cernés et orbites creuses.

De faux espoirs en coups de malchance, l’affaire Cécile Bloch est finalement close en 1993. Un an plus tard, pourtant, une autre gamine de 11 ans se fait enlever puis violer près de Saclay, dans l’Essonne. Ingrid pédalait le long d’un chemin isolé, quand un homme se présentant comme un policier l’a forcée à monter dans sa voiture avant de la transporter dans une ferme abandonnée. La voiture, une Volvo blanche, a été identifiée par des passants. Son conducteur aussi, au moment où il achetait une bouteille de Vittel destinée à la victime. Ingrid, elle, reconnaît son agresseur sur le portrait-robot réalisé d’après les observations de Marianne.

Comme un projecteur jetant sa lumière crue sur des coins d’ombre, l’ADN entre en piste, et pas seulement dans des enquêtes en cours

Quelques mois passent, puis un manutentionnaire de 36 ans est interpellé dans l’enceinte de la ferme. Type de véhicule, forme de visage, son signalement pourrait correspondre à celui de l’agresseur d’Ingrid, et d’ailleurs il finit par avouer le crime. Tout de même, les forces de l’ordre ont des doutes : sa version des événements ne coïncide pas vraiment avec celle de la victime. Après cinq mois de détention, il sera finalement disculpé par une comparaison entre ses empreintes génétiques et celles du violeur. C’est la première apparition de l’ADN dans l’affaire du Grêlé.

Car chemin faisant, les Français ont commencé à s’intéresser à cette technique déjà bien installée ailleurs. D’abord à Lille, où le génotype sert dans une enquête criminelle en 1993, mais également au CHU de Nantes, où le généticien Olivier Pascal réalise des analyses pour la police scientifique. Comme un projecteur jetant sa lumière crue sur des coins d’ombre, l’ADN entre en piste, et pas seulement dans des enquêtes en cours. Retournant sur leurs pas, les policiers décident de sonder certains cold cases, autrement dit des cas non résolus.

Le Grêlé court toujours
D’autant qu’à Paris, les sections techniques et scientifiques de l’identité judiciaire se sont considérablement professionnalisées sous l’impulsion, notamment, de Richard Marlet. Compte tenu des avancées de la science, le dossier Cécile Bloch est donc rouvert en 1996. Et là, coup de théâtre : la police scientifique confirme que Sarah, Cécile, Marianne et Ingrid ont bien été agressées par le même individu. Mais ce n’est pas tout. Car en tirant les fils de certaines vieilles histoires, les enquêteurs découvrent aussi que le Grêlé n’a pas seulement attaqué des enfants.

En 1987, dans le quartier parisien du Marais, une jeune fille au pair allemande et son employeur ont été tués de manière atroce. Elle, crucifiée aux barreaux d’un lit superposé, étranglée et égorgée. Lui, en position dite « de gondole », c’est-à-dire couché sur le ventre avec un lien reliant ses chevilles à sa gorge. L’ADN prélevé sur place ne laisse aucun doute : c’est celui du Grêlé. Sans cette technique, les policiers n’auraient sans doute jamais relié ces morts aux crimes commis sur des fillettes et une adolescente suivant des modes opératoires totalement différents.

Mais l’ADN ne peut pas tout. S’il ne renvoie pas à une personne précise, dans le cadre d’un fichier d’empreintes génétiques, il reste une simple suite de chiffres. Or, de ce criminel, on connaît beaucoup de choses, mais pas son nom. Qui est-il ? A-t-il commis d’autres forfaits ? Et où ? Nul ne le sait. En attendant, le Grêlé court toujours. A moins qu’il ait définitivement arrêté de courir, mort ou interné : les policiers sont sans nouvelles de lui depuis 1994.

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Message par mimou Lun 17 Aoû - 16:55

La longue traque d'un tueur en série
Le 5 mai 1986, une petite fille de 11 ans est assassinée à Paris. L'agresseur n'a jamais été arrêté. La brigade criminelle et une profileuse belge continuent de le rechercher.

Publié le 03 avril 2004 à 11h48 - Mis à jour le 03 avril 2004 à 11h48

Temps deLecture 9 min.

