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l'épilogue

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l'épilogue - Page 10 Empty sur-les-traces-des-criminels-quand-le-crime-parle

Message par mimou Mer 2 Fév - 14:35

https://www.science-et-vie.com/les-podcasts-de-science-et-vie/podcast-1-sur-les-traces-des-criminels-quand-le-crime-parle-63346

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l'épilogue - Page 10 Empty le-role-crucial-de-ladn-dans-les-enquetes-criminelles

Message par mimou Dim 30 Jan - 21:59

https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/metiers/droit-et-justice/justice-le-role-crucial-de-ladn-dans-les-enquetes-criminelles_4935029.html

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l'épilogue - Page 10 Empty francetvinfo.fr/replay-jt/france-2

Message par mimou Dim 30 Jan - 21:57

https://www.francetvinfo.fr/replay-jt/france-2/20-heures/jt-de-20h-du-dimanche-30-janvier-2022_4913521.html#xtor=EPR-744-[newsletterjt]-20220130-[integral]

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l'épilogue - Page 10 Empty un pôle spécialisé dans les "cold case"

Message par mimou Dim 30 Jan - 11:14

La justice française va se doter d’un pôle spécialisé dans les "cold case", ces affaires anciennes et non élucidées. Il fonctionnera dans moins de trois mois.
Sur le modèle du parquet national anti terroriste, ou du parquet national financier, il y aura bientôt un pôle unique judiciaire unique pour toute la France chargé des crimes non élucidés et des crimes en série. Il s'installera à Nanterre, dans les Hauts-de-Seine, où il regroupera trois magistrats instructeurs, un procureur, et cinq greffiers et assistants judiciaires. Il fonctionnera dès le 1er mars prochain et se verra tout de suite confier 241 dossiers. Des affaires criminelles connues ou moins connues qui n’ont pu être résolues, malgré souvent des années et des années d'enquêtes.

L'objectif, c’est de ne plus commettre les erreurs que l’on a vues notamment dans l’affaire Fourniret. Car l’affaire Michel Fourniret, le pire tueur en série de l’histoire de France, c’est une incroyable succession de fautes dues au manque de coordination.

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Au début de sa "carrière" de tueur en série, il est fiché comme délinquant sexuel par les gendarmes mais pas par les policiers. Et leurs fichiers ne sont pas croisés. En 2007, il écrit au procureur de Reims pour laisser entendre qu’il pourrait être responsable de la disparition de trois jeunes filles, dont Estelle Mouzin. Mais cette information capitale ne parvient pas à ceux qui enquêtent sur ces trois disparitions. Rien que sur l’affaire Estelle Mouzin, huit juges d’instruction se sont succédé, mais des dizaines d’autres ont traité des crimes de Fourniret avec des instructions ouvertes, à Paris, à Auxerre, à Versailles, à Charleville-Mézières et à Meaux. Et ces juges ne se sont pas toujours parlé.

>> A LIRE AUSSI - Oise: un manifestant anti-pass condamné à 3 mois de sursis pour des inscriptions antisémites

La gendarmerie conserve déjà 230.000 scellés
En fait, le système judiciaire actuel veut que l’on enquête sur un fait, par exemple un meurtre. Pas sur une personne. Il n’y a donc jamais eu pendant 30 ans, un juge chargé d'enquêter sur l’ensemble des faits qui pouvaient être reproché à Michel Fourniret. Avec ce nouveau pôle, c’est ce qui doit changer. Il y aura désormais des juges qui centraliseront toutes les informations, et des juges qui resteront plus longtemps en poste.

Les juges s'appuieront aussi sur des services spécialisés qui existent déjà comme l'UAC 3 de la brigade criminelle. C’est l’unité d’analyse criminelle et comportementale des affaires complexes. Avec notamment les fameux “profilers”, ces psycho-criminologues" qui traquent les tueurs en série…

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Côté gendarmes, on a un service qui s’appelle Diane, pour "division des affaires non élucidées", basé à Cergy-Pontoise, dans le Val-d'Oise. Une quinzaine d'enquêteurs et d'analystes y sont affectés. C’est là aussi que se trouve un bunker où l'on conserve 230.000 scellés, des milliers de cartons contenant du sang, du sperme ou des empreintes digitales. La mémoire des affaires criminels de la gendarmerie…

>> Tous les podcasts "Expliquez-nous"

L'affaire du grêlé, exemple de "cold case"
Récemment, deux "cold case" très anciens ont été résolus. Le premier, c’est l’affaire du "grêlé". Une série de viols et de meurtres commis à Paris il y a 35 ans. Plusieurs générations d’inspecteurs de la brigade criminelle s'étaient cassés les dents sur cette enquête qui les obsédait. Finalement, l’obstination d’une juge d’instruction a payé. Elle a ordonné de convoquer des dizaines et des dizaines d'anciens policiers et gendarmes, parce que l’on savait que le violeur avait présenté une carte de police.

Lorsqu’il a reçu sa convocation en septembre dernier, un homme s'est suicidé, parce que c’était lui et qu’il savait qu’il allait être confondu par son ADN. Il a laissé une lettre d’aveux.

Et puis, il y a deux ans, les gendarmes ont également mis fin à un très long mystère. Une jeune fille de 24 ans, Martine Escadeillas, avait disparu en 1986 dans la banlieue de Toulouse. Des traces de son sang avaient été retrouvées chez elle, on l’avait entendu crier et on avait vu un homme au crâne dégarni. Mais l'enquête n’a rien donné pendant 30 ans. Et puis une femme a écrit aux gendarmes. Elle a dit : "Cela fait 30 ans que cela me travaille”. Il y avait dans l'entourage de cette jeune fille, un jeune homme très amoureux d’elle. Cet homme a été retrouvé, interrogé et il a avoué. Avant de se rétracter. Il est en attente de son procès.

Deux affaires de plus de 30 ans, qui désormais seraient traitées par ce nouveau pôle spécialisé. Un service que tout le monde réclamait: les magistrats, les avocats, les enquêteurs et surtout les familles de victimes. Pour lutter contre l'oubli.

>> A LIRE AUSSI - Gérald Darmanin annonce avoir "fermé" une mosquée à Cannes

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l'épilogue - Page 10 Empty un-pole-dedie-aux-cold-cases-va-etre-cree-a-nanterre

Message par mimou Dim 30 Jan - 9:50

https://actu.fr/ile-de-france/nanterre_92050/hauts-de-seine-un-pole-dedie-aux-cold-cases-va-etre-cree-a-nanterre_47857611.html

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l'épilogue - Page 10 Empty Affaires criminelles non résolues : la gendarmerie se dote d'une unité "cold case"

Message par mimou Dim 30 Jan - 9:46

https://www.franceinter.fr/justice/affaires-criminelles-non-resolues-la-gendarmerie-se-dote-d-une-unite-cold-case

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l'épilogue - Page 10 Empty la fin du crime parfait

Message par mimou Sam 29 Jan - 19:26

https://mobile.france.tv/france-2/au-bout-de-l-enquete-la-fin-du-crime-parfait/3044593-emission-du-samedi-29-janvier-2022.html

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l'épilogue - Page 10 Empty au bout de l'enquête : la fin du crime parfait

Message par mimou Dim 23 Jan - 15:36

Presentateur: Marie Drucker, Alain Bauer
Résumé du programme
Avec le professeur de criminologie Alain Bauer, Marie Drucker revient sur des affaires classées, réputées insolubles, avant qu'un indice oublié, un témoignage inespéré ou une expertise scientifique innovante permette d'en confondre les coupables des décennies plus tard. Au programme : « Affaire du grêlé : le tueur en série identifié 35 ans après ! »
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Toutes les diffusions Au bout de l'enquête, la fin du crime parfait ?
France 2
Samedi 29 janvier 2022 à 14:00
Au bout de l'enquête, la fin du crime parfait ? - Affaire du Grêlé : le tueur en série identifié 35 ans après !

