le grélé l'or Ange
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
-50%
Le deal à ne pas rater :
-50% Baskets Nike Air Huarache Runner
69.99 € 139.99 €
Voir le deal

l'épilogue

Page 2 sur 14 Précédent  1, 2, 3 ... 8 ... 14  Suivant

Aller en bas

l'épilogue - Page 2 Empty LA BRIGADE DES MINEURS: entrer dans la tête des suspects

Message par mimou Ven 29 Déc - 10:16

Brigade des mineurs : quand Clémentine, la psychologue, aide les enquêteurs à « entrer dans la tête » des suspects





l'épilogue - Page 2 4aricj11



l'épilogue - Page 2 5bxvrx11




SÉRIE (3/5). En poste à la célèbre brigade du 36, Clémentine s’est vue confier un rôle, plutôt novateur, d’analyse clinique et psychopathologique des auteurs présumés de crimes et délits visant les enfants. Depuis un an, elle a apporté son concours à une dizaine d’enquêtes.

Par Caroline Piquet
Le 28 décembre 2023 à 05h40
AbonnésVotre abonnement vous permet d’accéder à cet article.
Depuis un an, Clémentine a apporté son concours à une dizaine d’enquêtes. Le Parisien DA - Philippe Lavieille et Arnaud Journois
Depuis un an, Clémentine a apporté son concours à une dizaine d’enquêtes. Le Parisien DA - Philippe Lavieille et Arnaud Journois

Réagir

Enregistrer

Partager
Notre série « Avec les enquêteurs de la brigade des mineurs de Paris »
De nouvelles unités pour s’adapter à la criminalité
Le groupe sériel traque les prédateurs sexuels
Une psychologue pour « entrer dans la tête » des suspects
Comment le groupe « flag » confond les agresseurs
L’infiltration des réseaux pédophiles sur Internet
C’est l’une des caractéristiques de la brigade de protection des mineurs (BPM) de la police judiciaire de Paris. Les enquêteurs chargés d’élucider les crimes et les délits ciblant les mineurs partagent une appétence certaine pour la psychologie. Un atout, quand il s’agit de faire parler des tout-petits, ou des prédateurs sexuels d’enfants. L’inceste, par exemple, est une infraction particulièrement difficile à prouver. A fortiori lorsque les faits sont dénoncés une fois l’enfant devenu adulte.

« Plus les années passent et moins on a de preuve. Tout va donc se jouer sur des petits éléments, et sur la capacité de l’enquêteur à entrer dans la tête du mis en cause. À trouver la faille qui va, peut-être, l’amener à reconnaître les faits », résume Claire Vidal, cheffe du groupe flag de la BPM.

« Établir un tableau clinique et psychopathologique »
Face à ces écueils, le patron de la BPM, Christophe Molmy, a confié en début d’année une toute nouvelle mission de profilage à la psychologue de son service. « Je ne parlerais pas de profilage, une notion controversée. L’idée, c’est d’établir un tableau clinique et psychopathologique du mis en cause, pour permettre aux enquêteurs de comprendre la personne qu’ils ont en face d’eux », précise Clémentine, psychologue en poste à la BPM depuis décembre 2021.

Si ses fonctions principales restent l’aide et le soutien thérapeutique aux victimes, cette praticienne de 32 ans joue donc désormais un rôle assez novateur : celui d’« entrer dans l’enquête », pour « faire de l’analyse », aider les policiers à « trouver des axes d’enquêtes » et à « faire parler le mis en cause », précise Christophe Molmy.

Suivre les auditions « derrière une glace sans tain »
Clémentine peut être sollicitée dans le temps d’une garde à vue, en amont, ou parfois même après, sur la base des procès-verbaux. « Il n’y a pas de recette, c’est en fonction des besoins », explique-t-elle. Si les enquêteurs découvrent des antécédents à leur client pendant le temps de la garde à vue, Clémentine va, par exemple, en prendre connaissance : « S’il n’y en a pas, je vais fonctionner au même rythme que les enquêteurs. »


Newsletter Enquête en cours
Une plongée dans l’actualité des faits divers, pour éclairer la face sombre de notre époque
InscritToutes les newsletters
La thérapeute peut aussi potentiellement assister aux auditions. « Je n’en ai pas encore eu directement l’occasion, parce qu’il y avait à chaque fois un risque d’inquiéter le gardé à vue, ou de casser une dynamique. Mais j’ai pu le faire derrière une glace sans tain », ajoute-t-elle.

Clémentine, psychologue de la brigade de protection des mineurs de Paris, apporte des éclaircissements aux enquêteurs.
Clémentine, psychologue de la brigade de protection des mineurs de Paris, apporte des éclaircissements aux enquêteurs. LP/Caroline Piquet
En aucun cas elle ne pose directement une question au mis en cause : elle n’est pas policière, et n’est donc pas habilitée à participer à un acte d’enquête. « Je ne suis pas formée pour ça. J’apporte mes éclaircissements aux enquêteurs, qui, eux, n’ont pas été formés à la psychologie. »

Depuis un an, Clémentine a apporté son concours à une dizaine d’enquêtes. Elle a été d’une efficacité redoutable pour y déceler une pathologie rare, difficile à détecter, dont souffrait une femme. « J’ai pris connaissance du dossier et des auditions. J’ai pu déterminer, à la lecture de mes connaissances cliniques, que j’étais face à un cas d’école. C’était assez époustouflant, car on n’en voit jamais, sauf dans les livres », glisse Clémentine, encore émue. « Elle a su gagner la confiance des enquêteurs, qui la sollicitent de plus en plus. Elle est passionnée et fait un super boulot », loue le taulier de la BPM.

Un « rôle moteur » pour traquer les prédateurs sexuels
Pour le groupe sériel de la brigade, chargé de traquer les violeurs et les agresseurs d’enfants en série dans la capitale, « Clémentine joue un rôle moteur. Il faut avoir un regard particulièrement acéré pour progresser sur ces affaires », salue Christophe Molmy. « Nous faisons de plus en plus appel à elle en amont, quand nous sommes face à des profils inquiétants, ou que nous ne comprenons pas », approuve Solenn, cheffe par intérim du groupe sériel.

Quand son groupe a interpellé, en mars, un homme qui avait suivi jusqu’à chez elle une collégienne parisienne de 13 ans, avant de l’agresser sexuellement, l’expertise de Clémentine a été déterminante. « Elle nous a permis d’apporter un éclairage, au regard des premières auditions, sur sa personnalité, et sur les leviers à actionner pour le faire parler », appuie Solenn. Et ce multirécidiviste, déjà connu pour au moins sept autres agressions similaires sur des mineurs depuis 1992, est passé à table. Il a même avoué avoir voulu violer l’adolescente.

À lire aussi
Dans la tête d’Isabelle, agressée sexuellement enfant : « J’ai le sentiment d’être foutue, brûlée, de ne rien valoir »
Les prédateurs sexuels d’enfants sont des profils particulièrement difficiles à faire parler. « Nous sommes face à de grosses carences, très verrouillées, expose Solenn. Pour faire sauter ces verrous, la psychologie est primordiale. Clémentine nous permet d’avoir les bons outils. » En fonction des réponses et du comportement du mis en cause, la psychologue aiguille les enquêteurs, leur indique sur « quel pan de sa personnalité travailler », précise Laurent, enquêteur au groupe sériel.

Pas indispensable mais… déterminante
« Il y a certains profils, avec de grosses failles narcissiques, qu’il faut plutôt flatter, cajoler. Avec d’autres, il faut être plus directif, les mettre face à leurs responsabilités », abonde Solenn. Avec pour seul objectif en tête : établir la vérité. « L’idée, c’est d’avoir un semblant d’explication, d’essayer de comprendre comment il en arrive là et ce qui s’est passé », expose Laurent.

En matière de « profilage », toute généralisation est à proscrire. « Il faut garder en tête la singularité de chacun », évacue Clémentine. « Le psy qui assène que l’auteur a 35 ans, qu’il est banquier et qu’il vit dans un pavillon de la grande couronne, c’est pour les séries américaines, ironise Christophe Molmy. Le travail de Clémentine n’est pas une baguette magique qui nous permet de démêler l’enquête et de trouver l’auteur. Son aide n’est pas indispensable, mais elle peut être déterminante. Au même titre que la téléphonie, la vidéo, etc. C’est un travail d’équipe. »

Dans la rubrique
Faits divers

mimou
Admin

Messages : 989
Date d'inscription : 25/08/2017

Revenir en haut Aller en bas

l'épilogue - Page 2 Empty LA BRIGADE DES MINEURS

Message par mimou Jeu 28 Déc - 9:52

l'épilogue - Page 2 Previe73


l'épilogue - Page 2 Previe76



l'épilogue - Page 2 5bxvrx10



l'épilogue - Page 2 Bgvqjf10



l'épilogue - Page 2 Rq2abv10



l'épilogue - Page 2 Zxpq4t10

mimou
Admin

Messages : 989
Date d'inscription : 25/08/2017

Revenir en haut Aller en bas

l'épilogue - Page 2 Empty profession avocate des cold cases

Message par mimou Dim 2 Avr - 21:04

https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/serie-profession-avocate-de-cold-case

l'épilogue - Page 2 400x4010

mimou
Admin

Messages : 989
Date d'inscription : 25/08/2017

Revenir en haut Aller en bas

l'épilogue - Page 2 Empty Où en est-on dans les « cold cases » en France ?

Message par mimou Dim 2 Avr - 16:25

https://www.youtube.com/watch?v=oi9e0oBJNd8

mimou
Admin

Messages : 989
Date d'inscription : 25/08/2017

Revenir en haut Aller en bas

l'épilogue - Page 2 Empty cold cases enquêtes relancées

Message par mimou Dim 2 Avr - 16:09

l'épilogue - Page 2 Images25

l'épilogue - Page 2 Images26







Un an de traque des cold cases en France : quel bilan ?
Tirant le bilan d’un an d’activité du « pôle national consacré aux crimes sériels ou non élucidés », les associations de victimes ont avancé, mercredi 1er mars, leurs propositions pour améliorer le dispositif et mieux cerner l’ampleur de sa tâche.

Publié le
Mercredi 1 mars 2023
Alexandre Fache
Salle des pièces à conviction, au pôle judiciaire de la gendarmerie nationale, à Cergy-Pontoise.
Salle des pièces à conviction, au pôle judiciaire de la gendarmerie nationale, à Cergy-Pontoise.
©Martin Bureau/AFP
La source d’un espoir formidable, qui n’a pas encore obtenu tous les moyens nécessaires. C’est en substance le bilan qu’ont dressé plusieurs associations de victimes sur l’activité du pôle national des crimes sériels ou non élucidés, lancé il y a un an.