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Comment le nommer ? Carine Hutsebaut l'appelle "Albert". "Je lui ai donné un prénom, pour l'humaniser, pour me battre avec plus de force contre lui", confie la profileuse belge, connue dans son pays pour avoir travaillé sur l'affaire Dutroux. Les policiers français, eux, parlent de "Notre ami". Il faut les comprendre, il faut les excuser, depuis le temps qu'ils vivent avec lui, qu'ils travaillent tous les jours sous le regard de cet absent, décliné en cinq portraits-robots sur les murs du siège de la PJ parisienne, au 36 quai des Orfèvres. Même s'il n'est aujourd'hui âgé que d'une quarantaine d'années, "Notre ami" passe pour être l'un des plus vieux suspects de la brigade criminelle, la Crim' en jargon policier.

"Notre ami" est si banal, si ordinaire, qu'entre eux, les enquêteurs ne lui ont pas trouvé de surnom. Il est juste ce criminel en série qui, en région parisienne, entre 1986 et 1994, a tué au moins une dizaine de personnes, si l'on prend en compte les crimes prescrits. Tout ce qui le concerne a été rassemblé dans le dossier ouvert au nom de la première des victimes sur laquelle son empreinte ADN a été retrouvée : Cécile Bloch, tuée le lundi 5 mai 1986, à Paris.

Ce matin-là, la petite fille quitte le 116 rue Petit, dans le 19e arrondissement. Elève de 5e, elle a cours à 9 heures au collège. En fin de matinée, la directrice appelle ses parents. Cécile ne s'est pas présentée à son cours de gym, ni aux autres. L'alerte est donnée. Son corps sera retrouvé quelques heures plus tard au troisième sous-sol de l'immeuble, dans une petite pièce, porte fermée. Elle a été violée, étranglée, poignardée. Quand ses parents viennent l'identifier au centre médico-légal du quai de la Rapée, le visage est méconnaissable, les os sont brisés. Cécile s'est débattue.

La petite fille avait des boucles brunes. Elle était bonne élève, sérieuse à l'école, gaie à la maison. Elle jouait - très bien - du violon et préparait le conservatoire. Comme dit son père, un ancien fonctionnaire de la Sécurité sociale, juriste de formation : "Elle n'a pas vécu longtemps, mais elle a beaucoup vécu." La profileuse Carine Hutsebaut, qui prépare un livre sur cette affaire, estime également que Cécile était promise à un bel avenir : "Dix-huit ans après, on aurait certainement entendu parler d'elle. Je me dis souvent qu'elle aurait peut-être été une musicienne merveilleuse ou qu'elle aurait pu inventer le vaccin contre le sida."

Au Quai des Orfèvres, le policier qui connaît le mieux "Notre ami" s'appelle Yves Le Jalet. Il est entré dans la police en 1986, l'année du meurtre de Cécile. "Un homme sérieux", assure Jean-Pierre Bloch, le père de Cécile. Le Jalet est un Breton de l'intérieur, têtu, discret, efficace - "le Breton est bon policier", dit-on toujours, l'air docte, à la Crim'. Voilà dix-huit ans qu'Yves Le Jalet vit avec l'énigme Cécile Bloch.

Pas moins de sept juges se sont frottés à ce dossier. Une seule, la dernière en date, Dominique Bibal-Séry, a eu l'heur de plaire à la famille Bloch, qui n'a jamais cessé de lutter pour identifier le tueur. Dès 1986, Luc Bloch, le frère de Cécile, étudiant en biologie, demande ainsi à ce que des comparaisons d'empreintes génétiques avec d'autres victimes soient effectuées. Mais la police scientifique française n'est pas prête. Il faut attendre 1996 pour que, grâce aux progrès accomplis dans ce domaine, la fiche d'identité génétique du tueur soit établie et que le dossier, classé depuis 1993, soit rouvert. "C'est un dossier de l'ADN", confirme Julien Gentile, commissaire à la Crim'.

En 2001, d'autres analyses effectuées à Nantes, dans le laboratoire du docteur Olivier Pascal, permettent, grâce aux comparaisons systématiques demandées par la juge Bibal-Séry, de faire endosser à l'assassin de Cécile trois autres agressions. On découvre ainsi que, deux mois avant l'assassinat de la rue Petit, il aurait violé et tué une fillette de huit ans, prénommée Sarah, retrouvée au quatrième sous-sol d'un immeuble de la place de Vénétie (Paris-13e).