France 2
Vendredi 04 février 2022 à 02:05
Au bout de l'enquête, la fin du crime parfait ? - Affaire du Grêlé : le tueur en série identifié 35 ans après !

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l'épilogue - Page 10 Empty Pôle dédié aux "cold cases" : "Une grande avancée"

Message par mimou Mer 12 Jan - 16:07

Pôle dédié aux "cold cases" : "Une grande avancée" pour répondre "à une urgence", estime l'avocate Corinne Herrmann
"En France, on a toujours nié le fait qu'on a des tueurs en série. Aujourd'hui, je crois qu'on a compris qu'on en avait beaucoup plus qu'on ne le pense", espère l'avocate, qui représente notamment le père d'Estelle Mouzin.

Article rédigé par

franceinfo
Radio France
Publié le 12/01/2022 08:23
Mis à jour le 12/01/2022 11:24
Temps de lecture : 3 min.
L'avocate Corinne Herrmann, le 23 juin 2020. (ARNAUD JOURNOIS / MAXPPP)
L'avocate Corinne Herrmann, le 23 juin 2020. (ARNAUD JOURNOIS / MAXPPP)
"C'est une grande avancée, nous avons enfin été entendus", s'est félicitée mercredi 12 janvier sur franceinfo Maître Corinne Herrmann, avocate avec Didier Seban d’Éric Mouzin, le père d'Estelle Mouzin, enlevée à l’âge de 9 ans par Michel Fourniret, le 9 janvier 2003. Elle réagissait à la création d'un pôle judiciaire dédié aux "cold cases", une juridiction spécialisée centrée sur les crimes en série et les affaires non résolues, confirmé par le ministre de la Justice, Éric Dupond-Moretti. "Ça fait vingt ans que nous sollicitons ce pôle (…) c'était une urgence", a poursuivi Corinne Herrmann, estimant qu'il y a "un vrai déficit" concernant les tueurs en série. "Il était temps qu'on apporte une réponse aux familles". Ce pôle sera opérationnel à partir du 1er mars, basé à Nanterre, en région parisienne, et piloté par trois juges d'instruction.

franceinfo : Éric Mouzin réclamait la semaine dernière la création d'un pôle "cold cases". Ça s'accélère, donc. J'imagine que pour vous, ce matin, c'est une grande avancée ?

Corinne Herrmann : Oui, c'est une grande avancée. Nous avons enfin été entendus avec Didier Seban.

"Ça fait vingt ans que nous sollicitons ce pôle parce que nous considérons qu'en ce qui concerne les tueurs en série, les dossiers qui doivent être rapprochés sur tout le territoire et les dossiers anciens, il y avait un vrai déficit."

Corinne Herrmann, avocate à franceinfo
On parle quand même d'homicides, donc c'était une urgence d'avoir ce pôle et nous sommes évidemment satisfaits de sa création.

Qu'est-ce que ça va changer concrètement pour ces affaires ?

Ça va nous permettre d'avoir des juges qui se spécialiseront, à l'instar des juges antiterroristes ou des juges financiers. Ce seront des magistrats qui ne traiteront que ces affaires et qui, évidemment, développeront des techniques spécifiques, mais surtout les comprendront beaucoup mieux. Ils auront le temps, le temps nécessaire à consacrer à ces dossiers, alors que les magistrats aujourd'hui gèrent toute une série de dossiers différents, avec des détenus à gérer, en plus de ces "cold cases" qui sont lourds parce qu'ils sont en échec. Il faut développer de nouvelles techniques et leur accorder une attention particulière ce que vont enfin pouvoir faire les magistrats de ce pôle.

Trois juges d'instruction dans ce pôle, est-ce que c'est assez ?

C'est un commencement, je suis très optimiste. C'est un départ et le ministre de la Justice a indiqué que cela pouvait évoluer et que cela va évoluer en fonction des dossiers parce qu'on n'a pas de réelle connaissance du nombre de dossiers en souffrance et du nombre de dossiers en attente. Le ministre de la Justice a parlé de 241 dossiers. Au cabinet, on en a 80 donc je pense que ce nombre va exploser. On estime qu'il y a 200 dossiers non-résolus tous les ans donc si on fait le calcul, sur plusieurs années, il y a vraiment beaucoup de dossiers qui se sont accumulés. Évidemment, s'il faut d'autres magistrats, d'autres moyens, on surveillera ça avec Didier Seban et les familles de victimes que l'on représente, mais je pense qu'il est appelé à évoluer.

Pourquoi la France n'a pas fait ça plus tôt ?

On ne comprend pas, puisque ça fait vingt ans qu'on en parle. J'ai sorti un livre en 2008 qui parlait de la nécessité de ce pôle. On a sorti un livre avec Didier Seban, il y a quelques mois, avec cette proposition parmi d'autres. Il nous paraît assez clairement qu'en matière de tueurs en série, on est en retard. Mais, en France, on a toujours nié le fait qu'on a des tueurs en série, qu'il faut travailler spécifiquement sur ces tueurs. Aujourd'hui, je crois qu'on a compris qu'on en avait beaucoup plus qu'on ne le pense et que la sérialité est quelque chose sur laquelle on n'a pas su travailler en France. Il était temps qu'on apporte une réponse aux familles. Et puis, les "cold cases" sont traités dans le monde entier. Il y a des services spécifiques dans le monde entier. Il était temps qu'on rejoigne les autres et qu'on développe des techniques.


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l'épilogue - Page 10 Empty lancement en mars d'un pôle dédié aux "cold cases"

Message par mimou Mer 12 Jan - 16:02

Justice : lancement en mars d'un pôle dédié aux "cold cases", pour garder certains dossiers "judiciairement vivants"
Publié le 12/01/2022 à 10h15
Mis à jour le 12/01/2022 à 11h48
Écrit par France 3 Alpes avec AFP
Scellé lors d'une enquête criminelle. Illustration
Scellé lors d'une enquête criminelle. Illustration • © MARTIN BUREAU / AFP
Isère Savoie Haute-Savoie Auvergne-Rhône-Alpes
Le procureur général de Grenoble, Jacques Dallest avait préconisé la création de pôle judiciaire spécialisé aux "Cold Cases", ces crimes non élucidés. Ce sera chose faite au printemps prochain a annoncé, ce mercredi 12 janvier, le ministre de la Justice Eric Dupont-Moretti. En Isère et dans les Savoie, de nombreux dossiers sont concernés.

"En France, la culture du "cold case" n’est pas encore très développée", explique Jacques Dallest le procureur général de Grenoble qui a présidé la commission nationale sur ces affaires non élucidées. "Les magistrats sont souvent submergés par de nombreuses affaires judiciaires. Il est donc difficile, pour lui, de se plonger dans des affaires anciennes. Je fais toujours le parallèle avec un interne à l’hôpital, qui serait toujours pris par les urgences, et qui n’a pas le temps de se consacrer aux pathologies plus lourdes…"

A l'issue de cette commission, Jacques Dallest a rendu un rapport avec un certain nombre de propositions. Aujourd'hui, le gouvernement choisit d'agir et de concrétiser ce travail.

Un pôle judiciaire dédié "aux crimes en série et non élucidés" sera lancé le 1er mars à Nanterre pour "permettre à ces dossiers de rester judiciairement vivants", a annoncé, ce mercredi 12 janvier, le ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti dans un entretien à 20 Minutes.