Salle des pièces à conviction, au pôle judiciaire de la gendarmerie nationale, à Cergy-Pontoise, le 26 janvier 2021. Martin Bureau/AFP
Voir aussi :
Justice. Un pôle national pour réveiller les « cold cases »
« Nous sommes très heureux de la création de ce pôle » cold cases « , les familles des victimes ont enfin trouvé, dans cette structure, des interlocuteurs concernés et dynamiques, mais nous pensons que l’entonnoir n’est pas encore assez ouvert », a résumé Me Didier Seban, l’avocat de plusieurs associations, lors d’une conférence de presse organisée, mercredi 1er mars, au tribunal de Nanterre (Hauts-de-Seine).

Alors que les pouvoirs publics évoquent au mieux quelques « centaines » de dossiers de crimes ou de disparitions non résolues, les associations assurent qu’il y en aurait « plusieurs milliers » en France, et regrettent que chaque juridiction ne dispose pas de données précises sur le sujet.

« Le pôle est destiné à escalader une montagne dont on ne connaît pas la hauteur », image Éric Mouzin, le père d’Estelle, 9 ans, disparue en janvier 2003 à Guermantes (Seine-et-Marne) et dont l’enlèvement a fini par être imputé au tueur en série Michel Fourniret, après 18 ans d’errances judiciaires.

Dès 2003, le père de la petite Estelle, Éric Mouzin fonde l’Association Estelle, pour dénoncer l'insuffisance du suivi judiciaire des dossiers d’enfants disparus. ©  Boris Horvat / AFP
Voir aussi :
Cold cases #2. Estelle Mouzin, ou la justice en échec
222 dossiers analysés, 77 procédures rouvertes
En fonction depuis mars 2022, le pôle cold cases a analysé 222 dossiers, et sélectionné ceux pour lesquels il estimait pouvoir apporter une “plus value”: les affaires impliquant des tueurs en série, celles dont les enquêtes exigent un haut degré de technicité, ou encore celles impliquant plusieurs pays.

Au total, 77 procédures ont été ouvertes ou relancées par le pôle: 67 informations judiciaires, réparties entre les trois cabinets d’instruction, et 10 enquêtes préliminaires, dirigées par le parquet. « Le pôle ne pourra absorber plus d’une centaine de dossiers, en l’état des moyens alloués », ont d’ores et déjà prévenu le président du tribunal de Nanterre Benjamin Deparis et le procureur Pascal Prache, qui estiment que « ce niveau sera atteint très prochainement. »

D’où la demande des associations de victimes que la structure soit dotée de deux juges d’instruction et deux greffiers supplémentaires.

Dans des dossiers vieux de plusieurs décennies, l’ADN, la dernière chance d’avancer vers la vérité  
Mais les associations ne se contentent pas de réclamer des moyens pour la division cold cases. Elles veulent voir aussi lever plusieurs obstacles qui pèsent sur le bon fonctionnement de cette jeune institution. Espérant profiter de la refonte annoncée du code de procédure pénale et de la discussion prochaine, au Parlement, d’un projet de loi d’amélioration de la justice, elles demandent « l’interdiction de la destruction des scellés criminels pour les crimes non élucidés ». « Le sac à dos de mon frère a été détruit, on a perdu ainsi un atout précieux pour l’enquête », a expliqué Adeline Morin, la sœur de Jean-Christophe Morin, 23 ans, l’un des deux “disparus du Fort de Tamié” (2011-2012), en Savoie, une des affaires reprises par le pôle cold cases.


L'Humatinale
Du lundi au vendredi, l’actu essentielle décryptée par la rédaction de l’Humanité.

Votre e-mail
S’INSCRIRE
Dans ces dossiers encore dans l’impasse, dont certains sont vieux de plusieurs décennies, les progrès techniques liés à l’utilisation de l’ADN peuvent constituer la dernière chance d’avancer vers la vérité.

Elogieuses sur l’engagement du pôle de Nanterre, les associations le sont beaucoup moins sur celui de plusieurs juridictions locales, en particulier celles de Reims et de Chalon-sur-Saône, accusées d’immobilisme, voire d’obstruction dans la transmission des dossiers. Elles réclament donc que les juges d’instruction puissent avoir le dernier mot sur ces transferts, et que les éventuels refus des parquets puissent être contestés par un appel, inexistant aujourd’hui.

Faire cesser la concurrence mortifère entre police et gendarmerie
Au-delà de ces évolutions législatives, les représentants de victimes, parmi lesquelles l’association Estelle, l’association Christelle, l’association de défense des handicapés de l’Yonne, ou l’association N’oubliez pas Charazed, demandent que cesse la concurrence mortifère entre police et gendarmerie.

« On nous dit que tout va bien, qu’ils se parlent, mais on voit dans chaque dossier que ce n’est pas le cas », accuse Me Seban. Qui suggère aussi la mise en place d’un site internet dédié au recueil d’informations sur les affaires non élucidées, qui pourrait être « dans un premier temps limité aux seuls dossiers des enfants disparus ».



« La gendarmerie a bien un site dédié pour les objets d’art volés, on devrait pouvoir faire ça pour les enfants ! » plaide Me Seban, citant le témoignage décisif qu’avait pu recueillir son cabinet sur la présence de Michel Fourniret à Guermantes, au moment de la disparition d’Estelle.
Pour répondre au manque de données statistiques, les associations réclament enfin que chaque procureur de la République tienne « un registre des meurtres non élucidés et des personnes disparues » sur leur juridiction. « Le pôle cold cases est arrivé vite, mais il fonctionne au milieu d’un système défaillant. Pire, il se nourrit de ces défaillances. Or, il n’a pas été livré avec une baguette magique », prévient Eric Mouzin, qui veut voir tout de même dans cette structure « des raisons d’y croire ».

À lire, notre série sur les colds cases

Les cold cases en chiffres

1er. Le premier procès lié à l’activité du pôle cold cases pourrait avoir lieu à l’automne prochain. Début février, la juge d’instruction Sabine Kheris, coordinatrice du pôle, a clos ses investigations dans trois dossiers liés au tueur en série Michel Fourniret, décédé en 2021, et à son ex-épouse Monique Olivier. Mise en examen pour complicité, celle-ci pourrait être renvoyée aux assises.

222. C’est le nombre de procédures que le pôle a examinées depuis son lancement il y a un an. Il a choisi de relancer des enquêtes pour 77 d’entre elles. Sur ces dernières, 19 avaient été complètement stoppées au niveau local.

9. C’est le nombre de “parcours criminels” instruits à ce jour par la division de Nanterre. Avec ce dispositif, le magistrat enquête non pas sur des faits précis, mais retrace le parcours de criminels déjà condamnés (Nordahl Lelandais, Pascal Jardin...), dont on imagine qu’ils ont pu faire d’autres victimes que celles déjà connues.

47 affaires traitées par le pôle concernent des meurtres, 16 des enlèvements et/ou séquestrations et 5 des viols. Par ailleurs, 51 concernent exclusivement des victimes femmes et près d’un tiers des mineurs.

mimou
Admin

Messages : 989
Date d'inscription : 25/08/2017

Revenir en haut Aller en bas

l'épilogue - Page 2 Empty sur la piste des tueurs

Message par mimou Dim 2 Avr - 9:18

l'épilogue - Page 2 20230310


l'épilogue - Page 2 Cold-c13


l'épilogue - Page 2 Images22



l'épilogue - Page 2 Images23



l]

mimou
Admin

Messages : 989
Date d'inscription : 25/08/2017

Revenir en haut Aller en bas

l'épilogue - Page 2 Empty Le Projet Innocence

Message par mimou Mar 21 Mar - 9:49

https://innocenceproject.org/all-cases/

Le Projet Innocence travaille à libérer les innocents, à prévenir les condamnations injustifiées et à créer des systèmes de justice justes, compatissants et équitables pour tous. Fondée en 1992 par Barry C. Scheck et Peter J. Neufeld à la Benjamin N. Cardozo School of Law de l’Université Yeshiva, l’organisation est maintenant une organisation indépendante à but non lucratif. Notre travail est guidé par la science et fondé sur l’antiracisme.

mimou
Admin

Messages : 989
Date d'inscription : 25/08/2017

Revenir en haut Aller en bas

l'épilogue - Page 2 Empty Au cœur du crime

Message par mimou Ven 20 Jan - 15:45

https://podcasts.google.com/feed/aHR0cHM6Ly9mZWVkcy5hY2FzdC5jb20vcHVibGljL3Nob3dzLzE5N2UwOTAwLTRhZGYtNDdiMi04YzIyLThiOWIxMmE3MjAxOQ?sa=X&ved=0CBsQ27cFahcKEwjIs7qu7sL0AhUAAAAAHQAAAAAQQA

https://podcasts.google.com/feed/aHR0cHM6Ly9mZWVkcy5hY2FzdC5jb20vcHVibGljL3Nob3dzLzE5N2UwOTAwLTRhZGYtNDdiMi04YzIyLThiOWIxMmE3MjAxOQ?sa=X&ved=0CBsQ27cFahcKEwjIs7qu7sL0AhUAAAAAHQAAAAAQQA

mimou
Admin

Messages : 989
Date d'inscription : 25/08/2017

Revenir en haut Aller en bas

l'épilogue - Page 2 Empty « Cold cases » : Comment le pôle spécialisé a obtenu des avancées majeures dans deux dossiers anciens

Message par mimou Ven 20 Jan - 6:29


l'épilogue - Page 2 15497110




[uhttps://www.20minutes.fr/justice/4019118-20230116-cold-cases-comment-pole-specialise-obtenu-avancees-majeures-deux-dossiers-anciens





rl=https://servimg.com/view/19764295/3464]l'épilogue - Page 2 Sophie10[/url]

mimou
Admin

Messages : 989
Date d'inscription : 25/08/2017

Revenir en haut Aller en bas

l'épilogue - Page 2 Empty un gendarme spécialisé dans les "affaires classées" recruté par un cabinet d'avocats

Message par mimou Sam 14 Jan - 9:25

l'épilogue - Page 2 Aa16kk10


un gendarme spécialisé dans les "affaires classées" recruté par un cabinet d'avocats

Spécialisé dans les affaires non-résolues, l'avocat Didier Seban a décidé de recruter dans son cabinet un gendarme issu du pôle "cold cases" de Nanterre. Le but est simple : utiliser l'expérience de l'ancien adjudant pour rouvrir des dossiers.
Article rédigé par

David Di Giacomo
Radio France
Publié le 14/01/2023 07:52
Temps de lecture : 3 min.
Au premier plan, l’ex-gendarme Olivier Le Gall et, en arrière-plan, l’avocat Didier Seban, dans l’une des pièces du cabinet qui renferme quelques-uns des dossiers de crimes non-élucidés.  (DAVID DIGIACOMO / FRANCEINFO / RADIO FRANCE)
Au premier plan, l’ex-gendarme Olivier Le Gall et, en arrière-plan, l’avocat Didier Seban, dans l’une des pièces du cabinet qui renferme quelques-uns des dossiers de crimes non-élucidés.  (DAVID DIGIACOMO / FRANCEINFO / RADIO FRANCE)
C'est très rare qu'un avocat recrute un gendarme. Or le cabinet de Didier Seban, spécialisé dans les affaires non-élucidées, a fait appel aux services d'Olivier Le Gall. Ce gendarme a quitté la prestigieuse division des "cold cases" de Nanterre. "J'ai travaillé sur des affaires intéressantes et importantes, rappelle Olivier Le Gall. J'ai eu quelques réussites, on a arrêté des auteurs. Ce qui m'intéressait c'était de savoir ce qui se passait derrière."