L'empreinte génétique est également identique à celle retrouvée sur Marianne N., une adolescente agressée en 1987 dans son immeuble de la rue Didot (Paris-14e). Un homme l'avait abordée dans l'ascenseur. Brandissant une carte tricolore, il s'était fait passer pour un policier. Une fois dans son appartement, il l'avait ligotée et violée, mais sans tenter de la tuer. Il avait ensuité volé des disques, un appareil photo, un peu d'argent.

Les biologistes de Nantes font aussi le lien entre ces affaires et l'assassinat, toujours en 1987, d'une jeune fille au pair de 20 ans, Irmgard Muller, et du père de l'enfant qu'elle gardait dans le 4e arrondissement de Paris. Ils avaient été retrouvés nus, bâillonnés, ligotés, étranglés. La jeune Allemande avait les bras en croix, le corps de l'homme portait une brûlure de cigarette à l'épaule. Deux appareils photo avaient disparu. Elément troublant : la jeune fille connaissait, semble-t-il, l'assassin. "Elle avait eu un rapport sexuel librement consenti avec lui, un ou deux jours avant le crime", précisent les policiers. Dans son journal intime, Irmgard évoquait un certain "Elie Louringue", rencontré peu avant, et habitant rue Rubens, Paris-13e. "Elie Louringue, un nom qui ressemble à un pseudo, un nom de bande dessinée", juge Mme Hutsebaut, la profileuse belge.

Moins de deux ans séparent ces trois crimes. Mais une autre affaire, remontant cette fois à 1994, intrigue les policiers : le viol d'Ingrid G. Le 29 juin 1994, cette petite fille de 11 ans fait du vélo sur une route de campagne, en Seine-et-Marne. Un homme s'arrête à sa hauteur dans ce qui lui semble aujourd'hui être une Volvo blanche, présente une carte de police, lui passe les menottes, l'emmène dans une ferme désaffectée, à Saclay, à 90 kilomètres de là. Il la menotte à un vieux radiateur, à côté d'un lit pliant, l'oblige à des fellations - "Il faut que vous fassiez ça", lui demande-t-il en la vouvoyant. Elle obéit."Ingrid a bien fait, elle s'est battue pour sa vie. Cécile, elle, s'est battue pour sa dignité, et elle en est morte", soupire Carine Hutsebaut. Dans cette affaire, comme dans les précédentes, l'ADN est celui de "Notre ami".

Plaintes et témoins à l'appui, Carine Hutsebaut estime avoir retrouvé une vingtaine d'affaires liées à celui qu'elle appelle "Albert". Le mode opératoire varie peu. Il se présente comme un policier, brandit à plusieurs reprises des armes à feu, utilise souvent des cordelettes. Ses crimes ont lieu à l'intérieur d'un immeuble ou dans une voie sans issue. Il approche d'abord la victime pour la violer, ne tue que si elle lui résiste. Parfois, il vole deux, trois bricoles. "Il a certainement un casier psychiatrique", dit Mme Hutsebaut qui, en reconstituant les propos tenus avant les agressions sexuelles, et notamment le récit d'Ingrid, ajoute : "Catholique d'éducation, probablement."

Plus de six ans se sont écoulés entre la première série de meurtres (1986, 1987) et le viol d'Ingrid (1994). Pourquoi ? C'est le mystère du meurtrier. Les policiers savent bien, en effet, qu'un tel tueur ne s'accorde pas de pauses. Où est-il passé ? S'est-il réfugié à l'étranger ? A-t-il séjourné en prison ou en hôpital psychiatrique ? Physiquement, en tout cas, il a changé...

Quand il a commencé à sévir, au milieu des années 1980, il était plutôt bien mis. En témoigne Luc, le frère de Cécile, qui l'avait croisé dans l'ascenseur, le jour de la mort de sa sœur. Les victimes qui ont survécu, comme Marianne N., parlent même d'un "beau garçon". Un homme de type européen, mesurant entre 1,80 m à 1,85 m, les cheveux châtains séparés par une raie, athlétique, peu poilu, aux sourcils épais et foncés, les yeux marron. En 1994, en revanche, Ingrid décrit un homme plus négligé sentant "l'herbe".