"Rester vivants judiciairement"
Pas moins de 240 dossiers en cours pourraient être confiés aux trois juges d'instruction, au premier vice-président et deux vice-présidents qui intégreront ce pôle consacré aux "cold cases".

Ces magistrats seront "détachés à 100 %" à cette entité basée à Nanterre, dans le ressort de la cour d'appel de Versailles, et prévue par "la loi renforçant la confiance dans l'institution judiciaire", promulguée en décembre, précise le ministre.

Le nouveau pôle doit permettre à ces dossiers "de rester vivants judiciairement et d'offrir une réponse aux victimes", ambitionne Eric Dupond-Moretti.

Le temps qui passe est le plus mauvais ennemi de l'élucidation d'une affaire.

Eric Dupont-Moretti, ministre de la Justice.
"Dans les cabinets d'instruction, les juges exercent pour un temps limité et sont ensuite remplacés par des collègues. On voit ainsi dans les très longs dossiers, les dossiers complexes, trois ou quatre magistrats qui se succèdent", explique-t-il.

Or, "le temps qui passe est le plus mauvais ennemi de l'élucidation d'une affaire, parce que parfois les témoins vont vivre ailleurs, parce que la mémoire s'estompe, pour mille raisons", ajoute le garde des Sceaux.

De l'affaire Grégory au quadruple meurtre de Chevaline
"Les magistrats instructeurs auront toute la liberté de poursuivre avec les enquêteurs initiaux ou de saisir un service spécialisé dans les crimes non élucidés, comme la division Diane à Pontoise. Une cosaisine avec les enquêteurs initiaux et les services spécialisés est aussi tout à fait possible", détaille-t-il.

Concernant la conservation des scellés, question parfois clé dans la non résolution de certaines affaires, le ministre indique qu'une "attention bien particulière sera apportée à la fois à la conservation de ces pièces mais aussi à leur utilisation et à leur exploitation".

Dans le détail, la France compte 173 crimes non élucidés pour lesquels la justice est saisie et 68 procédures de crimes sériels, selon le garde des Sceaux.

Parmi les plus médiatiques, l'affaire Grégory Villemin, ce garçonnet retrouvé mort dans la Vologne (Vosges) en 1984, le quadruple meurtre de Chevaline (Haute-Savoie) en 2012 ou encore la disparition il y a dix-neuf ans d'Estelle Mouzin, affaire dans laquelle huit magistrats se sont succédé sans oublier le dossier des disparus de l'Isère.

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l'épilogue - Page 10 Empty le portrait de la juge

Message par mimou Dim 2 Jan - 9:44

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l'épilogue - Page 10 Empty Le Grêlé » : son épouse raconte ses derniers jours

Message par mimou Dim 19 Déc - 11:13

https://www.youtube.com/watch?v=Lv8yeHeha8s

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l'épilogue - Page 10 Empty Le « Grêlé », le tueur français qui a échappé aux policiers pendant 35 ans

Message par mimou Dim 19 Déc - 11:10

https://www.youtube.com/watch?v=g_HVm1-90xk

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l'épilogue - Page 10 Empty Le "Grêlé", le tueur en série qui s’attaquait à des petites filles a été identifié

Message par mimou Dim 19 Déc - 11:07

https://www.aufeminin.com/news-societe/le-grele-le-tueur-en-serie-qui-s-attaquait-a-des-petites-filles-a-ete-identifie-s4030045.html

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l'épilogue - Page 10 Empty les dernières heures d'un tueur en série

Message par mimou Mar 7 Déc - 12:53

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l'épilogue - Page 10 Empty Le « Grêlé », le tueur français qui a échappé aux policiers pendant 35 ans

Message par mimou Mar 30 Nov - 20:38

https://www.youtube.com/watch?v=g_HVm1-90xk

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l'épilogue - Page 10 Empty le parisien

Message par mimou Sam 20 Nov - 20:49

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l'épilogue - Page 10 Empty et si le tueur en série avait fait en réalité 28 victimes ?

Message par mimou Sam 20 Nov - 12:33

EnquêteFaits divers
Affaire du «Grêlé» : et si le tueur en série avait fait en réalité 28 victimes ?
Au-delà des six affaires visées dans l’instruction, le nom de François Vérove, dernier tueur en série français à avoir été démasqué, apparaît dans de multiples dossiers que les policiers n’ont jamais réussi à élucider. 28 affaires pourraient ainsi lui être imputées.
AbonnésVotre abonnement vous permet d’accéder à cet article.
François Vérove, qui s’est donné la mort le 29 septembre 2021, quelques jours après avoir été convoqué pour un prélèvement génétique, ne sera jamais jugé. Emmanuel Pagnoud
François Vérove, qui s’est donné la mort le 29 septembre 2021, quelques jours après avoir été convoqué pour un prélèvement génétique, ne sera jamais jugé. Emmanuel Pagnoud
7
Par Denis Courtine
Le 19 novembre 2021 à 19h10, modifié le 19 novembre 2021 à 19h17
Dans les cours d’assises, on dit parfois que les morts ont le dos large. Il est facile d’accuser quelqu’un qui n’est plus là pour se défendre. François Vérove, qui s’est donné la mort le 29 septembre dernier, quelques jours après avoir été convoqué pour un prélèvement génétique, ne sera jamais jugé. Le « Grêlé » est pourtant le dernier tueur en série français à avoir été démasqué. On le sait parce qu’il a en partie avoué à sa femme dans un courrier posthume. Et surtout parce que son ADN est le même que celui retrouvé sur cinq scènes de crimes.

Mais ce chiffre constitue une réalité judiciaire bien maigre au regard de la terreur que le « Grêlé » a semé sur son chemin dans les années 1980 et 1990. Combien de victimes a-t-il fait réellement ? On ne le saura jamais. On peut, en revanche, se plonger dans l’enquête tentaculaire qu’a menée la police pendant près de trente-cinq ans. Cela permet de déceler les pistes les plus sérieuses qui ont été suivies, et toutes les portes qui ont finalement été refermées.

Pour cela, nous nous sommes basés sur le travail abattu depuis vingt-huit ans par Christian Le Jallé. Le nom de l’actuel patron du groupe « Cold case » à la brigade criminelle apparaît partout dans le dossier. « Le Grêlé, c’est l’affaire de sa vie », résume un de ses collègues. Ce « Breton méticuleux, méthodique, quasi clinique », et malheureusement taiseux, adresse à sa hiérarchie le 5 mars 2007 un « récapitulatif des affaires imputées et imputables à l’auteur des faits ». Au total, il retient les noms de 16 victimes.