>> "Cold cases" : un septuagénaire poursuivi pour un viol et un meurtre à Paris datant des années 1990

Pour cet ancien enquêteur, ce poste au sein d'un cabinet est à dissocier d'un rôle de détective privé. "Je ne vais pas aller, la nuit, surveiller telle ou telle personne ou encore écouter un témoin, explique Olivier Le Gall. Ma fonction réelle est chargé de mission donc c'est d'apporter une expertise. Le fait d'avoir un regard extérieur ou nouveau sur une affaire permet de dire : 'Attention, là, ils n'ont pas entendu telle personne ou analysé tel scellé'. C'est ça l'idée."

Depuis son arrivée, il y a six mois, l'ex-adjudant chef s'est notamment plongé dans l'affaire des disparus de l'Isère, ces enfants tués ou qui ont mystérieusement disparus dans le département dans les années 1980-1990. S'il rouvre ces dossiers, c'est parce que, selon lui, le temps presse : "Ce sont des affaires très anciennes pour lesquelles on n'a toujours pas trouvé la solution. Il serait temps de trouver quelque chose, souligne-t-il, car les témoins ou même les auteurs décèdent, donc il y a urgence."

Pallier le manque d'enquêteurs criminels
Didier Seban espère résoudre des affaires pour apaiser la douleur des familles. Certaines attendent depuis des dizaines d'années avant de mettre un nom sur un criminel. "Pour les familles, tant que les affaires ne sont pas résolues, elles pensent qu'elles peuvent peut-être croiser dans la rue le meurtrier, que cela peut être le voisin... Elles ne peuvent pas s'autoriser à vivre tant qu'un auteur n'est pas interpellé, jugé et déclaré coupable judiciairement."

"Notre travail au cabinet, c'est de faire reprendre les enquêtes, de se dire qu'aucun dossier ne doit résister à l'enquête pour peu qu'on y mette les moyens."

Didier Seban, avocat à franceinfo
Recruter un ex-gendarme, c'est aussi une façon pour l'avocat Didier Seban de pallier les carences de la justice et de la police. Malgré la création du pôle "cold cases", selon l'avocat, ces unités manquent encore de moyens face aux centaines de crimes qui restent non-élucidés. "Ça part d'un constat, c'est que le service public de la justice fonctionne mal. On manque d'enquêteurs criminels, d'enquêteurs de police judiciaire et souvent, parce qu'un dossier recouvre l'autre, ces affaires, au bout de quelques mois, sont traitées comme des 'cold cases', comme des crimes oubliés, c'est-à-dire que l'enquête est abandonnée". Avec cette initiative, l'avocat veut apporter son aide avec ses propres moyens et pousser la justice à rouvrir les dossiers. "C'est à la justice de faire ces enquêtes-là. Nous, on essaie d'avoir un œil neuf. On reprend les dossiers, on les retravaille, on voit ce qui n'a pas été fait, on regarde la criminalité dans le coin. On veut aider le pôle à réussir."


Un cabinet d'avocat s'adjoint les services d'un gendarme issu du pôle "cold cases" de Nanterre - Reportage de David Di Giacomo
écouter

mimou
Admin

Messages : 989
Date d'inscription : 25/08/2017

Revenir en haut Aller en bas

l'épilogue - Page 2 Empty l’ombre d’un prédateur sexuel en série et d’un tueur

Message par mimou Ven 13 Jan - 12:34

Faits divers
Derrière le septuagénaire qui droguait sa femme, l’ombre d’un prédateur sexuel en série et d’un tueur
La justice soupçonne Dominique P., un septuagénaire écroué pour avoir drogué et livré sa femme à 49 hommes dans le Vaucluse, d’être l’auteur d’un meurtre et d’une tentative de viol dans les années 90 en région parisienne. Des rebondissements inattendus.
AbonnésVotre abonnement vous permet d’accéder à cet article.
Le septuagénaire est notamment suspecté d'avoir violé et tué en 1991 Sophie Narme, une agente immobilière qui avait rendez-vous avec un certain «Duboste». Un faux nom. DR
Le septuagénaire est notamment suspecté d'avoir violé et tué en 1991 Sophie Narme, une agente immobilière qui avait rendez-vous avec un certain «Duboste». Un faux nom. DR
8
Par Jean-Michel Décugis et
Jérémie Pham-Lê, (avec Denis Courtine)
Le 12 janvier 2023 à 19h43
On savait que ce septuagénaire du Vaucluse avait drogué sa femme entre 2013 et 2020 pour la livrer à des inconnus rencontrés sur Internet qui abusaient d’elle dans le lit conjugal sous ses yeux. Une affaire criminelle aussi sordide que hors du commun dans laquelle 49 suspects, sur plus de 70, ont été identifiés, interpellés puis écroués.

l'épilogue - Page 2 Previe47


l'épilogue - Page 2 Previe46



Mis en examen depuis novembre 2020 pour viols aggravés et administration de substance chimique à Avignon, Dominique P., père de famille de trois enfants longtemps au-dessus de tout soupçon, vient d’être rattrapé par un passé criminel encore plus terrifiant et impensable : le viol suivi du meurtre de Sophie Narme, 23 ans, et la tentative de viol d’E., 18 ans, en région parisienne dans les années 90.

Dominique P., père de famille dans le village de Mazan (Vaucluse, en photo) avait été mis en examen en 2020 pour viols aggravés et administration de substance chimique à son épouse. Depuis, il est rattrapé par deux affaires survenues dans les années 90.
Dominique P., père de famille dans le village de Mazan (Vaucluse, en photo) avait été mis en examen en 2020 pour viols aggravés et administration de substance chimique à son épouse. Depuis, il est rattrapé par deux affaires survenues dans les années 90.
Deux cold case qui font possiblement passer cet homme de 70 ans, devenu grand-père, dans une autre dimension. Celle d’un criminel en série. Le suspect a en tout cas été mis en examen le 14 octobre 2022 pour ces deux nouvelles affaires par la juge d’instruction Nathalie Turquey du nouveau pôle national dédié aux crimes sériels ou non élucidés de Nanterre (Hauts-de-Seine), ainsi que l’a révélé Vaucluse Matin. Il est doublement placé en détention provisoire.

Sophie Narme, violée et étranglée à Paris en 1991
Les investigations, dont nous avons pris connaissance, donnent le vertige. Dominique P. aurait pu continuer à passer à travers les mailles du filet de la justice s’il n’avait pas été surpris à filmer sous les jupes d’une jeune femme dans les rayons d’un Leclerc, à Carpentras, le 12 septembre 2020. Son téléphone avait alors révélé le sordide calvaire imposé à sa femme. Mais son parcours criminel a peut-être commencé trente ans plus tôt...

Dans la soirée du 4 décembre 1991, le corps sans vie de Sophie Narme, une négociatrice en immobilier de 23 ans, est découvert dans un appartement rue Manin, dans le XIXe arrondissement de Paris. Il s’agit d’un logement vacant, pris en charge par l’agence qui emploie la victime. La jeune femme repose sur la moquette, sur le ventre, sans pantalon et les sous-vêtements baissés jusqu’aux chevilles. Une ceinture, bouclée, lui serre le cou. Un morceau de ruban adhésif est retrouvé près de son visage. Selon l’autopsie, Sophie a été violée, étranglée et poignardée avec un couteau au niveau du thorax. Elle a également été droguée, comme le révèle la présence d’éther – un puissant anesthésique – dans son sang.


Newsletter Enquête en cours
Une plongée dans l’actualité des faits divers, pour éclairer la face sombre de notre époque
S'inscrire à la newsletterToutes les newsletters
Saisis, les enquêteurs de la brigade criminelle de Paris découvrent qu’un homme, manifestement pressé, avait appelé la négociatrice immobilière la veille du meurtre pour visiter l’appartement au plus vite. Sur l’agenda de Sophie, un nom – « Duboste » – et un numéro de téléphone sont inscrits à l’heure du rendez-vous. Mais l’identité fournie semble fictive et les coordonnées sont en réalité celles d’un télécopieur d’une société. Aucun témoin n’a assisté au crime.

Les policiers recueillent toutefois le témoignage troublant d’une autre agente immobilière d’une agence concurrente. Elle raconte que, un mois plus tôt, un homme lui avait touché la poitrine et le bas du corps lors d’une visite. Elle avait alors mis fin à l’agression en portant un coup de pied dans l’entrejambe de l’indélicat. Grâce à ses indications, les enquêteurs établissent un portrait-robot du suspect. Il se révèlera déterminant bien des années après.

Parmi les pistes explorées, le Grêlé ou Michel Fourniret
En attendant, l’enquête s’enlise. Elle est fermée à trois reprises par un non-lieu et rouverte en vue de rapprochements avec d’autres dossiers criminels ou analyses avec les progrès de la science. Les policiers de la Crim’ explorent la piste du Grêlé, tueur en série de la région parisienne récemment identifié, de l’Ogre des Ardennes Michel Fourniret ou encore celle d’un homme décédé en prison et mis en examen pour le viol d’une agent immobilière en 2015. En vain. Les enquêteurs sont freinés par une gestion calamiteuse des scellés par la justice. Ainsi, les prélèvements vaginaux, buccaux et anaux pratiqués sur Sophie Narme en 1991 ont tout bonnement disparu ! Or, ils auraient pu receler des traces de spermatozoïdes du tueur...

En mai 2022, la justice décide de relancer une nouvelle fois les investigations en joignant au dossier Narme un autre crime qui présente de fortes similitudes : une tentative de viol commise le 11 mai 1999 à Villeparisis (Seine-et-Marne). Là encore, la victime, E., 19 ans, est agent immobilière. Ce jour-là, un homme se présente à l’agence de la victime en donnant un faux nom – « Rigot » – et une adresse fictive à Châteauroux (Indre). Il demande à visiter un appartement.

À peine arrivé dans le logement, l’individu se jette sur la jeune femme, l’étrangle, place un cutter sous son cou avant de lui plaquer sur la bouche une compresse imbibée d’un produit anesthésiant. Au sol, l’agresseur assène des coups de poings à la victime pour la maîtriser, lui retire les chaussures et son pantalon et commence à lui caresser la poitrine. Dans un réflexe de survie, E. parvient à frapper dans les parties génitales de son bourreau puis se réfugie dans un dressing fermé à double tour. L’homme prend alors la fuite.

Une correspondance ADN et des aveux sur le viol en 1999
Lors des constatations, des traces de sang sont relevées sur l’une des chaussures d’E et sur les fibres de la moquette. Des années plus tard, une première analyse met en évidence un profil génétique masculin. Puis, une comparaison avec les ADN inscrits au fichier des empreintes génétiques (FNAEG) en août 2022 va finalement aboutir à une correspondance. Et un nom : Dominique P., déjà mis en examen dans l’affaire du Vaucluse. Un rebondissement spectaculaire. Les premières investigations de la Crim vont corroborer les soupçons.