Un seul détail physique, au fond, le distingue : des petites marques, ou des petites plaques, sans doute des cicatrices d'acné, sur son visage. "Un visage grêlé", précise la police. "Des antécédents de traitement par des neuroleptiques sédatifs tels que le Tercian, ou la prise de substances toxiques donnent ce type de comportement et ce tableau clinique", écrit la psycho- criminologue française Michèle Agrapart-Delmas, dans un rapport de mai 2002. "Les neuroleptiques donnent le genre de changement de peau décrit par les différentes victimes : une peau grêlée pendant usage et lisse après", approuve - une fois n'est pas coutume - Mme Hutsebaut.

L'échec de l'enquête a suscité bien des aigreurs. Des haines, peut-on même dire. Car la Crim' n'aime pas les profileurs. Pour elle, ils sont au mieux des amateurs, au pis des saboteurs. Elle-même a pourtant eu recours à l'expertise d'un psychologue, un homme de confiance puisqu'il était en charge des fonctionnaires à la direction de la police judiciaire (DCPJ). Or, selon les policiers, le psychologue en question a puisé dans l'affaire Bloch matière à un livre, mais n'a aucunement contribué aux progrès des investigations. Et les enquêteurs parisiens ne croient pas davantage en Carine Hutsebaut, venue pour sa part de Belgique.

La jeune femme travaille seule, à la demande du père de Cécile, dont elle a fait connaissance en 2001, lors d'une "marche blanche" organisée après l'affaire Dutroux. Psychothérapeute de formation, elle a suivi des stages de "profiling" au centre du FBI de Quantico (Etats-Unis), un endroit rendu célèbre par le film Le Silence des agneaux, avec Jodie Foster.

Sollicitée en 1995 par la famille d'une petite fille disparue en Belgique, Mme Hutsebaut dresse un profil de leur ravisseur dans un journal flamand bien avant que la gendarmerie n'arrête Marc Dutroux et que les corps de ses victimes ne soient retrouvés. "Je savais qu'il était connu des services de police, j'avais donné le triangle géographique où il habitait, dit qu'il était marié, contrairement à notre Albert", explique-t-elle aujourd'hui. La Crim' doute de cette efficacité. Et s'agace quand Carine Hutsebaut devient l'héroïne d'un documentaire du réalisateur Thierry de Lestrade. Conséquence : huit jours avant la diffusion du film, en octobre 2003, la PJ lance un appel à témoins sur TF1. "On a eu des bons suspects en retour, mais ce n'était pas eux", indique-t-on au Quai des Orfèvres.

Il y eut quelques fausses joies, comme l'arrestation, en mars 2003, d'un chauffeur-livreur finalement innocenté. "Sans l'ADN, il était mal", confie un enquêteur. Les policiers accordent en revanche la plus grande attention au témoignage d'une jeune femme, dont l'identité est maintenue secrète et qui s'est manifestée récemment après avoir été agressée par un homme ressemblant beaucoup au suspect.

"Le problème, c'est qu'on n'a pas de fil à tirer. Depuis 1994, il n'y a plus de faits similaires en région parisienne, soupire-t-on cependant du côté du Quai des Orfèvres, "Notre ami" est soit en province, soit à l'étranger, soit fou, soit mort, soit en prison à perpétuité. La probabilité voudrait qu'il soit SDF. Si on a de la chance et que le fichier ADN se remplit bien, on le trou- vera peut-être. Sinon, on ne le trouvera jamais". "Moi, je le retrouverai", assure Carine Hutsebaut malgré son découragement après une fausse piste l'ayant menée à Grenoble, en 2003. "Je continue à me promener dans les catacombes de ses pensées et de ses fantasmes."

De sa maison du Lot, à Marcilhac, Jean-Pierre Bloch expose toutes les données de l'affaire sur www.cecilebloch.com, "le site de ma fille", comme il l'appelle. Les juges y sont traités de "bureaucrates et charognards", les journalistes renvoyés à leur paresse ou assommés de droits de réponse. Comment ne pas comprendre sa colère ?