Le parcours du Grêlé
En instruction
Faits établis
Soupçons
13/01
1984
Pham, 12 ans
07/04
1986
Sarah, 8 ans
10/04
1986
Natalie, 6 ans
05/05
1986
Cécile Bloch, 11 ans
Mai
1986
Judith, 11 ans
01/04
1987
Cyril et Jennifer, respectivement 14 et 12 ans
02/04
1987
Fabienne, 17 ans
03/04
1987
Edith Martinet, 26 ans
Meurtre
La jeune femme, qui faisait des sondages chez des particuliers, est découverte chez elle par sa mère. La victime est nue, ses mains sont liées dans le dos et sa tête est ensanglantée. Elle a été étranglée avec un bas. Des ciseaux sont plantés dans on thorax. Pas d’effraction, pas d’ADN, pas de mobile. Affaire classée mais évidemment rapprochée plus tard de celle des deux suppliciés du Marais.
Saint-Denis (93)
+

Leaflet | © Openstreetmap France | © OpenStreetMap
29/04
1987
Irgmard Muller et Gilles Politi, respectivement 21 et 38 ans
11/05
1987
Andrea, 26 ans
02/09
1987
Sylvia, 34 ans
20/10
1987
Lorie et Eloïse , respectivement 34 et 22 ans
27/10
1987
Mariane, 14 ans
26/11
1987
Aulde, Sophie, Marie et Ségolène, respectivement 19, 14, 14 et 13 ans
30/11
1987
Johann, David et Véronique, respectivement 14, 13 et 25 ans
28/10
1991
Christelle et Valentine, 10 ans toutes les deux
04/12
1991
Sophie Narme, 23 ans
09/06
1994
Karine Leroy, 20 ans
29/06
1994
Ingrid, 11 ans
Source : Le Parisien
Nous en avons ajouté d’autres à cette liste que Christian Le Jallé qualifiait lui-même de « non exhaustive ». Ils sont ceux de victimes d’affaires non élucidées, et dont les témoignages ont été analysés par les policiers. Pour chacune, les enquêteurs ont soupçonné le « Grêlé », sans toutefois obtenir suffisamment d’éléments pour en faire des victimes avérées de François Vérove.

Nous avons réétudié ces cas à la lumière notamment de l’identité, de la personnalité et des modes opératoires du tueur en série, révélés en octobre dernier. Au total, 28 victimes potentielles pourraient lui être imputées.

Cinq victimes avérées, « peu de doute » sur une sixième
Grâce au prélèvement génétique effectué sur le retraité de la police et de la gendarmerie après son suicide à l’âge de 59 ans, on a depuis le 1er octobre la certitude qu’il est bien l’auteur de cinq crimes. Le viol et le meurtre de Cécile Bloch, 11 ans, le 5 mai 1986 dans le XIXe arrondissement. Le double meurtre, dans un appartement du Marais, le 29 avril 1987, de Gilles Politi, un mécanicien de 38 ans, et de Irmgard Muller, 19 ans, la jeune fille au pair de la famille. Le viol de Mariane, 14 ans, le 27 octobre 1987 rue Boulitte (XIVe) et celui d’Ingrid, 11 ans, dans une ferme désaffectée de Saclay (Essonne) le 29 juin 1994.

Un sixième fait est visé par l’information judiciaire : le viol et la tentative de meurtre de la petite Sarah, 8 ans, au quatrième sous-sol de son immeuble de la place Vénitie dans le XIIIe, le 7 avril 1986. Officiellement, c’est la première affaire qu’on attribue au « Grêlé ». Pas d’ADN mais « peu de doute », considère l’enquêteur dans son rapport. Le tueur reproduira son crime quasiment à l’identique trois semaines plus tard avec Cécile Bloch.

Cécile Bloch a été retrouvée morte dans le sous-sol de son immeuble, dans le XIXe arrondissement, en mai 1986.
Cécile Bloch a été retrouvée morte dans le sous-sol de son immeuble, dans le XIXe arrondissement, en mai 1986. DR
Déjà, le profil du « Grêlé » se dessine. Celui d’un homme qui, selon ses pulsions, tue, viole ou vole. Il s’attaque à tout le monde. Des enfants, des adolescents, des adultes. L’âge, le sexe ou la couleur de peau ne sont pas pour lui des critères discriminants. C’est rare pour un tueur en série. « Ce qu’il cherchait, c’était la domination et le pouvoir », analyse Carine Hutsebaut, la criminologue belge qui a travaillé sur l’affaire à la demande du père de Cécile Bloch.

Tour à tour faux policier ou simple opportuniste
Au début de son parcours criminel, le « Grêlé » chasse ses proies dans les ascenseurs, en les conduisant dans un sous-sol. Quand la victime entre, le piège est refermé. Sarah, Cécile et Mariane ont été attaquées de cette façon. François Vérove est soupçonné d’avoir fait au moins trois autres victimes en employant ce stratagème.


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Trois jours après Sarah, une camarade de son école est agressée de la même façon dans un immeuble voisin. L’homme « aux joues grêlées » commence par lui faire des attouchements et prend la fuite en entendant du bruit.

Après la diffusion d’une émission consacrée au tueur en série, Judith, qui habitait le quartier, signale qu’à la même période un individu avait essayé de l’agripper alors qu’elle refusait de monter dans l’ascenseur. En 2015, l’actuelle juge d’instruction Nathalie Turquey joint à son dossier des informations sur une agression sexuelle subie par une enfant de 12 ans en janvier 1984 dans le XIXe. Mode opératoire identique. Un homme avait été emprisonné à tort pour cette affaire.

PODCAST. Le « Grêlé » : le mystérieux tueur était gendarme… l’épilogue d’un cold case de 35 ans



À partir de 1987, François Vérove, alors gendarme à la Garde républicaine, change d’approche et se met à se servir vraisemblablement de sa carte professionnelle pour prétexter des contrôles. Cyril et Jennifer sont ainsi agressés après une « boum » où un soi-disant policier prénommé François intervient à cause du bruit.

Au total, il est soupçonné d’avoir sévi à huit reprises de cette façon. Il prétend qu’il enquête sur des fugueurs, des drogués et même sur des terroristes. Le 26 novembre 1987, il essuie quatre échecs en une matinée dans le VIe. Quand il parvient à entrer, après avoir attaché et bâillonné ses victimes, il peut les violer ou juste les voler. S’agit-il forcément du même homme ? Pas de certitude. Les enquêteurs font en tout cas quasiment à chaque fois le rapprochement avec le « Grêlé », en s’appuyant évidemment sur le signalement de l’auteur mais aussi sur la proximité temporelle et géographique des affaires.

Il est aussi susceptible de saisir les occasions qui se présentent. L’organisation de la boum était affichée dans l’immeuble. L’agent immobilier Sophie Narme a été tuée à 23 ans par un faux client qui prétendait être intéressé par un appartement dans le XIXe. Sylvia, 34 ans, a été agressée chez elle dans le XIe par un homme qui avait vu la petite annonce qu’elle avait placardée pour la vente d’un meuble.

Il sévit dans le XIXe et le XIIIe puis probablement dans le 92 et le 77
La grande majorité des affaires commises ou susceptibles d’avoir été commises par le « Grêlé » l’ont été dans la capitale. Notamment dans le XIXe et le XIIIe. Les enquêteurs se sont pendant des années creusé la tête pour savoir si l’homme qu’ils traquaient habitait un de ces arrondissements. Cela n’a jamais été le cas.

De 1984 à 1988, après avoir été évincé de la cavalerie, vraisemblablement pour une affaire de mœurs, François Vérove loge dans la caserne Napoléon, juste derrière l’Hôtel-de-Ville, dans le IVe. À seulement 200 m du double homicide du Marais. Pendant toute cette période, le « Grêlé » sert dans un régiment d’infanterie de la Garde républicaine. A priori, il fait partie des « estafettes », ces motards coursiers qui transmettent des plis entre les ministères ou les palais nationaux. La très grande majorité des méfaits imputés au « Grêlé » ont lieu les jours de semaine, le matin ou en pleine journée. En tout cas, jamais le soir.