Dans les années 90, le suspect vivait en région parisienne et était employé dans... des agences immobilières de la capitale, notamment en 1991. En outre, il présente de fortes ressemblances physiques avec le portrait robot de l’époque.

Portrait robot de l'homme accusé de viol à Villeparisis en 1999.
Portrait robot de l'homme accusé de viol à Villeparisis en 1999. DR
Le 7 septembre 2022, le dossier est transmis au pôle national des affaires sérielles et non élucidées. Dominique P. est transféré à Nanterre où il mis en examen tant pour le meurtre de Sophie que la tentative de viol d’E. Il s’agit des toutes premières poursuites lancées par ce nouveau pôle « cold case » crée au printemps 2022.

Confronté aux indices génétiques accablants, le septuagénaire a reconnu en garde à vue être l’auteur des faits de 1999. En revanche, il a contesté toute responsabilité pour ceux de 1991. Faute de prélèvements à analyser, Dominique P. n’a pu être confondu par l’ADN. Mais pour la justice, le mode opératoire absolument identique dans les deux affaires laisse penser qu’il peut s’agir du même homme. Les investigations se poursuivent en vue d’identifier d’éventuelles autres victimes imputables à ce criminel hors du commun.

Dans la rubrique
Faits divers


l'épilogue - Page 2 Kmjt2f10
l'épilogue - Page 2 Gcgzxp10

mimou
Admin

Messages : 989
Date d'inscription : 25/08/2017

Revenir en haut Aller en bas

l'épilogue - Page 2 Empty la généalogie génétique a permis d’identifier de nombreux criminels aux États-Unis

Message par mimou Sam 17 Déc - 15:10

Un documentaire sur l’évolution inquiétante de l’utilisation des données ADN
Depuis 2018, la généalogie génétique a permis d’identifier de nombreux criminels aux États-Unis. Mais cette révolution fascinante inquiète aussi. Entretien avec Gabrielle Dréan, réalisatrice de « ADN, la fin du crime ? », avant sa diffusion ce dimanche soir 15 mai 2022 sur France 5.

En recourant à la généalogie génétique pour identifier le « golden state killer », Paul Holes a révolutionné l’enquête criminelle.
En recourant à la généalogie génétique pour identifier le « golden state killer », Paul Holes a révolutionné l’enquête criminelle. | NOVA PRODUCTION
Ouest-France
Sonia LABESSE.
Publié le 15/05/2022 à 17h00
ÉCOUTER
LIRE PLUS TARD
PARTAGER
NEWSLETTER PETITS ÉCRANS
Comment, en 2018, la généalogie génétique a-t-elle révolutionné l’enquête criminelle ?


Dans les années 2010, une Américaine passionnée de généalogie, CeCe Moore, a mis au point une méthode de recherche d’une efficacité fascinante à partir de profils génétiques. Elle l’a d’abord utilisée bénévolement pour retrouver les parents biologiques d’enfants adoptés. En 2018, inspiré par cette technique, un
policier de formation scientifique, à quelques semaines de la retraite, Paul Holes, a tenté un dernier coup pour identifier le « golden state killer » : le tueur et violeur en série qui avait terrorisé la Californie de 1976 à 1986.

Depuis, la méthode a fait arrêter de nombreux criminels…

Paul Holes a envoyé un échantillon d’ADN (acide désoxyribonucléique dans nos cellules) à une société de recherches généalogiques. Il a reçu une liste de cousins du tueur en série californien. Il s’agissait ensuite de trouver leur ascendant commun et de reconstituer un arbre généalogique aussi grand que nécessaire. En
quatre mois, le tueur a été identifié, confirmé par un nouveau test ADN et arrêté. Selon CeCe Moore, il est
possible de retrouver n’importe quel criminel avec 3 % des profils génétiques. Plus il y a de profils ADN disponibles, comme aux États-Unis, en Chine, plus l’identification est facile.


Quelles informations livre notre ADN ?

L’ADN contient des milliards d’informations. La couleur des yeux est l’une des caractéristiques les plus faciles à déterminer. D’autres sont plus complexes. Mais les progrès sont très rapides dans ce domaine. L’ADN peut renseigner sur l’alimentation, une carence en vitamine, la personnalité, en partie déterminée par nos gènes. Une start-up américaine propose de détecter des capacités intellectuelles, la propension à l’agressivité, à l’addiction, à la dépression ou au burn-out.

Où en est-on en Europe ?


En France, la loi limite strictement le prélèvement et l’utilisation de données génétiques. Seule la police criminelle peut effectuer des « recherches en parentèle », sur autorisation d’un magistrat, au sein du Fichier national des empreintes génétiques. Les données utilisées par la recherche médicale sont « anonymisées ».

Aux États-Unis, l’ADN est utilisé pour identifier des femmes accusées d’avortement ?

Plusieurs États américains (Texas, Géorgie…) où l’avortement est interdit, ont identifié des mères par l’ADN de fœtus. En Virginie, des poursuites ont été abandonnées dans un cas de fausse couche.

À Hong Kong, des portraits-robots « génétiques » ont été affichés dans le métro…

Une organisation non gouvernementale est à l’origine de cette campagne visant à dénoncer publiquement ceux qui jettent papiers ou canettes par terre. À partir de traces d’ADN prélevées sur les détritus, l’ONG a réalisé des portraits-robots génétiques et les a affichés dans le métro. L’ADN est un outil puissant, à utiliser avec précaution. Il n’empêche pas les erreurs judiciaires – des personnes autres que le ou les criminels pouvant avoir laissé des traces. Et son utilisation comporte des risques d’atteinte aux libertés et aux fondements de la société. Ce n’est plus de la science-fiction.

France 5 , ce dimanche 15 mai 2022 à 20 h 55.

France Télévisions
Faits divers
États-Unis
Santé
Sciences

mimou
Admin

Messages : 989
Date d'inscription : 25/08/2017

Revenir en haut Aller en bas

l'épilogue - Page 2 Empty un portrait-robot génétique a permis de confondre ce violeur insaisissable

Message par mimou Sam 17 Déc - 15:06

VIDÉO - "Prédateur des bois" : un portrait-robot génétique a permis de confondre ce violeur insaisissable
Laetitia Asgarali Dumont | Reportage : Georges Brenier, Jean-Yves Mey
Publié aujourd'hui à 9h42

JT Perso

Source : JT 20h WE

Personnalisez votre expérience TF1 Info
et créez votre JT rien que pour vous.
Un homme qui avait violé cinq adolescentes entre 1998 et 2008 restait introuvable.
Le "Prédateur des bois" vient d'être confondu par la police, après 24 ans d'enquête.
C'est en retraçant l'ADN de son arbre généalogique que les enquêteurs l'ont identifié.
Le 20H Week-end vous raconte cette enquête inédite, en collaboration avec le FBI.
Cold Case. Un succès pour les équipes de la police scientifique. Grâce à un "portrait robot génétique", un homme de 62 ans a pu être arrêté par la police judiciaire. Il aurait violé cinq adolescentes âgées de 15 à 19 ans, entre 1998 et 2008, en Charente-Maritime et en Ile-de-France. Depuis près de 24 ans, celui qu'on surnommait le "Prédateur des bois", restait introuvable, et les appels à témoins ne donnaient rien. Bruno L. vivait en couple en région parisienne, sans enfant et avec un casier judiciaire vierge. Il n'avait jamais éveillé le moindre soupçon.

L'aide inattendue du FBI américain
L'ADN du violeur présumé avait été retrouvé sur les cinq scènes de crimes, mais sa trace ne figurait dans aucun fichier de police. Depuis quelques années, les scientifiques peuvent effectuer des rapprochements avec d'infimes portions de notre ADN, en cherchant très loin dans notre arbre généalogique. C'est le principe de l'ADN parentèle, qui permet de trouver un parent même éloigné à partir d'un fragment d'ADN.

D'après l'expert interrogé dans le reportage vidéo en tête de l'article, une minuscule empreinte permet de dresser un portrait robot génétique d'un éventuel suspect. "La personne à qui appartient cet ADN à un certain taux de chance d'avoir les yeux bleus, verts, marrons, etc. Elle a X pourcents de chance d'être châtain, blonde ou rousse. Et en fonction de ces éléments, on peut faire ce qu'on appelle un portrait robot génétique. Cela a déjà marché, il y a déjà eu des correspondances de profils avec des personnes que l'on recherchait. Cela a déjà permis d'orienter une enquête. Ça peut marcher", analyse Guillaume Groult, membre du syndicat national indépendant des personnels techniques et scientifiques de la police.

L'ADN du violeur présumé a fini par parler grâce au travail des enquêteurs, et a un coup de main du FBI. Le suspect avait un ascendant connu des fichiers de la justice américaine. Les autorités ont fouillé dans leurs bases de données, et ont fourni une liste de noms de potentiels parents du "Prédateur des bois". La Police judiciaire a ensuite épluché leurs profils un par un pour finalement cibler le suspect.

LIRE AUSSI
Généalogie : ces Français qui retrouvent des proches grâce aux détectives ADN
Pour la scientifique Eveline Heyer, ces incroyables avancés ADN aideront à élucider les "cold case", ces affaires non résolues. "L'ADN c'est une extraordinaire machine à remonter dans le temps. Votre ADN n'appartient pas qu'à vous, vous le partagez avec vos apparentés. Il faut se rappeler qu'on est tous cousins, donc de toute façon, on partage tous des bouts d'ADN. Avec ces nouveaux calculs, on arrive à préciser ces relations de parenté ", assure la professeure d'anthropologie générique au Muséum d'Histoire Naturelle.

En garde à vue, le suspect n'a reconnu qu'une partie des viols dont il est soupçonné. L'enquête est loin d'être terminée, car les policiers vont désormais fouiller dans le passé de cet homme. Aujourd'hui sous les verrous, il risque vingt ans de prison.

Laetitia Asgarali Dumont | Reportage : Georges Brenier, Jean-Yves Mey

mimou
Admin

Messages : 989
Date d'inscription : 25/08/2017

Revenir en haut Aller en bas

l'épilogue - Page 2 Empty le grêlé - médias -

Message par mimou Mar 13 Déc - 18:09

https://legrele.wordpress.com/medias/

mimou
Admin

Messages : 989
Date d'inscription : 25/08/2017

Revenir en haut Aller en bas

l'épilogue - Page 2 Empty Les enquêteurs rouvrent des vieux dossiers

Message par mimou Jeu 8 Déc - 18:20

https://www.youtube.com/watch?v=p2wQCZp_AUU

mimou
Admin

Messages : 989
Date d'inscription : 25/08/2017

Revenir en haut Aller en bas

l'épilogue - Page 2 Empty Comment l’ADN a révolutionné l’enquête criminelle

Message par mimou Jeu 8 Déc - 9:23

Comment l’ADN a révolutionné l’enquête criminelle
Les progrès fulgurants de la biologie génétique appliquée à la criminalistique ont permis l’élucidation récente de crimes qui seraient restés impunis. Sans eux, la création d’un pôle national consacré aux cold cases aurait été illusoire.
Par Denis MASLIAH - 12 mars 2022 à 16:28 | mis à jour le 12 mars 2022 à 19:59 - Temps de lecture : 4 min
  |  Vu 614 fois

Dans un laboratoire de l’Institut national de police scientifique, à Écully : le travail sur l’ADN en salle blanche. Photo Archives Le DL / Jean-Benoît VIGNY
En l’espace d’une vingtaine d’années, l’ADN a tout changé. Sans lui, le taux d’élucidation des affaires criminelles récentes serait dérisoire et la création d’un pôle national consacré aux “cold cases” n’aurait probablement jamais été envisagée. ADN pour Acide DésoxyriboNucléique : trois lettres devenues magiques, portées au pinacle de la criminalistique moderne par les « experts » des fictions américaines et qui, dans la réalité du travail d’enquête moderne, permettent à la vérité de prendre sa revanche sur le crime.