Depuis le 1er mars, M. Bloch suit aussi jour après jour le procès de Marc Dutroux, en Belgique. Il prévient : "Il ne risquerait pas d'y avoir un procès où je ne serais pas." Puis, avec sa grosse voix, en parlant de l'absence à l'audience des parents des petites victimes : "Si jamais il y avait un procès pour l'assassin de Cécile, je m'opposerais à toute demande de huis clos." Si jamais...

Ariane Chemin

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Message par mimou Lun 17 Aoû - 16:53

Notre ami" est si banal, si ordinaire, qu'entre eux, les enquêteurs ne lui ont pas trouvé de surnom. Il est juste ce criminel en série qui, en région parisienne, entre 1986 et 1994, a tué au moins une dizaine de personnes, si l'on prend en compte les crimes prescrits. Tout ce qui le concerne a été rassemblé dans le dossier ouvert au nom de la première des victimes sur laquelle son empreinte ADN a été retrouvée : Cécile Bloch, tuée le lundi 5 mai 1986, à Paris.

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Message par mimou Lun 17 Aoû - 16:50

Le mode opératoire varie peu. Il se présente comme un policier, brandit à plusieurs reprises des armes à feu, utilise souvent des cordelettes. Ses crimes ont lieu à l'intérieur d'un immeuble ou dans une voie sans issue. Il approche d'abord la victime pour la violer, ne tue que si elle lui résiste. Parfois, il vole deux, trois bricoles. "Il a certainement un casier psychiatrique", dit Mme Hutsebaut qui, en reconstituant les propos tenus avant les agressions sexuelles, et notamment le récit d'Ingrid, ajoute : "Catholique d'éducation, probablement."

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Message par mimou Sam 1 Aoû - 19:30

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Message par mimou Sam 1 Aoû - 6:37

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Message par mimou Jeu 30 Juil - 19:21

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Message par mimou Mer 29 Juil - 18:26

Patrice Alègre est né le 20 juin 1968 à Toulouse d'un père, Roland Alègre, policier (il devient CRS2 lorsque Patrice a 6 ans), dépeint comme souvent absent et très violent, et d'une mère, Michelle, coiffeuse, qui multiplie les aventures dont Patrice est parfois le témoin. Patrice grandit à Saint-Geniès-Bellevue (31). Il n'est pas un enfant désiré, sa mère n'ayant que 17 ans à sa naissance, au contraire de son frère né sept ans plus tard. Ses parents sont en conflit perpétuel, Patrice déteste son père mais adore et idéalise sa mère, qui est parfois battue. Vivant une scolarité difficile, renvoyé de trois collèges d'enseignement secondaire, Patrice est inscrit dans une filière de mécanique générale et confié à 14 ans à sa grand-mère dans le quartier des Izards de Toulouse.
Dans ce quartier, il quitte l'école en quatrième et tombe dans la délinquance, le vol, le trafic de drogues, devient un petit caïd. Il se retrouve à la rue à l'âge de treize ans. Il dira à ses psychiatres avoir subi une agression sexuelle à cette période. Son père essaie de gommer ses délits à répétition. Il commet sa première agression sexuelle à 16 ans3.

Barman à la cafétéria du commissariat de police, puis au buffet de la gare de Toulouse4, il repère ses proies dans le quartier de la gare. Valérie Tariote, sa première victime, assassinée le 21 février 1989, est serveuse dans le même café5. Ce « prédateur urbain », selon expression des psychiatres qui l'ont expertisé6, les séduit, mais si elles ne lui cèdent pas, les viole, les étrangle et les déshabille, ne leur laissant que leurs chaussettes7.

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Message par mimou Lun 27 Juil - 8:54

Les préparations militaires supérieures (PMS) sont, en France, des préparations militaires destinées aux jeunes gens ayant obtenu au moins le baccalauréat ou un brevet de préparation militaire et aspirant à occuper des fonctions d'officier.

Elles existent dans les trois armées et dans la gendarmerie. Elles sont notamment une étape de formation obligatoire pour les candidats officiers réservistes1 et les élèves des lycées de la Défense. De nos jours, elles sont également fortement conseillées en vue d'intégrer les forces armées via les concours sur titres ou le recrutement sous contrat.

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Message par mimou Dim 26 Juil - 9:29

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Message par mimou Dim 26 Juil - 9:28

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Message par mimou Jeu 23 Juil - 6:58

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Message par mimou Jeu 23 Juil - 6:57

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