Karine Leroy, 20 ans, est enlevée à Meaux (Seine-et-Marne) en juin 1994 et retrouvée morte dans une forêt. François Vérove habite à cette époque à quelques kilomètres de là, à Longperrier.
Karine Leroy, 20 ans, est enlevée à Meaux (Seine-et-Marne) en juin 1994 et retrouvée morte dans une forêt. François Vérove habite à cette époque à quelques kilomètres de là, à Longperrier. DR
En 1988, mal noté à la Garde républicaine, François Vérove quitte la gendarmerie et se reconvertit dans la police. Avec sa femme et sa fille qui vient de naître, il s’installe à Châtenay-Malabry (Hauts-de-Seine). Parmi ses affectations dans ce département, le commissariat d’Asnières.

Et c’est dans la ville voisine de Nanterre que, le 28 octobre, deux enfants de 10 ans ouvrent la porte à un homme leur expliquant qu’il vient « pour le lave-vaisselle ». À l’intérieur, il se présente finalement comme policier, sort son arme, attache ses victimes et leur impose des violences sexuelles. L’affaire est juste évoquée dans le dossier du « Grêlé ». Les enquêteurs ne savent pas à l’époque qu’il vit dans le département.

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Après la révélation de l’identité du «Grêlé», l’affaire Karine Leroy, tuée en Seine-et-Marne, est relancée
Quelques années plus tard, en 1994, au volant de sa Volvo, un homme se présentant comme policier hèle Ingrid sur un chemin forestier de Mitry-Mory (Seine-et-Marne). On l’apprendra après son suicide mais François Vérove habite à cette époque à quelques kilomètres de là, à Longperrier.

Un village situé à une demi-heure de route de Meaux (Seine-et-Marne), où Karine Leroy, 20 ans, est enlevée. Elle sera retrouvée morte dans une forêt. Un crime dont est suspecté depuis des années le tueur en série.

Des mises en scène criminelles similaires
Le rapprochement entre le meurtre de Karine Leroy et les crimes du « Grêlé » avait été fait par un logiciel spécialisé. Parmi les critères, la découverte, au niveau de la tête de la jeune femme, d’un cordon électrique formant un nœud coulant, avec un morceau de bois pour faciliter l’étranglement.

Une mise en scène qui rappelle plusieurs affaires dont François Vérove est soupçonné. Notamment les suppliciés du Marais, Mariane, Cécile Bloch, Sophie Narme et même Édith Martinet. Cette femme de 26 ans avait été tuée chez elle à Saint-Denis le 3 avril 1987, à la fois étouffée avec un bas et victime d’un coup porté par une arme blanche, en l’occurrence une paire de ciseaux. Les policiers n’ont jamais réussi à identifier le meurtrier. Ils ont auditionné plusieurs proches de la victime et tenté d’établir un rapprochement avec le « Grêlé ».

La jeune fille au pair de la famille aurait-elle disparu ?
Dans son courrier posthume, François Vérove assurait à son épouse qu’il n’avait rien fait depuis 1997. Son dernier crime établi remonte pourtant à 1994. Dans tout le dossier, aucun rapprochement, semble-t-il, avec une affaire ultérieure. Le tueur est-il parvenu à stopper de lui-même sa série ? La profileuse Carine Hutsebaut n’y croit pas.

Un ami du « Grêlé » nous a confié s’être inquiété de la disparition soudaine d’une jeune fille au pair allemande qui travaillait pour le compte de la famille Vérove dans l’appartement familial de Châtenay-Malabry. Une information remontée aux oreilles des enquêteurs et que nous ne sommes pas en mesure de confirmer.

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l'épilogue - Page 10 Empty sur les traces de FRANCOIS VEROVE

Message par mimou Sam 20 Nov - 12:25

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l'épilogue - Page 10 Empty victimes du grêlé

Message par mimou Ven 19 Nov - 20:35

Fabienne, 17 ans
Jeudi 2 Avril 1987 - Roissy-en-Brie (77)
Séquestration
Le lendemain matin de la « boum », le conducteur de la Renault 5 sort de sa voiture et braque une adolescente. « Monte ou je te flingue ». La victime obtempère. Peu de temps après, le véhicule s’embourbe sur un chemin de terre. L’agresseur finit par partir en courant.


Edith Martinet, 26 ans
Vendredi 3 Avril 1987 - Saint-Denis (93)
Meurtre
La jeune femme, qui faisait des sondages chez des particuliers, est découverte chez elle par sa mère. La victime est nue, ses mains sont liées dans le dos et sa tête est ensanglantée. Elle a été étranglée avec un bas. Des ciseaux sont plantés dans on thorax. Pas d’effraction, pas d’ADN, pas de mobile. Affaire classée mais évidemment rapprochée plus tard de celle des deux suppliciés du Marais.


hristelle et Valentine, 10 ans toutes les deux
Lundi 28 Octobre 1991 - Nanterre (92).
Violences sexuelles
Les deux enfants, en rentrant chez elles, croisent un homme dans l’ascenseur. Il sonne à la porte peu de temps après en expliquant qu’il est là « pour le lave-vaisselle ». A l’intérieur, il se présente comme policier, sort son arme, attache ses victimes et commet des violences sexuelles. L’affaire est classée sans suite. Les scellés ont été détruits. A l’époque, François Vérove travaillait comme policier, vraisemblablement dans la ville voisine d’Asnières (Hauts-de-Seine)


Ingrid, 11 ans
Mercredi 29 Juin 1994 - Mitry (77) et Saclay (91)
Enlèvement et viol.
Sur un chemin forestier, près du village où il habite avec sa femme et ses deux enfants à Longperrier (Seine-et-Marne), François Vérove aborde en voiture une enfant en se faisant passer pour un policier, ce qu’il est vraiment à l’époque. Il la conduit à plus de 100 kilomètres de là jusqu’à une ferme désaffectée et la viole. L’ADN du criminel sera retrouvé sur un mouchoir.


Sophie Narme, 23 ans
Mercredi 4 Décembre 1991 - rue Manin (XIXe)
Viol et meurtre
L’employée d’une agence immobilière reçoit le coup de fil d’un client pressé de visiter d’un bien dans le XIXe. Le lendemain soir, son cadavre est retrouvé dans l’appartement. La jeune femme a été étranglée avec une ceinture, elle a reçu un coup de couteau au niveau du thorax et a subi des violences sexuelles. Le meurtrier lui a volé divers objets. L’ADN n’a pas pu être déterminé.



×Mariane, 14 ans
Mardi 27 Octobre 1987 - rue Boulitte (XIVe)
Viol
Se faisant passer pour un policier en exhibant sa carte de garde républicain, François Vérove, dans un ascenseur, réclame les papiers d’identité d’une enfant. Il l’accompagne chez elle, lui passe un nœud coulant autour du cou, l’oblige à se déshabiller et la viole. Treize ans après les faits, les experts parviennent à isoler l’ADN du criminel.


Johann, David et Véronique, Respectivement 19, 14, 14 et 13 ans
Lundi 30 Novembre 1987 - villa du Parc (XIXe).
Vol
Alors qu’elle entre dans le laboratoire photo où elle travaille, une femme est aussitôt rejointe par son agresseur qui pensait sans doute qu’il s’agissait de son habitation. Devant d’autres employés, il exhibe une carte de police et s’en va. En sortant, il tente à nouveau sa chance avec deux écoliers. Il se rend chez eux, les attache, les bâillonne et vole divers objets



+Natalie, 6 ans
Jeudi 10 Avril 1986 - villa d’Este (XIIIe)
Violences sexuelles.
Après l’école, une camarade de la même école que Sarah est accostée dans l’ascenseur de son immeuble. L’homme la pousse dans la cage d’escalier et tente de la violer après lui avoir imposé des attouchements. Il s’interrompt en entendant des bruits de pas. Un signalement est établi. L’agresseur a « les joues grêlées ».