La molécule d’ADN est analogue à un collier à double brin qui compterait… 3,5 milliards de perles. Pour parvenir à établir un profil génétique, les scientifiques se focalisent sur d’infimes fragments - l’équivalent d’environ 300 perles - appelés « locus » ou « régions ». Alors qu’à la fin des années 80 il fallait une tache de sang non altéré équivalente à la taille d’une actuelle pièce de deux euros et une dizaine de jours de travail pour établir un profil génétique, le matériel exploitable s’est réduit entre 1990 à 1994 à une pièce de 10 centimes et le temps de travail à cinq jours.

Un taux d’élucidation de 75 %
Mais ce qui a vraiment fait basculer l’exploitation policière de l’ADN dans l’ère moderne, c’est l’apparition de la PCR (Polymerase chain reaction), celle-là même qui est entrée dans notre vie quotidienne ces dernières années puisqu’elle permet de détecter les molécules virales du Sars-CoV-2 (ou Covid-19) : par le biais de réactifs biochimiques de plus en plus performants, cette technique a permis d’amplifier les « locus » intéressants en les « photocopiant » à des milliers d’exemplaires, de manière à pouvoir les lire clairement. Voilà pourquoi, à l’heure actuelle, les scientifiques de la police et de la gendarmerie peuvent travailler efficacement sur ce qu’ils appellent les « traces faibles ». Il suffit d’environ 300 cellules pour établir un profil (les prélèvements sur un verre ou sur un mégot permettent d’en recueillir plusieurs milliers). La PCR a ainsi permis l’exploitation de matériel génétique très dégradé sur des scellés (sang, sperme), et sur un autre type de « traces faibles » que sont les « traces de contact » (des traces de doigt sur une tasse par exemple). « C’est très simple : à Grenoble par exemple, les règlements de comptes dans le banditisme entre 1970 et 2000 ont fait environ 150 victimes. Et le taux d’élucidation était d’environ 2 %. Aujourd’hui, ce taux atteint environ 75 % », confie un officier de police judiciaire isérois. « En 2020, la Direction centrale de la police judiciaire a établi que quatre homicides sur cinq avaient été résolus par ses services. Bien sûr, la téléphonie et d’une façon générale les moyens techniques ont progressé, mais ce résultat est en très grande partie dû aux progrès fulgurants des procédés d’identification génétiques », explique encore ce policier.

Ces dernières années, des dossiers emblématiques ont enfin trouvé leur épilogue grâce à la science : l’affaire du tueur en série de la gare de Perpignan, le braquage meurtrier d’un fourgon blindé en 2000 à Grenoble (un suspect identifié 18 ans après les faits grâce à l’identification d’un ADN sur une perruque), les meurtres de deux enfants (les petites Saïda et Sarah, tuées en Isère dans les années 90), les meurtres de Michèle Marinescu et de sa fille Christine 13 ans, commis en Isère en 1993, et élucidé 28 ans après, etc.

Les scellés, limite ultime
Reste que si les experts de la police scientifique sont aujourd’hui capables, des dizaines d’années plus tard, d’isoler un ADN sur une cordelette, encore faut-il qu’ils disposent de matériel exploitable. Or c’est bien la conservation des pièces à conviction placées sous scellé qui est devenu le réel enjeu : « Aujourd’hui, tout est fait pour que les scellés soient ultra-préservés. Mais il y a vingt ans, il faut bien dire que la conservation des scellés était plutôt folklorique », raconte un autre enquêteur d’expérience, qui ajoute : « On ne compte plus les pièces qui se sont égarées au hasard des déménagements de palais de justice. Et dans les années 90, certains laboratoires eux-mêmes polluaient le matériel ! Lorsqu’on travaille de nouveau un vieux scellé, il n’est pas rare de retrouver l’ADN des scientifiques qui avaient fait les prélèvements à l’époque »…

Faits-divers - Justice Crime, délit et contravention

l'épilogue - Page 2 Title-13

mimou
Admin

Messages : 989
Date d'inscription : 25/08/2017

Revenir en haut Aller en bas

l'épilogue - Page 2 Empty Le patron de "la Crim'" plaide pour une plus longue conservation des traces ADN

Message par mimou Jeu 8 Déc - 6:35

Société
Le patron de "la Crim'" plaide pour une plus longue conservation des traces ADN
Les empreintes sont conservées 25 ans dans le Fichier automatisé des empreintes digitales (Faed) et 40  ans dans le Fichier national automatisé des empreintes génétiques (Fnaeg) pour les crimes les plus graves. Des délais que Michel Faury voudrait voir rallonger jusqu'à la date de prescription des crimes.
Par La rédaction avec AFP - 02 janv. 2022 à 08:20 | mis à jour le 02 janv. 2022 à 08:35 - Temps de lecture : 2 min
  |  Vu 5705 fois

Photo d'illustration Mehdi FEDOUACH/AFP
Le patron de la Brigade criminelle, Michel Faury, plaide pour conserver les empreintes ADN inconnues plus longtemps dans les fichiers, jusqu'à la date de prescription des crimes, dans une interview au Journal du Dimanche.

Pour les crimes les plus graves, les empreintes sont conservées 25 ans dans le Fichier automatisé des empreintes digitales (Faed) et 40  ans dans le Fichier national automatisé des empreintes génétiques (Fnaeg).

Quatre décennies [...] ça ne suffit pas toujours

« Quatre décennies avant de retirer une trace, ça peut sembler beaucoup. Mais ça ne suffit pas toujours. D'où notre proposition de caler le retrait de toute trace, dans une affaire non résolue, sur la date de prescription », a indiqué Michel Faury, ajoutant que « de cette manière, le Fnaeg serait en cohérence avec les règles de prescription de l'enquête policière ».

Une proposition qui figure dans un rapport administratif, selon l'hebdomadaire.

Selon lui, « cette réforme serait utile non pour la masse des affaires, mais pour le petit nombre de crimes mystérieux sur lesquels nous n'avons pas d'éléments d'enquête », soit une trentaine crimes.

Quel dommage de se couper les ailes

« En général, il reste une à deux affaires par an, des cold cases, qui rejoignent la soixantaine de dossiers pris en charge notamment par l'Unité d'analyse criminelle et comportementale des affaires complexes (UAC3) », a-t-il poursuivi.

« Quel dommage de se couper les ailes en retirant trop vite du fichier des traces inconnues ou les empreintes de personnes passées à l'acte très jeunes et qui risquent de récidiver », assure Michel Faury.

Pour étayer son argumentation, le patron de la brigade criminelle prend l'exemple de François Vérove, un ancien policier et gendarme, identifié comme le « Grêlé », un tueur et violeur en série recherché depuis les années 1980 et soupçonné de cinq crimes commis entre 1986 et 1994.

Son ADN s'est avéré correspondre au profil génétique retrouvé sur plusieurs scènes de crime, avait expliqué le parquet de Paris.

« La trace ADN retrouvée sur les scènes de crime en 1986 n'a été intégrée dans le Fnaeg qu'en 2000, deux ans après la création de ce fichier. Elle ne pouvait donc pas être supprimée avant 2040, ce qui nous donnait de la marge. Mais si le fichier avait existé dès 1986 et si elle avait été intégrée aussitôt, comme c'est le cas aujourd'hui, l'échéance aurait été 2026 », a commenté le chef de la brigade criminelle.

Faits-divers - Justice France - Monde

l'épilogue - Page 2 Michel10

mimou
Admin

Messages : 989
Date d'inscription : 25/08/2017

Revenir en haut Aller en bas

l'épilogue - Page 2 Empty France 2 fait des révélations sur l'affaire du "Grêlé

Message par mimou Lun 5 Déc - 18:21

France 2 fait des révélations sur l'affaire du "Grêlé", le tueur en série identifié 35 ans après
C'est l’une des plus grandes affaires criminelles françaises de ces dernières années. Samedi dès 14 heures sur France 2, "Au Bout de l’Enquête", présenté par Marie Drucker, va raconter comment le tueur en série a sévi dans les années 80 et 90, et fera des révélations sur ce dossier toujours entaché par de nombreuses zones d’ombre.
Par Emma DEROME - 28 janv. 2022 à 11:45 | mis à jour le 28 janv. 2022 à 11:53 - Temps de lecture : 7 min
  |  Vu 6431 fois

Le portrait-robot du "Grêlé", réalisé en 1986 après son premier meurtre. Photo DR
Un tueur en série enfin identifié, 35 ans après. L'affaire du « Grêlé » est restée l'une des plus mystérieuses de ces dernières années. Pour la police judiciaire, ce cold case est même le symbole de l'énigme criminelle par excellence. En septembre 2021, François Vérove, un policier à la retraite de 59 ans, se donnait la mort alors qu’il était sur le point d’être identifié comme le serial killer le plus recherché de l'Hexagone. La vérité éclate alors au grand jour. Mais sa mort a aussi apporté son lot de questions sans réponses. France 2 revient le samedi 29 janvier à partir de 14 heures dans Au Bout de l'Enquête sur ce dossier tentaculaire et apporte des éléments inédits sur les crimes non-élucidés qui pourraient encore être attribués au Grêlé.


Marie Drucker et le criminologue Alain Bauer décryptent l'affaire. Photo FTV/Delphine GHOSAROSSIAN
Potentiellement incriminé dans 28 affaires non élucidées
Le magazine présenté par Marie Drucker retrace le parcours criminel de François Vérove, dans les détails, depuis son premier meurtre effroyable, celui de Cécile Bloch, 11 ans, violée et tuée au sous-sol de son immeuble dans le XIXe arrondissement parisien en 1986. Les enquêteurs de la brigade criminelle en poste à l'époque sont interrogés face caméra, les journalistes qui ont couvert les affaires racontent, et certaines des victimes potentielles témoignent. De 1986 à 1994, cet homme est soupçonné d'avoir commis quatre meurtres et au moins six viols à Paris et sa région. Or, 28 autres affaires non élucidées pourraient encore lui être imputées du fait de leur proximité géographique et des similitudes dans le mode opératoire.