Sarah, 8 ans
Lundi 7 Avril 1986 - place de Vénitie (XIIIe).
Viol et tentative de meurtre
La fillette croise un matin son agresseur dans un ascenseur alors qu’elle part à l’école. Au quatrième sous-sol, il la pousse à l’extérieur, la viole et tente de l’étrangler avec un foulard qu’il sort de sa poche. La victime perd connaissance, ce qui lui sauvera sans doute la vie. L’agresseur la laisse pour morte et s’enfuit. Pas d’ADN mais « peu de doutes » qu’il s’agisse du Grêlé, selon la police.


Cyril et Jennifer, respectivement 14 et 12 ans
Mercredi 1 Avril 1987 - rue Morlet (XIe)
Violences sexuelles et vol
Le faux policier se présente à une « boum » une après-midi, prétextant des plaintes de voisins à cause du bruit. Il reste « surveiller », fait même la vaisselle et, après la fête, commet des violences sexuelles sur une enfant et tente, en vain d’en agresser un autre. Il finit par les ligoter et s’enfuit au volant de la Renault 5 du père d’une des victimes grâce à des clés qu’il venait de voler.




−Irgmard Muller et Gilles Politi, respectivement 21 et 38 ans
Mercredi 29 Avril 1987 - rue Sainte-Croix-de-la-Bretonnerie (IVe).
meurtre
Une femme qui rentre du travail découvre les cadavres suppliciés de son mari et de la jeune fille au pair. L’étudiante allemande est comme crucifiée au montant d’un lit superposé. L’époux est couché sur le ventre les mains et les pieds reliés dans le dos avec un tisonnier faisant office de garrot. François Vérove habitait à moins de 200 mètres de là, dans une caserne de la Garde républicaine. C’était son ADN.

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l'épilogue - Page 10 Empty Affaire du «Grêlé» : et si le tueur en série avait fait en réalité 28 victimes

Message par mimou Ven 19 Nov - 20:26

Affaire du «Grêlé» : et si le tueur en série avait fait en réalité 28 victimes ?
Au-delà des six affaires visées dans l’instruction, le nom de François Vérove, dernier tueur en série français à avoir été démasqué, apparaît dans de multiples dossiers que les policiers n’ont jamais réussi à élucider. 28 affaires pourraient ainsi lui être imputées.
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François Vérove, qui s’est donné la mort le 29 septembre 2021, quelques jours après avoir été convoqué pour un prélèvement génétique, ne sera jamais jugé. Emmanuel Pagnoud
François Vérove, qui s’est donné la mort le 29 septembre 2021, quelques jours après avoir été convoqué pour un prélèvement génétique, ne sera jamais jugé. Emmanuel Pagnoud
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Par Denis Courtine
Le 19 novembre 2021 à 19h10, modifié le 19 novembre 2021 à 19h17
Dans les cours d’assises, on dit parfois que les morts ont le dos large. Il est facile d’accuser quelqu’un qui n’est plus là pour se défendre. François Vérove, qui s’est donné la mort le 29 septembre dernier, quelques jours après avoir été convoqué pour un prélèvement génétique, ne sera jamais jugé. Le « Grêlé » est pourtant le dernier tueur en série français à avoir été démasqué. On le sait parce qu’il a en partie avoué à sa femme dans un courrier posthume. Et surtout parce que son ADN est le même que celui retrouvé sur cinq scènes de crimes.

Mais ce chiffre constitue une réalité judiciaire bien maigre au regard de la terreur que le « Grêlé » a semé sur son chemin dans les années 1980 et 1990. Combien de victimes a-t-il fait réellement ? On ne le saura jamais. On peut, en revanche, se plonger dans l’enquête tentaculaire qu’a menée la police pendant près de trente-cinq ans. Cela permet de déceler les pistes les plus sérieuses qui ont été suivies, et toutes les portes qui ont finalement été refermées.

Pour cela, nous nous sommes basés sur le travail abattu depuis vingt-huit ans par Christian Le Jallé. Le nom de l’actuel patron du groupe « Cold case » à la brigade criminelle apparaît partout dans le dossier. « Le Grêlé, c’est l’affaire de sa vie », résume un de ses collègues. Ce « Breton méticuleux, méthodique, quasi clinique », et malheureusement taiseux, adresse à sa hiérarchie le 5 mars 2007 un « récapitulatif des affaires imputées et imputables à l’auteur des faits ». Au total, il retient les noms de 16 victimes.

Le parcours du Grêlé

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Leaflet | © OpenStreetMap contributors
Source : Procès verbaux
Nous en avons ajouté d’autres à cette liste que Christian Le Jallé qualifiait lui-même de « non exhaustive ». Ils sont ceux de victimes d’affaires non élucidées, et dont les témoignages ont été analysés par les policiers. Pour chacune, les enquêteurs ont soupçonné le « Grêlé », sans toutefois obtenir suffisamment d’éléments pour en faire des victimes avérées de François Vérove.

Nous avons réétudié ces cas à la lumière notamment de l’identité, de la personnalité et des modes opératoires du tueur en série, révélés en octobre dernier. Au total, 28 victimes potentielles pourraient lui être imputées.

Cinq victimes avérées, « peu de doute » sur une sixième
Grâce au prélèvement génétique effectué sur le retraité de la police et de la gendarmerie après son suicide à l’âge de 59 ans, on a depuis le 1er octobre la certitude qu’il est bien l’auteur de cinq crimes. Le viol et le meurtre de Cécile Bloch, 11 ans, le 5 mai 1986 dans le XIXe arrondissement. Le double meurtre, dans un appartement du Marais, le 29 avril 1987, de Gilles Politi, un mécanicien de 38 ans, et de Irmgard Muller, 19 ans, la jeune fille au pair de la famille. Le viol de Mariane, 14 ans, le 27 octobre 1987 rue Boulitte (XIVe) et celui d’Ingrid, 11 ans, dans une ferme désaffectée de Saclay (Essonne) le 29 juin 1994.

Un sixième fait est visé par l’information judiciaire : le viol et la tentative de meurtre de la petite Sarah, 8 ans, au quatrième sous-sol de son immeuble de la place Vénitie dans le XIIIe, le 7 avril 1986. Officiellement, c’est la première affaire qu’on attribue au « Grêlé ». Pas d’ADN mais « peu de doute », considère l’enquêteur dans son rapport. Le tueur reproduira son crime quasiment à l’identique trois semaines plus tard avec Cécile Bloch.

Cécile Bloch a été retrouvée morte dans le sous-sol de son immeuble, dans le XIXe arrondissement, en mai 1986.
Cécile Bloch a été retrouvée morte dans le sous-sol de son immeuble, dans le XIXe arrondissement, en mai 1986. DR
Déjà, le profil du « Grêlé » se dessine. Celui d’un homme qui, selon ses pulsions, tue, viole ou vole. Il s’attaque à tout le monde. Des enfants, des adolescents, des adultes. L’âge, le sexe ou la couleur de peau ne sont pas pour lui des critères discriminants. C’est rare pour un tueur en série. « Ce qu’il cherchait, c’était la domination et le pouvoir », analyse Carine Hutsebaut, la criminologue belge qui a travaillé sur l’affaire à la demande du père de Cécile Bloch.

Tour à tour faux policier ou simple opportuniste
Au début de son parcours criminel, le « Grêlé » chasse ses proies dans les ascenseurs, en les conduisant dans un sous-sol. Quand la victime entre, le piège est refermé. Sarah, Cécile et Mariane ont été attaquées de cette façon. François Vérove est soupçonné d’avoir fait au moins trois autres victimes en employant ce stratagème.


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Trois jours après Sarah, une camarade de son école est agressée de la même façon dans un immeuble voisin. L’homme « aux joues grêlées » commence par lui faire des attouchements et prend la fuite en entendant du bruit.

Après la diffusion d’une émission consacrée au tueur en série, Judith, qui habitait le quartier, signale qu’à la même période un individu avait essayé de l’agripper alors qu’elle refusait de monter dans l’ascenseur. En 2015, l’actuelle juge d’instruction Nathalie Turquey joint à son dossier des informations sur une agression sexuelle subie par une enfant de 12 ans en janvier 1984 dans le XIXe. Mode opératoire identique. Un homme avait été emprisonné à tort pour cette affaire.

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À partir de 1987, François Vérove, alors gendarme à la Garde républicaine, change d’approche et se met à se servir vraisemblablement de sa carte professionnelle pour prétexter des contrôles. Cyril et Jennifer sont ainsi agressés après une « boum » où un soi-disant policier prénommé François intervient à cause du bruit.

Au total, il est soupçonné d’avoir sévi à huit reprises de cette façon. Il prétend qu’il enquête sur des fugueurs, des drogués et même sur des terroristes. Le 26 novembre 1987, il essuie quatre échecs en une matinée dans le VIe. Quand il parvient à entrer, après avoir attaché et bâillonné ses victimes, il peut les violer ou juste les voler. S’agit-il forcément du même homme ? Pas de certitude. Les enquêteurs font en tout cas quasiment à chaque fois le rapprochement avec le « Grêlé », en s’appuyant évidemment sur le signalement de l’auteur mais aussi sur la proximité temporelle et géographique des affaires.

Il est aussi susceptible de saisir les occasions qui se présentent. L’organisation de la boum était affichée dans l’immeuble. L’agent immobilier Sophie Narme a été tuée à 23 ans par un faux client qui prétendait être intéressé par un appartement dans le XIXe. Sylvia, 34 ans, a été agressée chez elle dans le XIe par un homme qui avait vu la petite annonce qu’elle avait placardée pour la vente d’un meuble.

Il sévit dans le XIXe et le XIIIe puis probablement dans le 92 et le 77
La grande majorité des affaires commises ou susceptibles d’avoir été commises par le « Grêlé » l’ont été dans la capitale. Notamment dans le XIXe et le XIIIe. Les enquêteurs se sont pendant des années creusé la tête pour savoir si l’homme qu’ils traquaient habitait un de ces arrondissements. Cela n’a jamais été le cas.

De 1984 à 1988, après avoir été évincé de la cavalerie, vraisemblablement pour une affaire de mœurs, François Vérove loge dans la caserne Napoléon, juste derrière l’Hôtel-de-Ville, dans le IVe. À seulement 200 m du double homicide du Marais. Pendant toute cette période, le « Grêlé » sert dans un régiment d’infanterie de la Garde républicaine. A priori, il fait partie des « estafettes », ces motards coursiers qui transmettent des plis entre les ministères ou les palais nationaux. La très grande majorité des méfaits imputés au « Grêlé » ont lieu les jours de semaine, le matin ou en pleine journée. En tout cas, jamais le soir.

Karine Leroy, 20 ans, est enlevée à Meaux (Seine-et-Marne) en juin 1994 et retrouvée morte dans une forêt. François Vérove habite à cette époque à quelques kilomètres de là, à Longperrier.
Karine Leroy, 20 ans, est enlevée à Meaux (Seine-et-Marne) en juin 1994 et retrouvée morte dans une forêt. François Vérove habite à cette époque à quelques kilomètres de là, à Longperrier. DR
En 1988, mal noté à la Garde républicaine, François Vérove quitte la gendarmerie et se reconvertit dans la police. Avec sa femme et sa fille qui vient de naître, il s’installe à Châtenay-Malabry (Hauts-de-Seine). Parmi ses affectations dans ce département, le commissariat d’Asnières.

Et c’est dans la ville voisine de Nanterre que, le 28 octobre, deux enfants de 10 ans ouvrent la porte à un homme leur expliquant qu’il vient « pour le lave-vaisselle ». À l’intérieur, il se présente finalement comme policier, sort son arme, attache ses victimes et leur impose des violences sexuelles. L’affaire est juste évoquée dans le dossier du « Grêlé ». Les enquêteurs ne savent pas à l’époque qu’il vit dans le département.

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Un village situé à une demi-heure de route de Meaux (Seine-et-Marne), où Karine Leroy, 20 ans, est enlevée. Elle sera retrouvée morte dans une forêt. Un crime dont est suspecté depuis des années le tueur en série.

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Une mise en scène qui rappelle plusieurs affaires dont François Vérove est soupçonné. Notamment les suppliciés du Marais, Mariane, Cécile Bloch, Sophie Narme et même Édith Martinet. Cette femme de 26 ans avait été tuée chez elle à Saint-Denis le 3 avril 1987, à la fois étouffée avec un bas et victime d’un coup porté par une arme blanche, en l’occurrence une paire de ciseaux. Les policiers n’ont jamais réussi à identifier le meurtrier. Ils ont auditionné plusieurs proches de la victime et tenté d’établir un rapprochement avec le « Grêlé ».

La jeune fille au pair de la famille aurait-elle disparu ?
Dans son courrier posthume, François Vérove assurait à son épouse qu’il n’avait rien fait depuis 1997. Son dernier crime établi remonte pourtant à 1994. Dans tout le dossier, aucun rapprochement, semble-t-il, avec une affaire ultérieure. Le tueur est-il parvenu à stopper de lui-même sa série ? La profileuse Carine Hutsebaut n’y croit pas.

Un ami du « Grêlé » nous a confié s’être inquiété de la disparition soudaine d’une jeune fille au pair allemande qui travaillait pour le compte de la famille Vérove dans l’appartement familial de Châtenay-Malabry. Une information remontée aux oreilles des enquêteurs et que nous ne sommes pas en mesure de confirmer.

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l'épilogue - Page 10 Empty La recette du taxi n'avait pas été volée

Message par mimou Mer 17 Nov - 16:02

La recette du taxi n'avait pas été volée
Le Monde
Publié le 26 mars 1984 à 00h00 - Mis à jour le 26 mars 1984 à 00h00
Temps deLecture 2 min.

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Le parquet de Paris a ouvert, dès vendredi soir 23 mars, une information contre X pour homicide volontaire après le meurtre d'un chauffeur de taxi, Belkacem Bencid, cinquante ans, égorgé de deux coups de couteau, jeudi soir, route du Mahatma-Gandhi, au bois de Boulogne à Paris. Cette information a été confiée à Mlle Martine Anzani, premier juge d'instruction.

Après les défilés de taxis provoqués, dans la nuit, et, vendredi matin, par cet assassinat, M. Joseph Franceschi, secrétaire d'État chargé de la sécurité publique, a confirmé que, " dès le début de la semaine prochaine, la commission consultative des taxis tiendra une réunion afin d'étudier de nouvelles dispositions propres à améliorer la sécurité des chauffeurs ". Les chauffeurs de taxi souhaitent, notamment selon le syndicat CID-UNATI, pouvoir refuser de prendre en charge les clients qu'ils jugent eux-mêmes " dangereux ". Ils réclament aussi l'installation d'un signal lumineux de détresse sur les voitures.