Les crimes attribués à François Vérove

7 avril 1986 : la petite Sarah, 8 ans, est agressée dans l'ascenseur d'un immeuble de la place de la Vénétie (Paris XIIIe). Elle est violée, étranglée et laissée pour morte au sous-sol. Elle s'en sort.
5 mai 1986 : Cécile Bloch, 11 ans, est retrouvée morte au troisième sous-sol de son immeuble au 116 rue Petit (Paris XIXe). Elle a été violée, étranglée, et poignardée alors qu'elle se rendait à l'école. C'est l'affaire qui déclenchera la traque du grêlé.
28 avril 1987 : Double meurtre de Gilles Politi, un mécanicien de 38 ans, et d'Irmgard Müller, jeune fille au pair allemande de 19 ans, à leur domicile dans le Marais (Paris IVe). Les victimes sont nues, ligotées, ont été torturées avec un couteau et une cigarette avant d'être étranglées.
11 mai 1987 : Andréa, 26 ans, est violée par un individu qui se présente comme policier chez elle à Villa Cœur de Vey, dans le XIVe arrondissement de Paris.
27 octobre 1987 : Marianne, 14 ans, est ligotée et violée après avoir été suivie jusqu'à chez elle dans le XIVe arrondissement de Paris. L'homme se présente comme policier puis comme un cambrioleur et embarque des objets de valeur.
9 juin 1994 : Karine Leroy, 19 ans, est assassinée dans une forêt près de Meaux (Seine-et-Marne) après avoir été ligotée, torturée et étranglée. L'ADN de François Vérove n'a cependant pas été retrouvé sur les lieux.
29 juin 1994 : Ingrid, une petite fille à vélo, est enlevée à Mitry-Mory (Seine-et-Marne) à bord d'une Volvo blanche et emmenée dans une ferme désaffectée de Saclay (Essonne), avant d'être violée et abandonnée.
D'autres agressions sont imputées au Grêlé en 1987, dont celle d'une femme de 34 ans le 2 septembre 1987 dans le XIe arrondissement de Paris et un attentat à la pudeur sur deux enfants de 12 et 14 ans qui ont été ligotés le 1er avril 1987, également dans le XIe. La même année, plusieurs jeunes filles témoignent avoir rencontré un homme qui se présente comme policier et voulant rentrer chez elles.

Alice, une nouvelle victime ?
Alice est persuadée d'avoir été l'une de ses victimes. Anonymement, elle raconte le calvaire qu'elle a vécu. Cette femme pense avoir été violée par le Grêlé en 1991 alors qu’elle avait 10 ans et habitait à Nanterre (Hauts-de-Seine). Elle a été agressée alors qu'elle rentrait chez elle avec une amie de son âge. La scène est très similaire à celle vécue par d'autres victimes du tueur, qui se présentait comme un policier et demandait les papiers d'identité avant de s'introduire dans les appartement des jeunes filles. Comme souvent, il les a ligotées avec une cordelette et une certaine expertise avant de les violer. Il reste plusieurs heures sur place, semblant agir en toute impunité. Aujourd’hui, on sait que François Vérove était affecté à l'époque à la caserne de Nanterre, juste à coté de chez Alice.

Un tueur mobile

François Vérove est né en 1962 à Gravelines dans le Nord et s'est marié en banlieue de Lille en 1985 avant d'avoir une fille et un garçon. Il débarque à Paris en 1983 lorsqu'il débute sa carrière à la Garde républicaine, près de Bastille à Paris (IVe) en tant que cavalier, avant de rejoindre un escadron surveillance à moto. Il change de lieu de résidence de nombreuses fois. Il a notamment été hébergé à la caserne Kellermann, dans le XIIIe arrondissement, non loin de là où sera retrouvée l'une de ses victimes, Sarah, en 1986.

Dans les années 90, il a intégré la police et a vécu à Longperrier, en Seine-et-Marne, tout proche de Mitry-Mory, où sera enlevée en 1994 la petite Ingrid.

Un portrait-robot raté et des dates mystérieuses
De nombreux mystères restent encore à éclaircir après la découverte de l'identité de celui que les enquêteurs surnommaient « le Grêlé » en raison d’un portrait-robot réalisé à la fin des années 80 qui le présentait avec de l’acné. Après l'assassinat de Cécile, des témoins décrivent un suspect d'au moins 1,80 mètre, brun, très souriant et poli, avec « une irrégularité dans la texture de la peau », selon Luc Richard, le demi-frère de la victime. Une caractéristique qui a été recherchée chez de nombreux suspects placés en garde à vue au fil des années d'enquête.

Toutefois, il semblerait que ces stigmates se soient complètement effacés. Car, selon un ex-collègue de la police interrogé dans le documentaire, François Vérove n'avait pas la peau abîmée ni d'acné dans les années 90. « Quand je l'ai connu, il avait un visage lisse, sans bouton, normal », témoigne Franck Jourde, qui ne voit aucune ressemblance avec le portrait qui avait été dressé du criminel.


Le portrait-robot du "Grêlé" en 1987 et le visage de François Verove. Photo DR
Autre énigme : lorsque le tueur en série se suicide en septembre dernier, il laisse une lettre affirmant qu'il n'a « rien fait » depuis 1997, qu'il a soigné ses « pulsions » et qu'il s'est « pris en main » grâce à une psychothérapie. Les enquêteurs n'ont pas l'intention de le croire, et continuent les recherches. Mais quelque chose les chiffonne, car le dernier crime relié au Grêlé est daté de 1994... A-t-il commis des crimes qui n'ont pas encore été découverts par les enquêteurs ?

A lire aussi

>> Estelle Mouzin, Grégory, Dupont de Ligonnès... Les "cold cases" vont avoir leur juridiction spécialisée

Par ailleurs, entre le dernier crime lié au Grêlé en 1987 et le moment où les enquêteurs retrouvent sa trace en 1994, sept ans se sont passés. Un délai étrangement long, pour les experts. « Il arrive quelquefois que des tueurs en série puissent s'arrêter sur une longue période, mais souvent ils reprennent, parce que l'occasion, parce que la frustration, parce qu'à un moment donné ça va mal dans leur vie, et qu'ils veulent se venger du fait que ça va mal dans leur vie », selon Didier Seban, avocat de Luc Richard.

C'est quelqu'un qui a pu être gendarme un jour, meurtrier le lendemain, gendarme le surlendemain, il arrivait à vivre ces deux vies là en parallèle.

Le mystère plane toujours autour de cet homme, dont le passé apparemment lisse, mis à part la mort de sa mère lorsqu'il était jeune, ne correspond pas avec les crimes particulièrement barbares qu'il commet. « C'est quelqu'un qui a pu être gendarme un jour, meurtrier le lendemain, gendarme le surlendemain, il arrivait à vivre ces deux vies là en parallèle », s'étonne Damien Delseny, rédacteur en chef adjoint au Parisien.

Le "voisin parfait" coincé par son ADN

C'est grâce aux progrès scientifiques en matière d'ADN que les enquêteurs ont suivi sa trace. En 2001, les découvertes du docteur Olivier Pascal ont permis de découvrir son profil génétique. Mais même si les fichiers criminels grossissent de plus en plus, rien n'en ressort. On pense que le Grêlé est mort. Ce n'est que lorsque la juge d'instruction Nathalie Turquey est nommée en 2014 et décide de reprendre le dossier à zéro que les choses changent. Elle porte un autre regard sur l'affaire.

Contrairement aux autres enquêteurs, elle est certaine qu'il est vivant, et que c'est un policier ou un gendarme, une thèse qui n'a jamais été prise au sérieux. Une liste de noms de plus de 700 agents affectés non loin des lieux des crimes à l'époque est dressée. Chacun d'entre eux est contacté et doit réaliser un prélèvement ADN. C'est à ce moment-là que François Vérove est piégé et décide de se suicider au Grau du Roi, dans l'Hérault, dans un appartement qu'il vient de louer non loin de son domicile de La Grande Motte.

Dans cette station balnéaire où des retraités passent des jours paisibles, les connaissances de François Vérove décrivent « un voisin parfait, toujours souriant, qui mettait la bonne ambiance dans le quartier ». Ancien conseiller municipal d'une commune de l'Hérault, il recevait parfois chez lui sa fille et ses petits-enfants… « On n'a pas l'image du tueur en série ténébreux qui se terre seul chez lui, mais d'un ancien gendarme très serviable », raconte dans le documentaire le journaliste de Midi Libre Yanick Philipponnat.

François Vérove ne sera jamais jugé. Une réalité difficile à vivre pour les familles. Mais si la loi ne permet pas de poursuivre en justice un mort, l'enquête continue pourtant afin de réchauffer d'autres cold cases, identifier de potentiels complices, ou pour comprendre pourquoi le tueur n'a pas été identifié plus tôt.

France 2 diffuse samedi 29 janvier à 14 heures un épisode inédit du magazine Au Bout de l'Enquête, « Affaire du "grêlé" : le tueur en série identifié 35 ans après ! », présenté par Marie Drucker, avec la participation d'Alain Bauer, professeur de criminologie. Une enquête de Jean-Pierre Vergès.


mimou
Admin

Messages : 989
Date d'inscription : 25/08/2017

Revenir en haut Aller en bas

l'épilogue - Page 2 Empty Cristal 417

Message par mimou Lun 5 Déc - 16:48


|
Pauline, 25 ans, jeune femme discrète, a passé le concours de gardien de la paix. Elle obtient la possibilité d’effectuer un stage de quinze jours au sein de la brigade criminelle au 36 quai des Orfèvres à Paris avant d’intégrer un groupe. La jeune provinciale découvre peu à peu la vraie vie des policiers, loin des clichés : les conseils des anciens pour ne pas ruiner une enquête pour un défaut de procédure ; le côté méticuleux sur une scène de crime pour ne rien laisser au hasard ; les montées d’adrénaline sur une filature ou sur les résultats d’une écoute. Voilà son quotidien qu’elle apprend à apprivoiser et à aimer… Scénario : Mark Eacersall & Henry Scala,

dessin : Boris Golzio,

(Ed. Glénat, 120 p, 19,50 €)

mimou
Admin

Messages : 989
Date d'inscription : 25/08/2017

Revenir en haut Aller en bas

l'épilogue - Page 2 Empty l me fallait salir, tuer quelqu’un d’innocent

Message par mimou Lun 5 Déc - 16:40

Tueur en série
"Il me fallait salir, tuer quelqu’un d’innocent" : comment "Le Grêlé" a justifié ses crimes
Il y a deux mois, François Vérove dit "Le Grêlé", le tueur en série soupçonné d'avoir sévi en région parisienne, se suicidait après avoir été convoqué pour un prélèvement ADN. Dans sa lettre d’adieu à son épouse, il justifie ses pulsions de meurtre.
Par Le Dauphiné Libéré - 07 déc. 2021 à 13:01 | mis à jour le 07 déc. 2021 à 13:47 - Temps de lecture : 4 min
  |  Vu 18032 fois

Le portrait-robot du "Grêlé" en 1987 et le visage de François Verove. Photo DR
François Vérove, 59 ans, ex-gendarme à la Garde Républicaine à Paris et ex-motard de la police à Montpellier, a mis fin à ses jours le 29 septembre au Grau-du-Roi (Gard) en reconnaissant être "Le Grêlé", ce tueur en série qui a sévi en Ile-de-France dans les années 80 et 90. Si on connaît avec certitude cinq de ses victimes, plusieurs dizaines d'autres pourraient lui être imputées. Ce mardi, Le Parisien a dévoilé les déclarations de sa femme, avec laquelle il était mariée depuis 1985 et a eu deux enfants, lors de son audition par la juge d'instruction et les enquêteurs le 1er octobre.

A lire aussi
Affaire du "Grêlé" : jusqu'à 28 victimes potentielles ?
Affaire du "Grêlé" : de nouvelles investigations menées, la juge Nathalie Turquey sur place

François Vérove, un homme "jamais en colère"
Lors de cette déposition, Valérie (son prénom a été modifié) décrit une existence sans accroc avec un homme d’humeur égale. Même en 2011, alors qu’il fait une mauvaise chute à moto entre son domicile et l'hôtel de police et que sa vie professionnelle s'arrête net, il prend les choses avec sérénité. "Il n’a pas eu de changement de comportement du tout, c’est ça qui est incroyable, témoigne-t-elle. D’après ce que j’ai vu depuis hier, on dirait deux personnes. Il ne s’emportait pas, jamais de colère, jamais." Et il dormait sur ses deux oreilles : son épouse ne rapporte ni cauchemar, ni insomnie.

Des rapports conflictuels avec son père
Seule ombre au tableau qui revient à la mémoire de Valérie, un burn-out de François Vérove au milieu des années après un violent conflit avec son père. Selon l’épouse, son mari entretenait des rapports conflictuels avec son père depuis l’enfance, après son remariage suite au décès précoce de sa mère. « Quand il a fait son burn-out, pour moi, c’était logique tout ça mais, maintenant que j’ai eu les éléments nouveaux, je ne sais plus », s’interroge Valérie dans Le Parisien. Ce gros passage à vide nécessitera une brève hospitalisation puis une longue prise en charge psychologique.

"Je l'ai vu passer par tous les stades psychiques"
Denis Jacob, son ancien patron chez Alliance Police nationale interrogé par Le Point, qui a côtoyé le tueur de 1995 à 1999, se rappelle  d'un homme marqué par une détresse psychologique qui ne lui a pas semblé feinte : "Je me souviens parfaitement de lui, ce fut mon premier cas avéré de souffrance au travail. Je l'ai vu passer par tous les stades psychiques ; son état était typique du policier que l'administration n'hésite pas à désarmer, de peur qu'il retourne son arme de service contre lui. La première fois que je l'ai reçu, il avait la bave aux lèvres", relate le policier et ancien collègue du "Grêlé".

Deux lettres et un cadavre
Le 29 septembre, les gendarmes, alertés par la famille de François Vérove qui avait découvert sa réservation dans un appartement au Grau-du-Roi (Gard), s'étaient rendus sur place où ils avaient trouvé son corps inanimé allongé sur un matelas, mort après avoir consommé une forte de dose médicaments. Les gendarmes militaires trouvaient également deux lettres dans le logement, l’une, pratique, demandant à ne pas le réanimer et à prévenir les gendarme, et l'autre, destinée à son épouse.

Un tueur "guéri" par une psychothérapie?
"Ma chérie, je vais t’expliquer pourquoi j’ai dû partir", attaque-t-il d’emblée. "Tu m’as connu en 1984, jeune gendarme. Tu avais pu déjà déceler quelques difficultés que je cachais. En fait, je traînais une rage folle qui ont (sic) fait de moi un criminel. Par périodes, je n’en pouvais plus et il me fallait détruire, salir, tuer quelqu’un d’innocent", se justifie-t-il, évoquant des "pulsions grandissantes". Selon Le Parisien, François Vérove indique que c’est à partir de 1997 que, grâce à la psychothérapie qu’il suivait, il a pu "être libéré de ces profondes obsessions" : "Cela a cassé cet instinct de mort, car en tuant des innocents, c’était mes propres souffrances d’enfant que je voulais détruire inconsciemment"

"Je déteste ce criminel que j'ai été"
"Afin d’éviter un procès qui aura des conséquences sur vous, j’ai pris la décision de partir, explique enfin François Vérove dans cette lettre d’adieu. Je ne pourrai jamais effacer le mal que j’ai fait à ma famille ainsi qu’aux familles des victimes. C’est mon plus grand regret. Je ne sollicite aucun pardon parce que tout ceci est impardonnable." La lettre se termine sur ces mots : "Je vous aime plus que tout au monde et déteste ce criminel que j’ai été".



mimou
Admin

Messages : 989
Date d'inscription : 25/08/2017

Revenir en haut Aller en bas

l'épilogue - Page 2 Empty 30 SEPTEMBRE 2021 : LE GRELE ENFIN IDENTIFIE

Message par mimou Sam 3 Déc - 20:53

https://legrele.wordpress.com/

l'épilogue - Page 2 Tzolzo35



l'épilogue - Page 2 Tzolzo36


Dernière édition par mimou le Ven 20 Jan - 12:05, édité 1 fois

mimou
Admin

Messages : 989
Date d'inscription : 25/08/2017

Revenir en haut Aller en bas

l'épilogue - Page 2 Empty qui étaient les victimes du tueur en série François Verove ?

Message par mimou Sam 3 Déc - 18:04

Faits divers
Affaire du « Grêlé » : qui étaient les victimes du tueur en série François Verove ?
Son suicide met un point final à la plus vieille enquête de la Brigade criminelle de Paris : le corps de François Verove, alias « Le Grêlé », a été retrouvé mercredi soir dans un appartement dans le Gard. Dans les années 1980 et 1990, il avait commis au moins trois meurtres - de forts soupçons pèsent sur un quatrième homicide - et six viols.
Par A. Co. - 01 oct. 2021 à 12:12 | mis à jour le 01 oct. 2021 à 16:34 - Temps de lecture : 4 min
  |  Vu 26918 fois

François Verove, 59 ans, dit avoir cessé ses crimes en 1997. Sa dernière victime connue date de 1994. Y aurait-il d'autres victimes du tueurs en série ? Capture d'écran Twitter/DR
Le verdict est tombé dans la nuit de jeudi à vendredi : l’ADN de l'ancien gendarme François Verove, qui s'est suicidé et dont le corps a été retrouvé dans un appartement de location du Grau-du-Roi, correspond à celui du « Grêlé ». C’était un des plus vieux "cold case" français. Actif entre les années 1986 et les années 1990 en région parisienne, « Le Grêlé » était un violeur et tueur en série responsable d’au moins trois meurtres, et six viols connus. Il utilisait sur ses victimes la technique dite du garrot espagnol (lacet étrangleur).

« À part l'affaire Grégory, c'était l'énigme majeure en France, a expliqué Patricia Tourancheau, journaliste spécialisée dans les affaires criminelles, au micro de France Inter. Ce type, les policiers de la brigade criminelle de Paris le recherchaient depuis 37 ans. Officiellement, il était le seul tueur en série en France recherché. »

A lire aussi
Recherché depuis 35 ans, le tueur en série appelé "Le Grêlé" a été identifié
Le parcours criminel du Grêlé. Source : legrele.wordpress.com


Voir en plein écran

Capture TF1
Capture TF1
1986 : l’affaire Cécile Bloch
En 1986, le corps d’une jeune fille de 11 ans, Cécile Bloch, est retrouvée dissimulé sous une vieille moquette dans un local technique servant de débarras pour les agents techniques, dans la résidence où elle habitait, dans le 19e arrondissement de Paris. Le cadavre est partiellement dénudé et du sperme est retrouvé sur la victime, qui a été violée, poignardée et étranglée. La brigade criminelle du 36, quai des Orfèvres, ouvre une enquête le jour même.

Le demi-frère de la première victime, Cécile Bloch, se souvient avoir rencontré un homme dans l’ascenseur le jour du meurtre, qui avait des marques sur la peau, des sillons creusés par l’acné ou la variole. Un portrait-robot est établi : le « Grêlé »

Quelques années plus tôt, les Bloch avaient fui Aulnay-sous-Bois, commune du département de la Seine-Saint-Denis, pour protéger leur fille de l’insécurité.

Vrai ou faux policier ?
Plusieurs liens sont établis avec d’autres affaires : Sarah, 8 ans, violée et séquestrée elle aussi -mais pas tuée -, cette fois-ci dans le 13e arrondissement. Puis c’est au tour de Marianne, rue Boulitte, dans le 14e arrondissement, qu’il raccompagne à son domicile et viole, là encore sans assassiner la victime. Marianne reconnaît l’agresseur dans le portrait-robot, mais affirme qu’il avait le visage lisse.

À chaque fois, le violeur de petites filles use du même mode opératoire : il montre à ses victimes une – vraie ? – carte de police, une arme de poing et des menottes pou les attirer.

Un appel à témoins avait été lancé en 2003


Capture TF1
Capture TF1
1987 : le double meurtre de Gilles Politi et Irmgard Muller
Le 29 avril 1987, une scène de crime atroce attend les enquêteurs de la Brigade criminelle, au 7, rue Sainte-Croix-de-la-Bretonnerie, dans le Marais à Paris. Gilles Politi, un mécanicien d’Air France est retrouvé mort, nu, ligoté, bras et jambes liés dans le dos. Des incisions au niveau du cou et des brulures de cigarette sur le corps montrent qu’il a été ligoté.

Dans une autre pièce git le cadavre d’Irmgard Muller, une jeune fille au pair allemande, dénudée, ficelée, bâillonnée le bras en croix attachée comme si elle avait été crucifiée. Des analyses montrent qu’elle aurait eu un rapport consenti avec son assassin, quelques heures avant sa mort.

Il sera établi que les deux victimes sont mortes par strangulation.

La liste des amants de la jeune femme, répertoriée dans son agenda, est passée au peigne fin. Un seul ne peut être retrouvé : « Élie Lauringe », car ce nom se révèle être un faux.


Le témoignage du demi-frére de la première victime de François Verove avait permis d'établir un portrait-robot. Capture d'écran Twitter/DR
1994 : Ingrid, la survivante
En 1994, Ingrid, 11 ans, est enlevée durant l'été alors qu'elle fait du vélo du côté de Saclay, dans l'Essonne. La fillette avait été retrouvée violée et attachée à un radiateur dans une ferme abandonnée. Elle reconnaîtra son agresseur dans le portrait-robot du « Grêlé ».

1994 : le mystère Karine Leroy
Le 12 juin 1994, un corps est retrouvé à Meaux (Seine-et-Marne), à quelques kilomètres en lisière d’un bois. Il s’agit de celui de Karine Leroy, disparue 3 jours plus tôt au pied de la cité Beauval. Elle a une ficelle lacée autour de son cou. En 2015, après des années à piétiner, l’enquête dur ce meurtre rebondit lorsqu’un rapprochement entre cette affaire et les crimes du « Grêlé » est opéré par la Brigade criminelle.