L'enquête, confiée à la brigade criminelle, qui ne privilégie aucune piste, n'exclut pas qu'il s'agisse d'une affaire de mœurs. Les enquêteurs pensent, selon les premières constatations, qu'il n'y a " aucun lien " avec les précédents meurtres de chauffeurs de taxi en région parisienne. Aucun indice ne rappelle, en effet, a priori, ces autres crimes. Belkacem Bencid était étendu non loin de son véhicule. Sa recette, posée sur le plancher de la voiture, n'avait pas été dérobée. Le frein à main était mis ainsi qu'un clignotant. Il pourrait donc, estiment-ils, tout aussi bien s'agir d'un assassinat lié au "commerce" nocturne du bois de Boulogne où officient des travestis et transsexuels, notamment d'origine brésilienne.

Le fait que, durant la nuit de jeudi à vendredi, quelques dizaines de chauffeurs de taxi soient parvenus sous les fenêtres du domicile personnel de M. Robert Badinter, ministre de la justice, a provoqué l'émoi du ministère de l'intérieur et de la chancellerie. Scandant "Badinter démission!", puis "Badinter assassin!", ces chauffeurs auraient obtenu, selon plusieurs témoignages, l'adresse personnelle du garde des sceaux de gardiens de la paix chargés de contenir le cortège des taxis quand, après le meurtre, ils descendirent les Champs-Elysées afin de se rendre place Vendôme devant le ministère de la justice. A partir du témoignage d'un journaliste, que l'on juge cependant "imprécis", le préfet de police de Paris a ouvert une enquête administrative. On assure cependant, au ministère de l'intérieur, que durant la nuit aucune défaillance n'a été signalée dans le comportement du service d'ordre. Enfin, de nouvelles mesures de sécurité seront sans doute prises au domicile de M. Badinter.

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l'épilogue - Page 10 Empty Un ex gendarme s’accusant d’être le tueur en série le Grêlé retrouvé mort dans le Gard

Message par mimou Mer 17 Nov - 15:40

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l'épilogue - Page 10 Empty une mystérieuse "affaire de mœurs"

Message par mimou Mer 17 Nov - 15:36

Affaire du Grêlé : les camarades de François Vérove se souviennent d’une mystérieuse "affaire de mœurs"
Le 30 octobre 2021 à 20h38
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Affaire du Grêlé : les camarades de François Vérove se souviennent d’une mystérieuse "affaire de mœurs"
FEMME ACTUELLE - Affaire du Grêlé : les camarades de François Vérove se souviennent d’une mystérieuse "affaire de mœurs"
Découvert il y a un mois, après son suicide, celui que l'on appellera "Le Grêlé" était gendarme. Selon les informations du Parisien, dans un article publié le samedi 30 octobre 2021, il aurait été visé par une "affaire de mœurs".

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Découvert il y a un mois, après son suicide, celui que l'on appellera "Le Grêlé" était gendarme. Selon les informations du Parisien, dans un article publié le samedi 30 octobre 2021, il aurait été rattrapé par une "affaire de mœurs".


Le jeudi 30 septembre 2021, François Vérove est identifié comme étant le tueur en série surnommé "le Grêlé". Pendant 35 ans, le criminel était recherché pour le meurtre et le viol de Cécile Bloch et ceux de Gilles Politi ou encore Irmgard Muller. C'est dans une lettre posthume que l'homme a avoué ses nombreux crimes, lui qui s'est suicidé et dont un test ADN a permis de le confondre. Pourtant, François Vérove avait une vie classique. Alors qu'il fait partie d'une unité d'élite de la gendarmerie, l'individu rencontre tout de même de grandes difficultés à s'intégrer et serait rattrapé par une "affaire de mœurs", selon un article publié le samedi 30 octobre 2021 par Le Parisien. Selon le quotidien, son intégration ne se déroule pas au mieux. Un "incident" serait remonté aux oreilles de ses camarades : "On nous a parlé d’un problème de moralité, une affaire de mœurs", confie une source. Une autre précise : "un souci dans le bois de Boulogne".

Suite à cet "incident", François Vérove sera rapidement transféré

Si les anciens proches de François Vérove n'en diront pas plus, ce dernier sera rapidement transféré dans un autre régiment. D’après les informations du Parisien, "il pourrait s’agir de celui chargé de la protection des palais nationaux". En effet, un des voisins du criminel aurait confié avoir vu François Vérove sur une moto de la Garde républicaine. Suite à ces événements, François Vérove déménage à la caserne Napoléon et deviendra à ce moment-là celui que l'on appellera le Grêlé. Le 1er avril 1987, une soirée est organisée dans un appartement. Un policier se présente pour s'assurer que tous les convives ne font pas trop de bruit. Il restera à la fête, "s’improvisera DJ, fait même la vaisselle, et à la fin, alors que quasiment tous les fêtards sont partis, viole une enfant de 11 ans", peut-on lire dans Le Parisien. "Elle a été étranglée, violée, frappée de plusieurs coups de couteau", peut-on entendre dans le podcast Code Source, publié par Le Parisien le vendredi 8 octobre 2021. Après quelque temps, il violera et tuera de nouveau : Sarah, Marianne, la petite Ingrid, âgée de 11 ans, après l'avoir enlevée à côté de son domicile.

À lire aussi : Affaire du "Grêlé" : les récits glaçants des agressions et du mode opératoire de l'ex-gendarme

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l'épilogue - Page 10 Empty Le tueur en série organisé

Message par mimou Mer 17 Nov - 13:01

Le tueur en série organisé

Il paraît comme monsieur et madame tout le monde et se fond parfaitement dans le décor. Certains sont engagés dans des associations, en politique, dans la vie du voisinage, etc.
Ils sont en général respectés par leur entourage qui ne les soupçonne pas du tout.
Certains ont une vie sociale active, mais pas tous.
Il a un quotient intellectuel plutôt élevé et au minimum moyen, exerce un métier et a une vie plutôt stable.
La plupart sont mariés ou ont quelqu'un dans leur vie (petite-amie, mère, père, enfant...)
Ils n'ont pas de problème sexuel reconnu ou celui-ci est dissimulé.
Ils possèdent une voiture, ce qui leur permet de se déplacer.
Ils étaient l'aîné de la famille ou l'enfant unique. Leur foyer était souvent empreint d'une éducation plutôt rigoureuse.
La mère était souvent le chef de famille, soit parce que le père a fini par partir, soit parce qu'il était déficient dans son rôle de parent.
Le tueur en série organisé planifie ses crimes, il ne connaît pas ses victimes et tue dans un secteur étendu, mais sélectionne ses proies (par âge, race, métier, sexe).
Le tueur en série organisé ne tue pas sous l'effet d'une impulsion. Il a préparé son meurtre et réfléchi à la manière de procéder à celui-ci.
Son passage à l'acte va advenir sous le coup d'un événement particulier souvent provoquer par un stress intense : perte d'un emploi, divorce, séparation, mort d'un parent.
Le tueur organisé va avoir à cœur de retrouver la teneur de son fantasme à travers les morts qu'il donne. Il se maîtrise lors du passage à l'acte.
Il se fait alors un rituel de préparation qui peut prendre plusieurs heures et qu'il voudra retrouver par la suite en terme émotionnel.
La scène du crime sera soignée avec des indices rares laissés sur place. L'arme du crime en général ne sera pas retrouvée. La victime sera cachée, enterrée afin de retarder sa découverte. Les actes de violence seront commis avant la mort de la victime et non après sur le cadavre même s'il arrive que certains retournent sur le lieu où le corps a été enterré pour revivre les émotions du meurtre et/ou avoir une relation avec le cadavre (Gary Ridgway).
Après son meurtre, le tueur retournera à sa vie comme si de rien n'était avant de planifier son assassinat suivant.
Certains cherchent à se rapprocher des médias ou de la police pour avoir des infos sur l'avancée de l'enquête les concernant.

mimou
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