Dans les prochains jours, une réponse devrait être apporté dans cette affaire.

Faits-divers - Justice France - Monde

l'épilogue - Page 2 Title-10

l'épilogue - Page 2 Carte_11


l'épilogue - Page 2 Title-12
l'épilogue - Page 2 Title-11
l'épilogue - Page 2 Title-11

mimou
Admin

Messages : 989
Date d'inscription : 25/08/2017

Revenir en haut Aller en bas

l'épilogue - Page 2 Empty Les experts isérois plus forts que ceux de Miami

Message par mimou Ven 2 Déc - 18:35

POLICE SCIENTIFIQUE Les experts isérois plus forts que ceux de Miami
Par La Rédaction du DL - 28 janv. 2010 à 06:12 - Temps de lecture : 3 min
Vu 956 fois

Lisa MARCELJA / Le Dauphiné Libéré / Photopqr Grenoble, le 25 janvier 2010 Identification judiciere La police technique et scientifique effectue des constatations, des relevés d'empreintes sur les lieux de cambriolages par exemple.
SLPT. Derrière cet acronyme, qui signifie service local de police technique, se cachent les "experts" à la française. Des policiers spécialisés dans la recherche et la préservation de traces et indices qui permettront peut-être d'aboutir à l'élucidation de crimes et délits. Si les taux d'élucidation de la police augmentent depuis plusieurs années, les progrès effectués par la science et les SLPT n'y sont pas étrangers.

Pourtant, les experts français sont bien loin des clichés véhiculés par les séries télévisées américaines. « Pour commencer, notre véhicule de service est un Kangoo et pas un Hummer », précisent en souriant José Calendini et Pascal Mastromauro, respectivement n° 1 et n° 2 du service local de police technique.

Leur métier : chercher et préserver les traces et indices dans les crimes et les délits
L'autre différence de taille entre les stars américaines de Las Vegas, Manhattan ou Miami, réside dans le fait que leurs homologues isérois ne font pas les enquêtes de A à Z. « À la télé, ils font les constatations, les enquêtes, les interpellations, les auditions des suspects et même les autopsies. Nous, nous traitons les scènes de crime, nous effectuons les constatations et nous analysons les indices. Mais une fois que ceci est fait, nous transmettons un dossier technique au service chargé de l'enquête. Notre champ d'intervention est surtout technique », précisent les policiers.

Pour autant, les experts isérois ne chôment pas. Chaque matin, ils consultent la main courante sur laquelle sont répertoriés notamment les cambriolages et vols de véhicules. « À partir de là, nous nous rendons sur les lieux pour procéder à des relevés de traces. Pour nous, il n'y a pas de petites infractions. Nous traitons 100 % des cambriolages, des vols de voitures et des vols à la roulotte, dès lors que nous sommes au courant. » Le technicien qui se déplace analyse la scène et relève tout ce qu'il peut trouver comme indices. Recherches de traces papillaires, de traces biologiques, prélèvements d'objets potentiellement abandonnés par les malfaiteurs...

Prise d'empreintes,
de traces biologiques,
de photos...
Toutes ces traces seront ensuite traitées au service. Les empreintes seront signalisées et entrées dans une base nationale, les traces biologiques ou les objets prélevés seront envoyés au laboratoire de la police scientifique à Écully. Le tout alimentera les différents fichiers nationaux.

« En fonction des délits ou des crimes dans le cadre desquels elles auront été prélevées, les traces "inconnues" seront conservées dans le fichier pendant trois ou dix ans. Tout simplement le temps de la prescription du crime ou du délit en question. »

Mais ce n'est pas tout, les techniciens grenoblois sont aussi chargés de la signalisation des individus mis en cause dans des infractions, mais aussi des personnes condamnées.

« Toute personne placée en garde à vue dans le cadre d'un délit ou d'une infraction sera prise en photo, et ses empreintes seront relevées et entrées dans le fichier national. Nous devons aussi procéder au prélèvement biologique dans la majorité des délits. Ces éléments seront conservés 40 ans si la personne est condamnée et 25 ans dans le cas contraire. »


mimou
Admin

Messages : 989
Date d'inscription : 25/08/2017

Revenir en haut Aller en bas

l'épilogue - Page 2 Empty Police scientifique: quand les experts ressuscitent les images et les sons disparus

Message par mimou Ven 2 Déc - 18:31

SOCIETE
Police scientifique: quand les experts ressuscitent les images et les sons disparus
Au Pôle central d’analyse des traces technologiques, on restaure les éléments numériques endommagés et on fait des miracles avec des documents vidéo ou audio a priori inexploitables.
Par Denis MASLIAH - 08 mai 2018 à 06:06 - Temps de lecture : 2 min
Vu 4245 fois

Dans le département audio vidéo du Pôle central d’analyse des traces technologiques. La technique de “super-résolution” issue de l’astronomie permet aujourd’hui de faire apparaître sur les images des détails invisibles sur un visionnage simple. Photo Le DL/Jean-Benoît VIGNY
Ils sont les défenseurs des causes technologiques désespérées, les magiciens qui redonnent une voix aux supports dont personne n’a pu tirer aucune information tant ils sont dégradés. Sur le site d’Écully (Rhône), les policiers du Pôle central d’analyse des traces technologiques (un service dont la compétence est nationale) font parler les cartes mémoires des téléphones carbonisés, restaurent les disques durs d’ordinateurs déchiquetés par une explosion, ressuscitent des séquences vidéo qui avaient été effacées et exploitent des bandes son totalement inaudibles au premier abord. « Il y a 15 ans, la téléphonie mobile en était à ses débuts. Aujourd’hui, aucune enquête policière ne se construit sans l’analyse des données téléphoniques. Et tout évolue à une telle vitesse que nous devons en permanence faire de la veille technologique pour pouvoir contourner les obstacles semés sur notre route par les constructeurs : ils ont fait de la confidentialité des données un argument de vente », explique la commissaire Clémence Mermet-Grenot, chef du Pôle central d’analyse des traces technologiques.

Sur leur plateau technique, Jérôme (*) et ses collègues tentent - toujours sur réquisition judiciaire - de décrypter une trentaine d’énigmes par semaine. Tel ce smartphone traversé par une balle, qu’ils sont parvenus à faire “parler”. En récupérant les cartes mères, en dessoudant le composant-mémoire des appareils grâce à une station infrarouge, ils interprètent des séquences de points blancs et noirs, improbables successions de 0 et de 1. Et à partir de ces séquences binaires, les experts de la police scientifique recomposent une image, un texte, un son…

* Cette personne a souhaité demeurer anonyme pour des raisons de sécurité.

mimou
Admin

Messages : 989
Date d'inscription : 25/08/2017

Revenir en haut Aller en bas

l'épilogue - Page 2 Empty la police scientifique entre mythes et réalité

Message par mimou Ven 2 Déc - 18:24

Festival Sang d’encre : la police scientifique entre mythes et réalité
Dans le cadre du festival Sang d’encre à Vienne, Patrick Salotti, ancien responsable de la police technique et scientifique, va animer des visites dans la ville sur les traces historiques de la police viennoise ce week-end, ce samedi 26 et dimanche 27.
Par Le Dauphiné Libéré - 23 nov. 2022 à 17:50 | mis à jour le 25 nov. 2022 à 11:13 - Temps de lecture : 3 min
  |  Vu 137 fois

Cette année, la police scientifique sera à l’honneur de festival Sang d’encre avec des visites à travers toute la ville avec Patrick Salotti. Archives photo Le DL/Jean-Luc COPPI

L’occasion de confronter la réalité quotidienne de ces policiers spécialisés avec l’image qu’en a le public par le biais de séries télévisées américaines ou françaises qui sont à la mode depuis les années 2000. Aujourd’hui, même si elles sont un peu en perte de vitesse, elles restent encore très populaires.

Patrick Salotti estime que, globalement elles sont conformes à la réalité : « Les méthodes, les équipements, les façons de procéder, les produits utilisés, tout cela est vrai, mais il y a quand même des différences importantes. D’abord parce que le format standard de ces épisodes est assez court, 90 minutes ou le plus souvent 50. Au bout de trois-quarts d’heure, après deux ou trois rebondissements, tout est réglé dans les cinq dernières minutes comme au temps du commissaire Bourrel. Alors qu’en réalité ça peut prendre des semaines ! »

A lire aussi
Les lecteurs au rendez-vous de Sang d’encre
Un speed polar pour découvrir les auteurs de Sang d’encre
Littérature policière : quatre bonnes raisons de ne pas rater Sang d’encre
A lire aussi

>> Police scientifique : quand les experts ressuscitent les images et les sons disparus

>> Police scientifique : Les experts isérois plus forts que ceux de Miami

Bien entendu, à la télévision, il faut du spectaculaire et l’expert fait tout, il est omnicompétent, c’est un multitâche. Il relève les empreintes et les indices, les analyses, en tire les conclusions, parfois arrête lui-même le suspect. Dans la réalité, il s’agit en fait de deux ou trois métiers différents.

Quant à savoir si ces séries influent sur la réalité, le policier n’en doute pas : « Elles agissent sur les jurés d’assises, qui réclament de plus en plus de preuves matérielles. Elles ont également une influence sur les criminels, qui savent bien qu’il faut effacer toute trace de leur passage. Enfin, elles ont pour conséquence une augmentation très nette des vocations ! »

Un pionnier lyonnais
Patrick Salotti rappelle que le fondateur de la police scientifique est lyonnais. En effet, c’est le professeur Edmond Locard (1877-1966) qui créa à Lyon le premier laboratoire de police scientifique au monde. Et aujourd’hui encore Écully est dans ce domaine un centre de renommée mondiale.

En partenariat avec la Société lyonnaise d’histoire de la police, Patrick Salotti va conduire, pendant le week-end Sang d’encre deux promenades thématiques sur les traces de la police viennoise. En avant-première il confie : « Je conduirai deux balades découvertes en quinze étapes sur les lieux d’implantation des forces de l’ordre, depuis les sergents du guet. On évoquera aussi les lieux d’exécution, la police des mœurs et les maisons closes, et aussi quelques faits divers comme le cambriolage d’une étude notariale, place Saint-Paul, par Jules Bonnot qui inaugura ici de nouvelles techniques d’effraction. Et à cette occasion, je rappellerai que le professeur Locard est venu enquêter sur place. »

“Sur les traces historiques de la police viennoise”, départ de la MJC de Vienne, 2 rue Florentin-Laurent, samedi 26 à 15 h 30 et dimanche 27 novembre à 10 h 30. Durée environ une heure, une heure et demie. Gratuit, sur réservation contact@mjc-vienne.org


mimou
Admin

Messages : 989
Date d'inscription : 25/08/2017

Revenir en haut Aller en bas

l'épilogue - Page 2 Empty Re: l'épilogue

Message par Contenu sponsorisé


Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas

Page 2 sur 14 Précédent  1, 2, 3 ... 8 ... 14  Suivant

Revenir en haut


 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum